La salle de contrôle

J’ai toujours rêvé d’aller dans l’espace. Ma jeunesse a été bercée par les premiers hommes sur la lune (j’avais 5 ans en juillet 1969) et nombreux étaient ceux qui pensaient alors que l’espace serait accessible au plus grand nombre en “l’an 2000”. Ayant atteint l’âge mûr sans voir le commun des mortels aller dans l’espace, j’ai tenté ma chance autrement, comme vous pourrez le constater si vous cliquez sur les différents liens présents dans ce billet.

En juin 2007, l’agence spatiale européenne a lancé une vague de recrutement de spationautes. Malgré mes chances infimes, et pour ne pas le regretter toute ma vie, j’ai postulé. J’en ai parlé ici-même. J’ai même fait 100 km pour trouver un médecin agréé JAR-FCL 3 Class 2, tel que demandé par le dossier de candidature… Mes chances n’étaient pas nulles, car je suis ingénieur généraliste, informaticien, spéléologue, sportif, bricoleur, marié avec trois enfants et prêt à vendre père, mère, femme et enfants pour un aller simple vers Mars. Je suis même enthousiaste pour y vivre dans une cavité à 1000 m sous la surface, à une pression atmosphérique et des températures acceptables et protégé des rayonnements solaires.

Je vous ai même déjà raconté mon voyage et ma vie dans de telles conditions…

Une fois mon dossier complet, en juin 2008, je me suis mis à rêver de plus en plus. Hélas, ma candidature n’a pas franchi la 1ère étape

J’ai ensuite essayé de participer à la mission “Mars 500”, mais sans plus de succès… Jusqu’au projet “Mars 2020” !!!

En attendant, je travaille dur pour devenir multimilliardaire et me payer un ticket de “touriste” spatial. Tout le monde n’a pas le talent du dessinateur Boulet pour être invité à un vol parabolique zéro G

Mais quand j’ai vu passer sur Twitter la possibilité d’être retenu pour un live tweet au centre spatial de Toulouse, je me suis dit: “pourquoi pas moi?” et j’ai tenté ma chance. Et là, bingo! j’ai été retenu parmi les 60 heureux élus.

La deuxième étape a été de convaincre les services communications de l’ESA et du CNES qu’il était possible de venir twitter sous pseudonyme sans que mon identité soit révélée ailleurs qu’à la sécurité de l’entrée du centre spatial. Je dois dire que l’organisatrice du tweetup s’est démenée pour moi et a parfaitement su adapter les procédures ESA/CNES pour me permettre de participer. Je tiens à la remercier Séverine Klein du CNES chaleureusement pour cela.

L’objet du tweetup était de réunir un groupe de geeks passionnés d’espace à l’occasion de l’amarrage du cargo spatial européen à la station spatiale internationale. J’avais déjà suivi en direct sur internet l’amarrage du 1er cargo européen dont j’avais brièvement parlé ici.

Cette fois-ci, le CNES et l’ESA proposaient aux participants sélectionnés de venir à Toulouse voir la salle de contrôle et assister à l’amarrage, étant entendu que chaque participant gère lui-même son voyage et son hébergement, et que les services comm s’occupent de tout le reste: accueil, autorisations d’entrée dans le centre spatial, connexion wifi, tables et rallonges électriques, buffets, cafés, etc.

Après plusieurs heures de route vers Toulouse, me voici garé devant le CNES avec une heure d’avance sur le rendez-vous. Bien sûr, en touriste passionné, je me suis mis à mitrailler avec mon appareil photo l’entrée du centre spatial avant d’être gentiment rappelé à l’ordre par les agents de sécurité de l’entrée qui m’ont montré avec calme tous les panneaux rouges vifs interdisant les photos. Ils n’ont pas rigolé quand je leur ai dit que je venais faire un live tweet de l’ATV et que j’allais prendre plein de photos à l’intérieur. Heureusement, le service comm est arrivé avant que je ne me retrouve en slip.

