En vrac


Un OPJ m’a contacté pour prendre des nouvelles de son dossier déposé chez moi il y a trois semaines. Quand j’écris « prendre des nouvelles », je veux dire en fait « demander si c’est terminé ». J’approche doucement du SEP et je crains que ceci n’entraine cela. Cela signifie clairement que ce dossier est urgent et que mes soirées et week-end à venir vont être plus dures.

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J’ai mis à jour mes mentions légales suite à un échange d’emails avec un internaute fidèle lecteur qui m’a fait découvrir les mentions légales de Maitre Mô que j’ai aussitôt pillées tellement elles m’ont plu. Original à lire ici.

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Je teste Windows 7 Pro Fr depuis quinze jours et je trouve cela pas mal. J’ai encore du mal avec quelques anciennes habitudes issues de XP, mais cela devrait se corriger avec le temps. Le mode « virtual windows XP » m’a permis d’installer toutes mes applications incompatibles. En tout cas, j’aurai échappé à Vista… J’ai donc sur mon bureau: un PC sous GNU/Linux (Debian), un PC sous Windows 7, un ultraportable sous Windows XP et un téléphone sous Windows Mobile 6.1 Pro. Cela fait encore 3 contre 1. Reste à effectuer des analyses inforensiques de Windows 7.

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Malgré tous mes efforts, je ne suis toujours pas payé pour mes expertises depuis deux ans. Cela provient d’un seul tribunal. Pas de chance, c’est celui qui me désigne le plus souvent… Peut-être parce que je suis le seul qui accepte? Je suis sur que non, mais c’est silence radio de ma compagnie des experts. Je me sens un peu seul.

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Je réfléchis de plus en plus à l’autoentreprenariat pour une activité de conseil technique auprès des avocats en matière d’expertises informatiques. Mon problème est que je ne goute guère aux délices des phrases telles que « régime micro-social (du régime micro-entreprise) avec prélèvement libératoire trimestriel ou mensuel (au choix) calculé sur le chiffre d’affaires« . Et pourtant, il faudrait, car je ne suis pas sur d’être reconduit sur la liste des experts de ma Cour d’Appel.

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Comme toujours, je teste après tout le monde Twitter. C’est assez difficile pour moi de ne pas sombrer dans le futile. Ce que j’aime, c’est surtout le côté « branchement en direct » sur les pensées des autres, mais j’ai du mal à comprendre ceux qui suivent plus de 100 personnes. Essayez twitter, et vous verrez beaucoup d’histoires de Trickster (j’ai toujours été mauvais en slogans). Et puis, c’est un excellent moteur de recherche

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Toujours dans la série, « je teste après tout le monde », j’ai reçu pour mon anniversaire le jeu « guitar Hero » pour console Wii. J’avais besoin de renouer avec mon enfant intérieur. C’est réussi, même si j’ai mal à la main gauche. J’ai ainsi pu découvrir l’excellent morceau StillBorn qui tourne en boucle sur mon PC au grand dam de mon entourage. Promis demain j’ai la barbe et les cheveux longs. Pour l’instant, je suis au niveau « facile » avec trois cordes et je bondis dans tous les sens dans la pièce. Que personne ne se moque!

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C’est tout pour aujourd’hui. J’espère en tout cas ne pas encore trop souffrir du syndrome de l’imposteur et ne pas encore avoir atteint le seuil de Peter: ni papyrophobie, ni classophilie, ni rigor cartis, un peu de papyromanie…

En tout cas, j’y travaille.

Savoir renoncer

S’il y a bien une chose que j’ai apprise en spéléologie, c’est de savoir faire demi-tour bien avant d’être fatigué (et de boire avant d’avoir soif).

L’une des missions principales du service informatique est de mettre à la disposition des utilisateurs des outils qui fonctionnent et les rendent satisfaits. Je simplifie à l’extrême pour vous éviter le cours de génie logiciel et je suppose que vous sauriez définir approximativement les termes « utilisateurs », « outils qui fonctionnent » et « utilisateurs satisfaits ». Essayez, ce n’est pas si évident…

Le responsable du service doit également s’assurer que les missions sont réalisables, en regard de son budget et de ses ressources humaines (et de ses utilisateurs).

Dans une école d’ingénieurs, les logiciels sont très nombreux, variés, avec des exigences pédagogiques très fortes, des cycles de vie très différents, des intrications parfois contradictoires, etc.

Pour pouvoir résoudre tous les problèmes tout en continuant d’avance, il faut donc compter sur le monde extérieur.

1) Internet:

La première ressource extérieure utilisée quand un problème doit être réglé par le service informatique est bien entendu Internet (je mets une majuscule si je veux). Aussi bien pour trouver de la documentation technique, qu’un conseil sur un forum ou une astuce sur un blog. Je mets également dans cette catégorie « le réseau » d’amis que l’on peut se constituer et joindre rapidement par téléphone, emails ou twitter.