Tout le groupe de twittos était à l’heure et chacun s’est présenté rapidement aux autres, avec un micro et en anglais. Parmi les participants au tweetup, il y avait entre autres, des français, des allemands, des italiens, des espagnols, des américains, des brésiliens et des japonais. L’ambiance était très décontractées et surtout très… geek. J’avais chaussé mes lunettes spéciales “anonymat” pour les photos, et tout le monde venait me voir pensant à des lunettes de réalité virtuelle. Bonjour la discrétion 😉

La soirée s’est poursuivie avec des discours des pontes de l’ESA et du CNES. Le clou a été l’intervention du spationaute italien Paolo Nespoli qui nous a passionné avec ses anecdotes vécues à bord de la station spatiale internationale.

La nuit a été dense en activités, et d’autres que moi le racontent très bien. Un wiki a même été créé pour l’occasion.

Moi j’attendais avec impatience la visite du centre de contrôle. Je n’ai pas été déçu. Plutôt que des mots, je vous propose de découvrir toutes les photos que j’ai faites sur mon album flickr.

Quelques extraits:

La salle de contrôle

Gros plan sur le poste de la directrice de mission

POLAR: Flight Control and GNC Systems Monitoring

Ecran général de la salle de contrôle

Le spationaute italien Paolo Nespoli

A 7 mn de l’arrimage…

J’en ai encore plein les yeux, et la tête dans les étoiles 🙂

66 ans

C’est vrai que c’est difficile. Beaucoup plus difficile que je n’aurais pu l’imaginer. Mais j’ai encore quelques forces, et il faut que je profite des quelques moments de lucidité dont je dispose pour témoigner.

Tout a commencé pour moi quand j’ai été retenu comme finaliste lors des sélections pour l’expédition Mars 2020. La compétition était rude et personne n’aurait misé sur moi à cause de mes 56 ans. Pourtant j’ai été retenu dans le groupe des 10 finalistes de ce grand projet européen.

Lorsque nous avons été réunis pour le choix final, personne ne s’attendait à l’annonce qui allait nous être faite ce jour là: pour rattraper son retard immense sur les américains, et compte tenu de la compétition acharnée entre les deux blocs, l’Europe avait décidé que l’expédition vers Mars serait un vol sans retour pour une seule personne.

200 jours de vol spatial, un “atterrissage” sur Mars et une vie à terminer seul sur place.

Nous étions dix sélectionnés, il ne pouvait y avoir qu’un seul volontaire pour cette émigration… Nous avions un mois pour nous décider et donner notre réponse, mais dans ma tête, c’était déjà oui.

Les médias ont relaté dans les moindres détails tous les aspects de la mission: le vol et mes déboires avec les éruptions solaires imprévues, le choc de la redécouverte de la pesanteur. J’en ai aussi déjà raconté une partie ici même.

Le choix de mon mode de vie avait choqué beaucoup de terriens. Comment peut-on abandonner le ciel bleu de la Terre pour venir s’installer seul sur Mars au fond d’un gouffre de 1000 mètres de profondeur?

Mais surtout, comment expliquer l’abandon de sa famille sur Terre?

Maintenant que dix années ont passée, et que mes forces diminuent ainsi que ma raison, je prends le temps de regarder en arrière et de chercher des réponses.

Ma famille d’abord. Seules les personnes qui aiment vraiment peuvent comprendre que j’aime toujours ma famille et qu’elle m’aime aussi. La distance n’a pas tué notre amour et la séparation des corps n’a pas empêché les liens de perdurer. Point final. C’est déjà assez difficile de se parler devant plusieurs milliards de personnes. Heureusement, nous avons nos réunions hebdomadaires via notre réseau privé personnel.

La mission s’est révélée passionnante. Explorations, consolidations du camp de base, choix du camp de profondeur, aménagements, montage de la station. Tout le monde a pu suivre en direct (ou presque) avec effroi mon auto-opération des dents (j’avais pourtant été opéré de presque tout pour éviter ce genre de situation). Mais j’ai fait bien rire la Terre avec ma phrase lors de la dégustation de mon premier plat issu de mes plantations martiennes “un petit plat pour un homme, un plat de géant pour l’humanité”. Pour quelqu’un qui n’avait pas la main verte, mes travaux nourrissent maintenant un milliard de personnes.