2) La Hotline (en français « Aide en ligne » d’après le JO du 28 juillet 2001):

Indispensable dès lors que le contrat de support est correctement réglé et que le personnel est disponible au téléphone et compétent.

3) La prestation d’un consultant:

En général considérée comme très chère par les TPE, l’intervention d’un expert technique pour effectuer une migration ponctuelle importante ou pour installer un nouvel équipement stratégique me semble indispensable. Il est inutile dans une petite équipe de chercher à acquérir ce type de compétence qui ne servira probablement qu’une fois.

4) L’externalisation partielle ou complète:

Déporter une activité à l’extérieure de l’entreprise est une décision douloureuse à prendre tant elle donne l’impression au service informatique et/ou à son responsable de perdre la main sur son outil. Les raisons invoquées pour l’éviter sont souvent du domaine de l’affect, cachées derrière des problématiques de sécurité ou d’enjeux stratégiques (à étudier évidemment).

Or, j’ai fait à deux reprises cette année le choix de l’externalisation. C’est donc un billet « retour d’expérience » que je vais tenter aujourd’hui.

1ère expérience: SAP

Lorsqu’un professeur de l’école est venu me voir avec un devis complet (et un budget que je devais valider) concernant son nouvel enseignement sur SAP, j’ai failli avoir une crise cardiaque… Avec tout ce que j’avais pu avoir comme retour sur ce logiciel, je pressentais comme qui dirait l’arrivée d’une énorme charge de travail liée à la nécessaire formation du service informatique et à l’administration du serveur dédié à cet enseignement…

Un professeur étant par définition supérieurement intelligent, il a parfaitement compris le (futur) problème et a travaillé avec moi à la recherche d’une solution permettant aux étudiants d’être formés à ce progiciel très présent en entreprise. Et la solution s’est imposée d’elle-même dès que l’on a découvert qu’une Université Suisse proposait une utilisation à distance de ce produit à un prix raisonnable.

Le rôle du service informatique est ainsi de s’assurer que la solution est accessible au bon moment et de fournir les indications demandées par le fournisseur (logins des étudiants pour la création de leurs comptes).

Le rôle du chef de service est de s’assurer que le contrat est correctement rempli, qu’il correspond à la prestation fournie et que celle-ci couvre les besoins des utilisateurs.

La solution fonctionne depuis trois ans sans difficulté. Un succès.

Finalement, SAP, c’est simple à gérer.

2e expérience: la messagerie

Depuis plusieurs années, nous avions mis en place un solide webmail basé sur l’excellent Squirrelmail.

Pendant des années, rien de particulier à dire: service stable, logiciel opensource pouvant être modifié pour améliorer certaines particularités ou bloquer des fonctions non souhaitées.

Las, le temps passant, le nombre de boites aux lettres augmentait et le bon fonctionnement de la messagerie devenait de plus en plus stratégique et important pour un grand nombre d’utilisateurs.

Les étudiants commençaient à s’étonner de ne disposer que d’un espace de stockage limité, de ne pas disposer d’agenda intégré et/ou partagé… Bref, les besoins des utilisateurs et les moyens du service informatique n’évoluaient pas à la même vitesse.

Le coup de grâce m’a été donné lorsque le serveur de messagerie est tombé en panne dès la première semaine de fermeture estivale de l’école (qui ferme trois semaines l’été) alors que j’étais en vadrouille dans un petit pays lointain, hors de portée d’emails ou de SMS…

Bien entendu, j’assume seul cette interruption de service qui a quand même duré trois jours et j’ai présenté mes excuses à tous les utilisateurs.

Mais comme le disait Akio Morita, physicien japonais, co-fondateur en 1946 de Sony avec Masaru Ibuka: « N’ayez pas peur de faire une erreur. Mais faites en sorte de ne pas faire la même erreur deux fois. »

De retour de vacances, j’ai donc essayé de tirer les leçons de ce problème et surtout de réfléchir aux décisions à prendre pour éviter que cela ne se reproduise.

Et très vite trois philosophies se sont affrontées sur ma feuille de papier:

1) le renforcement des équipements de sécurité et de la redondance selon le principe du « on fait tout et on assure ». Faut-il acheter un onduleur plus performant, mettre en place un cluster, etc. Mais comment lutter contre une panne de courant qui pourrait durer plusieurs jours… En mettant en place une astreinte pour l’un d’entre nous? Bof. En plus, le problème d’une coupure internet longue durée ne peut pas être exclu dans notre province profonde (mais belle;).

2) la location d’un serveur externe configuré et géré par nos soins. Le principe du « on fait ce que l’on sait bien faire (et sur mesure) et on fait faire le reste ».

Pas mal. Un plan de continuité de service externalisé tout en gardant la main. Par contre, l’évolution du logiciel pour coller aux besoins des jeunes générations reste à notre charge. Le cout du stockage n’est pas négligeable si l’on veut proposer plusieurs gigaoctets par boite aux lettres. Plus le cout des sauvegardes.

3) l’externalisation complète. Le principe du « on ne fait plus rien et on fait tout faire ». On renonce à tout ce savoir faire qui a permis de satisfaire les clients pendant toutes ces années. On renonce à gérer soit même un outil aussi important que la messagerie de l’entreprise. On confie les clefs à un prestataire extérieur…

Cette troisième solution ne m’attirait guère tant je l’associais à un renoncement.

Et puis, n’était-ce pas une grossière erreur stratégique?

Me voici donc à consulter Internet pour y apprendre qu’au moins une autre école avait franchi le pas.

Me voici donc à assister à des présentations sur le sujet au sein de mon réseau de contacts professionnels.

Me voici donc à discuter pied à pied avec mes amis informaticiens.

Me voici à inscrire ce projet sur ma « wish list » de l’année.

Me voici en train de tester la solution Live@edu de Microsoft et la solution Google Apps Education avec un groupe d’étudiants « béta-testeurs ».

Me voici en discussion avec Google au téléphone

Et finalement, cet été: plouf. Le saut dans le vide et le plongeon dans la mise en pratique. La décision du renoncement du contrôle (total?) de la messagerie de l’entreprise. La gestion de notre MX et de nos boites aux lettres par Google à travers son service Google Apps Education, solution retenue par les étudiants testeurs.

Résultats:

– le transfert des 2200 boites aux lettres s’est globalement très bien effectué avec la moulinette IMAP fournie par l’interface. Quelques boites ont posé problème (sans que l’on sache vraiment pourquoi) mais nous les avons retraitées individuellement.

– les étudiants sont ravis des 7Go de stockage et des possibilités de personnalisation de l’interface offertes par l’outil.

– plus de soucis de disponibilité à 99,999% (5,2mn par an). Enfin, un peu quand même

– plus de soucis de sauvegardes.

– plus de soucis en vacances.

LE rêve.

En espérant avoir fait le bon choix.

Bon, puisque nous sommes le 09/09/09, je vais fêter cela avant d’avoir soif…

Agir à son niveau

Je me demande parfois si, en matière d’écologie, les efforts individuels ne sont pas vains, surtout quand je fais cinquante mètres pour jeter un papier dans une poubelle alors que le sol est jonché de détritus.

La mode est à l’écologie depuis que le public découvre avec effroi les conséquences de deux siècles de production industrielle. Le milieu de l’enseignement supérieur n’y échappe pas et les écoles d’ingénieurs doivent intégrer cette prise de conscience.

L’intégrer, mais aussi la développer et l’encourager. Car, avec un peu d’idées et la volonté de faire avancer les choses, tout est possible.

Mes étudiants se plaignent souvent de ne pas avoir de places de parking disponibles pour leur voiture le matin quand ils arrivent à l’école (du coup ils se garent n’importe où). Après avoir étudié le problème dans tous les sens, je me suis rendu compte que la solution était ailleurs: encourager l’utilisation du vélo (90% des étudiants habitent à moins de 10mn de l’école).

Je suis donc arrivé un matin au travail avec l’idée suivante: et si on donnait gratuitement un vélo aux étudiants!

L’idée a paru tout d’abord saugrenue, mais mon directeur a tout de suite compris que l’idée était réalisable si l’on s’y mettait à plusieurs, et surtout que cette idée avait un sens: le sens de l’histoire.

Toute la direction s’y est attelée: la com’, la recherche, la pédagogie et les finances. Ce travail d’équipe a permis de trouver des financements auprès des collectivités (qui, elles, ont compris depuis longtemps le problème et tentent toutes les solutions), de convaincre des sponsors, d’obtenir des réductions et pour finir, de faire réaliser 200 vélos tous neufs de très bonne qualité à proposer aux nouveaux étudiants.

Des mois d’efforts, de travail et de réunions pour arriver à boucler le projet.

Et enfin, à la rentrée, les vélos ont été distribués aux nouveaux étudiants contre l’engagement d’en prendre soin (les vélos ne leur appartiennent pas mais sont prêtés pour toute la durée de leurs études) et de les utiliser le plus possible. De plus, les étudiants disposent de 50% de réduction sur le forfait « transport public » annuel.

L’opération a tellement bien fonctionné qu’il m’a fallu construire des places de parking à vélos supplémentaires!

Pour le plus grand plaisir de tous.

Une idée simple, quelques bonnes volontés à convaincre, un gros travail d’équipe, des politiques qui suivent et soutiennent le projet, et hop, on change quelques mentalités, on éduque et on progresse.

Je sais, c’est mal, je ne devrais pas en parler sur ce blog, mais je suis très fier d’être à l’origine de ce projet et d’y avoir contribué un petit peu. Je suis très fier également d’appartenir à une équipe qui a su mener le projet à son terme.

Prochaine étape: tri sélectif et cellules photovoltaïques sur le toit. Yes we can.