Ce qui est plus difficile à vivre, c’est la maladie. Une détresse psychologique réactionnelle. Après toutes ces années passées sous terre, après tout ce temps à craindre la panne majeure définitive, à boire la glace accumulée en quantité quasi inépuisable au fond de ce gouffre. Mais au moins, cela me changeait des longues nuits à regarder aux tréfonds de l’âme humaine lors de mes expertises judiciaires informatiques, dans une vie antérieure. Pourtant, l’esprit a fini par craquer, et je n’ai maintenant que quelques heures de lucidité par jour avant de sombrer dans une léthargie contemplative. Dix ans, c’est très long.

Il s’en est passé des choses sur la Terre pendant dix ans. Il y en a eu des crises économiques, financières, politiques, écologiques et guerrières. Il a même été question plusieurs fois d’interrompre l’envoi des cargos automatiques qui alimentent en matériaux la station que je prépare pour les suivants.

Je sais depuis quelques jours, comme vous, qu’ils ne viendrons pas avant vingt ans pour des raisons budgétaires et politiques.

Je leur laisserai un petit mot.

L’ESA m’a tuer

Comme beaucoup de gens, j’ai été nourri dans l’espoir qu’un jour les portes de l’espace seraient un peu plus ouvertes que dans ma jeunesse. J’avais six ans lors du premier pas sur la Lune de Neil Armstrong, et malgré l’heure tardive pour un enfant, je me souviens très bien des images en noir et blanc de la retransmission en direct.

Je pense qu’une des raisons de mon choix pour le métier d’ingénieur vient de l’admiration que j’ai porté à cet homme surnommé Mister Cool par ses collègues pour son sang-froid, son calme et sa capacité à prendre la bonne décision. Tout le monde connait l’anecdote de son rythme cardiaque à 110 p/mn lors du décollage du monstre Saturn V.

Je dois une partie de ma carrière en informatique au docteur Chandra, concepteur de HAL9000, dans la scène du film 2010 où il réactive l’ordinateur. L’intelligence artificielle imaginée alors reste encore à construire, mais la force de cette évocation m’a marqué pendant des années.

Vous l’avez compris, j’ai rêvé d’aller dans l’espace. Jusqu’à proposer même d’y faire un aller simple… Jusqu’à postuler réellement pour devenir astronaute, pour finalement me faire jeter dès la première étape

Cela ne m’a pas empêcher de continuer de rêver.

J’ai donc décider de déposer un dossier pour la mission Mars 500, qui consiste à s’enfermer sur terre pendant 500 jours dans les conditions d’un voyage vers Mars.

J’ai rempli consciencieusement le dossier en ligne sur le site ad hoc.

Et je me suis imaginé démontrant mes capacités fantastiques ouvrant les yeux à des décideurs incrédules forcés de m’envoyer sur une vraie mission spatiale. Damned, mais comment a-t-on failli rater ce candidat?

Jusqu’à cet email:

Dear Mr [Zythom],
Thank you for your interest in the Mars500 programme. Unfortunately your profile does not meet our requirements, we can therefore not consider your application for our programme.
Kind regards,
[Darth Vader], MD, PhD
Directorate of Human Spaceflight (HSF-USL)
European Space Agency

L’ESA m’a tuer.

Mais mes rêves ont la peau dure.

Après tout, Neil Armstrong avait eu le mal des transports dans sa jeunesse.

Et puis, moi, je n’aurais pas cassé l’interrupteur d’allumage du moteur de décollage avec ma combinaison

Mais le temps passe.

Je les déteste


Je ne sais pas pourquoi, mais dès que j’ai appris leurs noms, je les ai aussitôt détestés:
1. Samantha Cristoforetti (Italie)
2. Alexander Gerst (Allemagne)
3. Andreas Mogensen (Danemark)
4. Luca Parmitano (Italie)
5. Timothy Peake (Royaume-Uni)
6. Thomas Pesquet (France).

Peut-être à cause de cela

Jaloux?
Mais PAS DU TOUT.

Un peu quand même
Par Mars, qu’ils me fassent rêver!

La fin d’un rève

Dear Mr [Zythom],

On behalf of the European Space Agency, I wish to thank you for your application and interest in joining the European Astronaut Corps.

I regret to inform you that after very careful consideration, it has been decided not to retain your application for the post of Astronaut. However, should you not object, we would like to keep your file on record for other career opportunities at ESA and contact you if a post which matches your profile should emerge.
[…]
On behalf of the European Space Agency, I wish you all the best for your further career.

Yours sincerely,

F.C. Danesy
Head, ESOC Human Resources Division

———————————————–
Suite aux commentaires, je mets ici la traduction (google, j’aime assez F.C.=Football Club):

Monsieur [Zythom],

Au nom de l’Agence spatiale européenne, je tiens à vous remercier pour votre application et de se joindre au Corps des astronautes européens.

J’ai le regret de vous informer que, après un examen très attentif, il a été décidé de ne pas retenir votre candidature au poste d’astronaute. Toutefois, si vous pas d’objection, nous tenons à garder votre dossier sur dossier pour d’autres possibilités de carrière à l’ESA et de vous contacter si un poste correspondant à votre profil doit apparaître.
[…]
Au nom de l’Agence spatiale européenne, je vous souhaite à tous le meilleur pour votre carrière.

Je vous prie d’agréer,

Football Club Danesy
Chef, ESOC Division des Ressources humaines

———————————————–
Ma réponse:

Cher Mr Danesy,

Je vous remercie de m’avoir fait rêver pendant ces dernières semaines en me permettant, ainsi qu’à tant d’autres, de postuler pour un poste d’astronaute à l’ESA.

Je suis déçu de ne pas pouvoir passer à l’étape suivante de la sélection, mais je peux vous assurer que je continuerai à regarder avec passion depuis la Terre les aventures des heureux élus qui poursuivront la conquête spatiale.

Et qui sait, verrai-je peut-être un être humain fouler le sol de Mars? Et en explorer ses gouffres

Cordialement,
Zythom

De ESA AstroSel

Dear [Zythom],

We would like to inform you that your application has been submitted successfully and in time. We will now begin our evaluation and contact you within the next six weeks.

Once submitted, you can check the status of your application by browsing your data file where you can see the sentence “Your application has already been submitted and can not be changed” on each data page. This indicates a successful closure of your database.

Kind regards,

European Space Agency

Please do not respond to this email.

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Jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien…

Une idée dont le temps est venu

L’ESA recrute des astronautes

1ère étape: trouver un médecin “certifié aviation” pour qu’il m’établisse le certificat médical me permettant de commencer le dépôt d’un dossier de candidature.

Bon, ça, c’est fait. Une demi-journée de congé, 100 km aller, 100 km retour, avec à la clef une bonne nouvelle, je suis en pleine forme et apte à la conduite d’un avion…

2e étape: remplir le dossier de candidature. Il me faut dérouiller mon anglais. Comment dit-on “expert judiciaire” en anglais?…

3e étape: attendre…

Et pendant ce temps là, je rêve un peu. Comment l’ESA peut-elle réussir à envoyer des hommes dans l’espace sans passer par les USA ou la Russie? La réponse est financière et les ingénieurs européens tout à fait capables…

LA question (à deux euros🙂 d’aujourd’hui est plutôt:

comment envoyer un homme sur Mars sans exploser les budgets?

Tous les articles que je peux lire sur le sujet tournent autour du concept d’un voyage de deux ans et demi: 6 mois pour l’aller, 18 mois pour attendre des conditions favorables pour pouvoir revenir et 6 mois pour le retour.

Imaginez qu’un homme soit volontaire pour un voyage de six mois confiné dans un petit vaisseau blindé contre les rayonnements mortels, volontaire pour risquer de s’écraser lors de l’entrée dans l’atmosphère, volontaire pour vivre loin des siens, volontaire pour tenter de survivre dans un milieu hostile, désertique, avec une espérance de vie extrêmement réduite.