Angoisses

Nos étudiants rentrent bientôt, et dès le premier jour, je commence mon cours de présentation des systèmes d’information devant les nouveaux étudiants.

J’aime enseigner, je me sens fait pour cela. J’aime cet exercice physique qui consiste à tenir en haleine un amphithéâtre de 250 personnes, qui pour la plupart, n’ont pas une passion dévorante pour l’informatique.

C’est une vraie épreuve où il faut se lancer corps et âme devant des jeunes qui ne vous connaissent pas.

C’est un tribunal avec 250 magistrats qui vous jugent en quelques minutes et pour toujours.

C’est un spectacle d’équilibriste entre sérieux et clowneries.

C’est une arène dans laquelle les spectateurs s’apprêtent à dévorer votre estime de soi.

C’est un marathon cérébral pendant lequel vous réfléchissez à ce que vous allez dire tout en parlant, tout en écoutant ce que vous dites pour vérifier que cela correspond à ce que vous vouliez dire.

Pourvu que mes nouveaux étudiants ne ressemblent pas à cet oiseau (cliquez sur l’image).

Pourvu que je n’y ressemble pas non plus.

Pourvu que mon téléphone ne sonne pas.

Pourvu qu’ils comprennent, apprennent et se souviennent.

Pourvu qu’ils m’aiment…

SAN Ku Kaï

Ma vision de l’expert judiciaire en informatique, c’est qu’il s’agit d’un généraliste de l’informatique, qui doit connaître un peu de tout, plutôt qu’un spécialiste qui connait tout d’un domaine particulier.

Un peu comme médecin généraliste vs médecin spécialiste.

Et finalement, professionnellement, c’est ce que je suis un peu: je dois gérer un réseau informatique de 300 PC, des serveurs de fichiers, des serveurs d’impression, des serveurs d’applications, des serveurs de sécurité, des serveurs d’accès à internet, des serveurs internet, des achats informatiques, des switchs réseaux, etc. Sans pour autant être spécialiste de chaque question.

Bien entendu, je suis aidé par une équipe de deux techniciens (plus) compétents, mais ils ont également à gérer le même éparpillement des connaissances.

C’est pourquoi quand j’ai commencé à m’intéresser de près au remplacement de notre « vieux » système de stockage des données de l’entreprise/école, il m’a fallu aborder de front le monde inconnu du stockage.

Dès le début, j’ai rencontré quelques difficultés de vocabulaire, mais comme je les ai déjà évoquées dans ce billet, je n’en reparlerai pas ici.

Je vais essayer de faire un billet « retour d’expérience » pour les responsables informatiques qui pourraient se retrouver dans le même cas que moi.

1) Définition du problème:

Faire évoluer un système de stockage qui concentre toutes les données des utilisateurs. Ce système consiste en une baie de disques SCSI d’une capacité totale maximale de 320 Go. Cette baie est gérée par un serveur dédié fonctionnant sous Novell Netware.

2) Premières décisions:

Si possible, le nouveau système doit permettre de continuer à faire fonctionner notre organisation basée autour de nos serveurs Novell, avec annuaire EDirectory, sans hypothéquer une éventuelle migration vers du « full Microsoft ».

Après réflexion, et quelques mois de tests, je prends la décision de virtualiser tous mes serveurs pour m’affranchir du matériel et minimiser le nombre de machines physiques. Quatre acteurs dominent le marché de la virtualisation: VMware, Xen, VirtualBox et HyperV de Microsoft. A un moment, il faut trancher et prendre une décision stratégique, et c’est ma responsabilité. Après plusieurs tests et quelques hésitations, je choisis VMware pour sa fiabilité, ses parts de marché et son interface clic&play.

3) Etudes documentaires:

Choisir une solution de stockage demande de connaitre l’état de l’art. Curieusement, grâce à mon blog et suite à ce billet, plusieurs responsables informatiques m’ont contacté et, dans les discussions par emails qui ont suivi, ils m’ont fait part de beaucoup de trucs et astuces qui ont pu faire avancer ma réflexion.

Le plus utile dans mon cas a été l’outil open source « OpenFiler » qui avait échappé à mes recherches googlesques et qui s’est révélé très utile pour comprendre et tester CIFS, NFS et surtout iSCSI grandeur nature. Bref, si vous voulez mettre en place un NAS ou un SAN gratuit…

Merci en tout cas à tous les RSI qui m’ont aidé via mon pseudonyme Zythom!

4) Les fournisseurs:

La chance que j’ai de travailler dans le privé est de ne pas être contraint aux lourdeurs des appels d’offres publics. J’ai mis en place en fait une procédure qui s’appuie sur les avantages des deux systèmes (mise en concurrence, transparence) tout en évitant les inconvénients (lourdeurs des commissions d’ouverture des appels d’offres, rédaction des CCTP et CCAP, etc).