Et c’est là qu’une idée m’est venue, la GRANDE idée:

pourquoi vouloir faire un aller/retour?

Pourquoi ne pas faire un aller simple?

Et trouver un volontaire pour survivre sans espoir de retour.

Un volontaire pour explorer Mars et y mourir.

Si je suis retenu pour être astronaute et si l’ESA envoie un homme sur Mars dans ces conditions d’ici 20 ans, j’aurais encore l’âge d’être ce volontaire.

Pour être le premier homme sur Mars.

Pour être le premier homme à surfer avec un Round-Trip Time (RTT) de 40 minutes…

Et être le premier à explorer les gouffres de Mars

Dommage que je sois déjà trop vieux…

Mais laissez moi rêver.

«Il y a une chose plus forte que toutes les armées du monde,

c’est une idée dont le temps est venu.»

Victor Hugo

Le DVD phénix

On ne connaît pas bien la durée de vie d’un support numérique de type DVD. Différentes études (plus ou moins partisanes) donnent un ordre de grandeur de 5 ans à 25 ans.

Ce qui est sur par contre, c’est que la qualité du support se dégrade dès sa sortie d’usine: “Les supports optiques et magnétiques comme les disques durs, les disquettes, les bandes magnétiques, les cédéroms et les CD-Rs sont instables de part leur composition. Ils se dégradent facilement et, comme tous les supports, se détériorent dès leur sortie d’usine.” (extrait de IFLA – Principes de conservation)

Se pose alors le problème de leur obsolescence: “La durée de vie technologique de tout support optique ou électronique et produit correspondant, y compris les logiciels, est un problème d’une importance capitale qui n’existe pas avec le microfilmage. Les matériels et logiciels informatiques changent rapidement, ainsi que les nouvelles versions qui apparaissent régulièrement. De plus, les technologies évoluent et les bibliothèques ne seront certainement pas capables d’utiliser à l’avenir les technologies d’aujourd’hui. Les matériels informatiques ne seront certainement plus fabriqués. Certains logiciels ne fonctionneront pas sur les nouveaux appareils. Cela signifie que dans 25 ans, les bibliothèques risquent de ne pas être à même de retrouver l’information enregistrée sur les supports optiques. Cette éventualité se révélera sûrement très problématique dans 100 ans. Pour résoudre ce problème d’obsolescence, il faudra transférer les copies de conservation des supports informatiques magnétiques et numériques dès que de nouvelles technologies seront normalisées.” (extrait de IFLA – Principes de conservation)

J’avais abordé ce problème dans ce billet: sauvegardez pour vos enfants, avec des réactions et retours d’expériences intéressants en commentaires.

Mais pourquoi donc avoir intitulé ce billet “Le DVD phénix”?
Vous allez bientôt avoir la réponse.

Auparavant, intéressons-nous de plus près à Phénix. Wikipedia nous donne une masse d’informations très intéressantes:
Phenix est un groupe français de Heavy metal formé en l’an 2000.
Phénix est un réacteur nucléaire de recherche du type réacteur nucléaire à neutrons rapides et à caloporteur sodium.
Dumbledore possède un phénix portant le nom de Fumseck.
Google nous apprend que le phénix est l’emblème des stomisés.

Mais quel rapport avec le DVD?
Et bien, j’ai écrit ce billet en prenant à rebours le cheminement internet que j’ai mené à partir de l’information suivante: le DVD envoyé sur Mars à bord de PHOENIX est gravé sur du verre de silice destinée à durer plusieurs siècles (millénaires?).

Avouez que si j’avais titré ce billet “Phoenix arrive sur Mars le 25 mai“, vous n’auriez pas lu jusqu’ici…

J’alimente donc ma rubrique “questions à deux euros” avec les sujets de dissertation suivant destinés à mes étudiants:
– Phoenix Lander amarsira-t-il correctement le 25 mai?
– Nos descendants auront-ils toujours le lecteur adapté au DVD en verre de silice?
– Nos descendants auront-ils notre niveau de technologie?
– Aurons nous des descendants?