Je rencontre donc plusieurs fournisseurs (j’en parle un peu ici) et plusieurs utilisateurs. Je parle de mon projet et chacun me vante les mérites de son système.

Peu à peu, je me rends compte que les prix des SAN d’entrée de gamme ont baissé et que la meilleure solution pour moi est vraiment de remplacer mon système de stockage par un SAN sur lequel pourront s’appuyer les machines physiques qui hébergeront mes machines virtuelles.

Mais chaque fournisseur met en avant plusieurs solutions avec des caractéristiques techniques très différentes. Comment comparer?

5) SAS ou SATA?

Les disques durs SAS sont très rapides, mais très chers avec peu de capacité.

Les disques durs SATA offrent de très grandes capacités à des prix très abordables, mais un temps d’accès long.

Après plusieurs hésitations, et une visite chez mon voisin universitaire, j’ai choisi de prendre une baie SAN avec beaucoup de disques SATA. J’ai ainsi le beurre (coût intéressant, grosse capacité), l’argent du beurre (nombre d’I/O suffisant car 10 disques) et le sourire de la crémière: j’ai pu acheter deux SAN identiques.

6) Le choix final:

J’ai retenu la solution « deux SAN Dell MD3000i ».

J’ai ainsi un SAN pour le stockage des datastores VMware sur des LUN de 2To basés sur un disque virtuel de 8 disques SATA d’1To en RAID5 avec 2 disques hot spare.

Le deuxième SAN (identique) me permet de disposer d’un matériel de secours en cas de panne majeure sur le premier, et me sert pour entreposer les copies de sauvegardes des machines virtuelles, ainsi que les backups sur disques (qui sont quand même beaucoup plus rapides que les backups sur bandes).

C’est « ceinture et bretelles ».

7) Et maintenant?

J’assume les choix effectués, même s’ils sont évidemment critiquables par des spécialistes. Mais quand on est généraliste, il faut s’appuyer sur les conseils du réseau et sauter à l’eau.

J’ai fini de faire joujou avec les outils de configuration des deux SAN. J’ai créé les LUN. Je suis en train de migrer mes machines virtuelles et de virtualiser les machines physiques. J’en profite pour passer de la version gratuite de VMware ESXi3.5 vers la version commerciale intitulée vSphere Enterprise 4.0. Du coup, je commence à découvrir et à jouer avec VMotion.

Mais cela, c’est une autre histoire.

Graff’ art

Lundi matin, en arrivant sur mon lieu de travail, je remarque un énorme graffiti sur la façade de l’école… Enfer et damnation, un #%$#@ avait pris MON établissement pour cible pendant le week-end et nous laissait sa marque de passage fluorescente.

J’étais consterné.

Il faut dire que je consacre une partie non négligeable de mon temps à essayer de maintenir les bâtiments en bon état, avec un cout non nul, et qu’à une semaine de la rentrée des étudiants, ce TAG faisait un peu tâche.

Les collègues en ont rajouté une couche toute la journée en m’informant, le sourire en coin, qu’un artiste avait décoré la façade, ou en me demandant de faire le nécessaire pour pendre haut et court le coupable.

Le sommet a été atteint quand j’ai reçu un coup de téléphone de la Police Nationale qui m’a informé qu’ils souhaitaient que je vienne déposer une plainte pour dégradation. Ils avaient arrêté le (jeune) coupable et souhaitaient étoffer leur dossier avec des plaintes de victimes.

Comme je suis bien élevé, j’ai dis que j’allais réfléchir.

C’est que le sujet est délicat:

– en tant que responsable technique, je suis consterné par cette dégradation;

– en tant que conseiller municipal (dans une autre commune), je suis atterré par le nombre d’incivilités que je peux rencontrer;

– en tant que citoyen, je ne goute guère les gribouillis sur les biens d’autrui.

En même temps, il n’y a pas mort d’homme, et cela vaut-il la peine d’enfoncer un jeune?

Aussitôt donc, j’appelle les services municipaux spécialisés dans le nettoyage de ce type d’art pictural. Après quelques transferts de services en services (dont un qui m’a demandé d’envoyer une demande écrite d’intervention) je tombe sur la bonne personne en charge du nettoyage.

Lui: « Bon, je vais venir voir ce soir en débauchant si les dégâts nécessitent des produits spéciaux et si je reconnais la marque de l’artiste ».

Moi: « Mais la police m’a appelé, ils ont coincé le jeune qui a fait cela et m’ont demandé de venir déposer une plainte ».

Lui: « Ah bon? Mais attendez demain que je vous dise si c’est un habitué ou un débutant ».

Ce matin, ce technicien nettoyait avec un chiffon et le produit approprié. Je suis allé le voir et il m’a dit: « Vous savez, ce jeune m’est inconnu. Ses tags doivent représenter 0.001% des dégradations urbaines du coin ».

J’ai bien entendu son message et ne suis pas allé déposer plainte.

Il faut bien que jeunesse se passe.

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Source photo: www.banksy.co.uk

Pandémie

Etre responsable informatique ET technique dans une école d’ingénieurs n’est pas une sinécure. Surtout quand les médias nous alertent sur la pandémie de grippe A/H1N1.

Mais quand je m’inquiète en tant que simple citoyen, ou comme papa de trois enfants, je suis encore plus inquiet en tant que « responsable technique ».

J’ai donc organisé une veille sur le sujet et commence à savoir ce que je vais devoir faire à la rentrée: prévenir les étudiants que je remplace les serviettes tissus des toilettes par des serviettes jetables en papier, les avertir de ne plus s’embrasser et qu’il faut dorénavant éternuer dans son coude, et bien d’autres choses…

Puis, j’ai établi un plan de continuité de l’activité pédagogique de l’établissement.

J’ai même organisé une réunion avec le CHSCT pour les sensibiliser au sujet, et les préparer à des décisions d’exception, comme par exemple la fermeture de l’établissement aux étudiants…

Voici un petit vademecum des questions les plus fréquemment posées par les établissements (extraits):

Qui décide de la fermeture des établissements?
Le ministre chargé de la santé et les préfets sont compétents pour décider la fermeture et la réouverture des établissements d’enseignement supérieur.

Y-a-t-il présence effective des personnels durant la phase pandémique?
Les fonctions indispensables à la continuité du service doivent être répertoriées au sein du plan de continuité de l’établissement. Le directeur doit disposer d’une liste des fonctions et activités qui devront être maintenues en période pandémique, même en cas de fermeture de l’établissement.

Les établissements d’enseignement sont-ils réquisitionnables?
L ’article L. 3131-8 du code de la santé publique prévoit que «si l’afflux de patients ou de victimes ou la situation sanitaire le justifient, le représentant de l’État dans le département peut procéder aux réquisitions nécessaires de tous biens et services, […]».
Il est donc possible d’envisager la réquisition, par le préfet, d’établissements d’enseignement supérieur.

Concernant les étudiants partant à l’étranger:
L’école devra s’assurer que l’étudiant a fait le nécessaire en lui demandant de fournir une attestation d’assurance complémentaire avant son départ couvrant les risques responsabilité civile, accidents vie privée et rapatriement.

Qu’entend-on par continuité pédagogique?
Il convient de maintenir au minimum une possibilité de contact avec les équipes pédagogiques et les étudiants pour leur permettre de réaliser des travaux personnels. Ce contact sera mis en œuvre à travers les modalités d’enseignement à distance. Il est donc impératif de recenser les ressources pédagogiques disponibles notamment en ligne et d’informer largement les étudiants et tous les personnels sur les modalités d’accès à distance. Il s’agit de veiller à ce que tous aient bien actionné leurs droits d’accès aux adresses électroniques mis à disposition par l’établissement afin de s’assurer d’une capacité de communication collective optimale et fiabilisée.

Quelles précautions convient-il de respecter avant la diffusion des cours en ligne?
Il convient de prendre en compte à la fois le caractère dérogatoire de la législation relative au droit d’auteur des enseignants-chercheurs découlant de l’indépendance que leur reconnait l’article L. 952 2 du code de l’éducation et leurs obligations de service statutairement définies. A cet égard, l’article 7 du décret du 6 juin 1984 (dans sa version qui entrera en vigueur le 1er septembre 2009) précise que les obligations d’enseignement des enseignants-chercheurs comprennent l’enseignement à distance. Toutefois la diffusion, sans l’autorisation de leur auteur, des cours des enseignants-chercheurs, par le biais des espaces numériques de travail (ENT), pourrait constituer une contrefaçon, sauf à avoir été prévue par le tableau de service individuel visé à l’article 7 du décret du 6 juin 1984. Afin d’éviter un tel risque, il pourrait être envisagé, soit de demander l’autorisation aux enseignants pour une telle diffusion, soit de la prévoir dans le tableau de service individuel. Un rappel sur l’interdiction de copier tout ou partie des cours mis en ligne, à moins d’y être autorisé par l’enseignant auteur et de respecter le droit au nom, pourrait utilement être effectué en direction des étudiants si des cours en ligne étaient dispensés.

Il est amusant que le point des droits d’auteur apparaisse dans un document consacré à une pandémie où l’on craint une forte mortalité.

En résumé: en cas de pandémie, je serai d’astreinte sur mon lieu de travail pour faire fonctionner les serveurs, les accès internet et filmer les professeurs qui feront cours seuls dans les amphis.

Comme d’habitude…

Bibliographie partielle:
www.pandemie-grippale.gouv.fr
Le site de l’OMS (WHO en anglais)
L’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé: INPES.

2*2*5*5*5

Ce billet est le 500e publié sur ce blog (et je ne compte pas les nombreux billets en mode brouillon…) depuis sa création en septembre 2006.

Il est donc temps, comme indiqué dans un billet précédent, de commencer à faire le ménage en supprimant certains anciens billets devenus complètement inutiles (comme le présent billet dans quelques temps par exemple).

Je vais également m’amuser à réécrire certaines anecdotes pour voir comment la même histoire peut être racontée avec quelques années de plus dans ma mémoire. Je laisserai les deux exemplaires en ligne pour pouvoir comparer.

Je remercie au passage tous les visiteurs de ce blog qui viennent de plus en plus nombreux, même quand je ne publie pas de billet. Merci également aux visiteurs réguliers.

J’en profite également pour remercie encore Maitre Eolas qui est l’un des premiers à m’avoir fait confiance sur la blogosphère. J’espère ne pas l’avoir déçu, hier, aujourd’hui ou demain.

J’ai de plus en plus de dossiers d’expertises judiciaires ouverts, aussi ai-je de moins en moins de temps à consacrer au blog.
Et les enfants n’attendent pas pour grandir.

Mais il n’y aura pas de vacances sur le blog de Zythom.
Pas cette année.
Cela va être le grand ménage 🙂
Et tans pis si cela recule d’autant la publication du 512e billet…

Matheux

En prenant le train ce dimanche, revenant de mon Nord natal, j’étais assis à côté d’un jeune. Nous formions un couple relativement étonnant: lui en sage pantalon chemisette, travaillant sur un carnet, et moi avec mon baladeur sur les oreilles et mes culottes courtes mon pantacourt.

Avec la discrétion qui me caractérise, je jette un coup d’œil en biais sur son carnet, avec l’air perdu de celui qui écoute de la musique les yeux mi-clos.

Et c’est avec stupeur que je constate que ce jeune pourtant bien mis était en train de couvrir son carnet d’équations mathématiques…

Tiens, me dis-je, d’habitude les matheux se font plus discrets. Ce n’est pas vraiment la mode d’afficher ce genre d’occupation plus complexe qu’un Sudoku niveau 9.

J’utilise ma technique du regard en biais avec les yeux dans les coins, qui m’a si bien servi lors de certaines interros dans ma jeunesse, et essaye de voir si je peux capter une démonstration ou deux. Las, aucun théorème n’arrive à remonter du fond de ma mémoire, pourtant parfois capable de faire rougir Donald Hebb.

C’est alors que, et quand j’y repense j’en suis surpris tant est légendaire ma timidité à adresser la parole à un inconnu, je lui dis: « il ne manquerait pas un signe « moins » là?

Il me regarde un peu surpris, regarde son carnet et entreprend une vérification rapide pour me répondre: « heu… Non, je ne crois pas. »

Je le regarde alors avec un air malicieux et lui dis: « en fait, c’était une plaisanterie. »

« Ah.  » me fait-il.

Mais la glace était brisée et je lui demandais ce qu’il faisait comme études.

« Je suis en math spé » me fait-il.

Et alors qu’un siècle nous sépare, un millénaire devrais-je dire, nous avons discuté entre taupins des difficultés des classes préparatoires, de la gestion du temps, et bien entendu de la beauté des mathématiques. Le temps est passé très vite jusqu’à notre destination finale. Nous nous sommes séparés et je lui souhaitais bonne chance pour ses concours.

Le lendemain, il me faisait face pour l’entretien de motivation du concours d’entrée à l’école d’ingénieurs où je travaille.

Cette fois, j’étais en cravate, et lui en costard…

Il est resté un peu surpris à la porte d’entrée de la salle.

Je lui ai demandé si l’oral de mathématiques s’était bien passé.

Il m’a dit que oui.

L’entretien de motivation s’est également bien passé.

Je lui ai quand même demandé pourquoi il ne l’avait pas révisé dans le train.

Il m’a dit qu’en classe prépa, on ne préparait pas ce type d’entretien, alors il s’était dit qu’il essayerait de se comporter le plus naturellement possible.

Exactement ce qu’il fallait faire.

Sécurité au soleil

Une mission professionnelle, c’est comme une mission d’expertise, cela se prépare consciencieusement et malgré tout cela comporte une part d’imprévu.

J’étais en déplacement sur Casablanca pour effectuer des tâches de mise à niveau du serveur de notre école marocaine. Le terrain était préparé par un stagiaire que j’ai pris pour trois mois. Il avait déjà ajouté les barrettes mémoires que je lui avais confiées le jour de son départ, testé le disque dur SAS acheté dans l’urgence et mis en place le petit NAS d’1To sur le réseau.

Ma mission consistait à étendre la capacité de stockage du serveur. La difficulté était de minimiser le temps d’arrêt du serveur.

J’envisageais l’intervention sous trois angles:

– clonage du serveur initial, extension des capacités disques par un RAID0, installation de l’hyperviseur VMware ESXi puis restauration de l’image clonée;

– installation de l’hyperviseur sur le nouveau disque (l’ancien étant mis de côté pour retour arrière), réinstallation du serveur à partir de zéro (Debian, samba, ntp, dns, dhcp et openvpn);

– ou faire l’impasse sur la virtualisation et simplement ajouter le disque dur dans le serveur.

La troisième solution étant la plus simple, mais n’offrant pas la possibilité d’installer d’autres serveurs virtualisés sur la même machine physique, elle fut écartée et gardée pour le dernier jour, au cas où nous n’arrivions à rien avec les deux premières.

Afin de nous donner le plus de chances possibles, je décidais le premier jour de sacrifier provisoirement un PC de la salle informatique pour y installer ESXi afin de faire des essais sur une machine de tests. Non sans avoir au préalable réalisé un clone de cette machine.

Avant mon arrivée, mon stagiaire avait vérifié qu’ESXi s’installait correctement sur le serveur cible en arrêtant celui-ci une demi heure pendant la pause déjeuner.

Toute l’intervention ne devait durer théoriquement qu’une journée, dont deux heures d’arrêt du serveur. L’informatique étant pleine d’imprévue, surtout au Maroc, j’avais prévu cinq jours.

Le premier jour le réseau électrique ne semble pas stable et la salle informatique où nous avons installé notre QG est sans électricité. Les utilisateurs sont content de me revoir (un an s’est passé depuis ma dernière venue). La journée passe en intervention diverses toutes aussi urgentes les unes que les autres.

Le deuxième jour, nous réalisons un clone du serveur en une heure à l’aide du logiciel Clonezilla et une sauvegarde par rsync sur le NAS à travers le switch giga nouvellement installé. Le temps que le rsync se termine, nous testons la restauration de l’image dans une machine virtuelle sur notre PC de tests. Le verdict tombe: il faut 20h pour que l’image s’installe. Trop long.

Le troisième jour, alors que la matinée commence à peine, je suis appelé par le gardien de l’école: un bruit suspect provient du tableau électrique. Une sorte de grésillement. Alors que tout le monde palabre pour savoir ce que c’est, je demande à ce que toutes les machines électriques soient éteintes: clims, PC, imprimantes, etc. Bon gré mal gré, tous s’exécutent. Je coupe le courant de l’école et ouvre le panneau électrique. Un début d’incendie commençait: une partie du plastique est noire et une partie des fils sont en train de fondre… Je demande à ce que l’électricien ayant installé le panneau soit appelé en urgence. Il interviendra dans l’après-midi (ce qui est d’une exceptionnelle rapidité au Maroc). Pendant ce temps, nous travaillons sur papier. Ceux qui disposent d’un ordinateur portable se plaignent de ne pas pouvoir imprimer et de ne pas avoir accès à internet. Le comportement des utilisateurs est universel. Je dors mal le soir, car je n’ai encore rien fait de décisif.

Le quatrième jour sera lui décisif. Nous utilisons le logiciel WMware de conversion P2V pour cloner « à chaud » le serveur et le transférer en tant que VM sur notre hyperviseur de tests. Un rsync est lancé pour sauvegarder les données du serveur sur le NAS réseau « au cas où ». Ensuite, le serveur physique est arrêté, le disque dur est ajouté, le RAID0 est constitué, détruisant ainsi toutes les données d’origine. Celles ci ont été sauvegardées sur l’image Clonezilla, sur l’image P2V sur notre hyperviseur de tests et sur le NAS via un rsync. Ceinture et bretelle (et sourire de la crémière:). Nous installons l’hyperviseur ESXi sur le nouveau disque ainsi constitué et décidons de transférer la VM depuis notre hyperviseur de tests. Le transfert démarre et, malheureusement est chronométré pour durer huit heures… J’entends déjà les utilisateurs râler.

A ce moment, je me souviens d’un produit gratuit permettant d’accélerer les transferts en mode fichier entre deux hyperviseurs vmware: Veeam FastSCP. Nous lançons l’installation et l’opération de copie. Celle-ci mettra deux heures, soit le milieu de l’après-midi. En fin d’après-midi, le serveur est prêt, les utilisateurs peuvent fermer leurs sessions sans perdre de données, ce qu’ils font. Ils sont soulagés et nous aussi.

Le vendredi sera consacré à l’installation d’un disque SATA d’1To dans le serveur pour pouvoir configurer un datastore confortable pour les données des différentes VM.

Le samedi pourra finalement être consacré à la visite de la mosquée Hassan II. Superbe.

Et le septième jour, Zythom se reposa rentra chez lui.

La semaine suivante, nous allions pouvoir installer sur ce serveur depuis la France une VM Windows 2003 serveur pour Active Directory, une VM Windows 2003 avec XenApp et l’antivirus centralisé Symantec Enterprise et une VM Windows XP pour pouvoir nous servir d’une console à distance sans monopoliser un PC physique duquel nous nous faisions déconnecter régulièrement par un étudiant pressé.

Mais cela, c’est une autre histoire.