Blog papier

Le problème avec ce blog, c’est que plusieurs de mes amis, ainsi que mes parents, n’ont pas d’ordinateur, ni d’accès à internet.

Et ces personnes comptent pour moi.

Alors, pour leur montrer de quoi leur grand fils chéri est capable (ça, c’est pour mes parents :), j’ai décidé de recopier ce blog pour en faire un livre…

Pas de panique, à toi oh lecteur fidèle (il y en a bien une cinquantaine!). Le blog ici présent continue, les articles déjà écris resteront en ligne, et Zythom n’a pas (encore) pris la grosse tête. Il n’y a pas d’ailleurs de raison de prendre la grosse tête: je n’ai pas le talent des Eolas, Jules, Paxatagore et autres…

Seulement voilà, j’ai découvert Lulu.
Non, pas l’une des stars du 3615, mais lulu.com

Alors ce dimanche, puisque j’étais levé à l’aube (c’est ça d’avoir des enfants qui ont des activités sportives), j’ai écris un livre. Cela m’a pris une demi-journée.

Bon, évidemment, je ne m’appelle pas Dumas ou Zola, mais voici comment j’ai procédé:

1) Transfert de l’ensemble des billets du blog dans une base de données
2) Transfert des billets de la base de données vers un fichier texte, dans l’ordre chronologique
3) Téléchargement d’un modèle word depuis lulu.com (j’ai choisi le format poche)
4) Copier/coller du contenu du fichier texte dans ce modèle
5) Choix des billets
6) Mise en forme et transformation des liens en notes de bas de page (c’est ce qui m’a pris le plus de temps)
7) Transfert du fichier word (mon « manuscrit »!!!) vers lulu.com
8) Choix du titre et de la couverture.

J’ai ensuite commandé un exemplaire pour vérifier le résultat.

La suite dans quelques jours.
Vous pourrez alors commander ce blog sous forme de livre.
Pour quoi faire? Caler une armoire, offrir à votre pire ennemi, ou allumer votre barbecue. Ou placer en bonne place au milieu de votre bibliothèque, lire avec un sourire en coin dans le métropolitain, frimer auprès de vos amis en disant: j’y étais!

Dans tous les cas, cela flatte mon égo sur-dimensionné et j’ai passé un très bon dimanche après-midi à tenir un bureau de vote.

PS: je n’ai évidemment conservé aucun commentaire, ceux-ci étant la propriété de leurs auteurs. Dommage, j’aurais bien aimé en encadrer certains.

La voix de la France

J’avais été ému par les applaudissements des représentants des nations présents à l’ONU lors de ce discours de Dominique Galouzeau de Villepin.

Je n’en ai pas trouvé la version vidéo en français sur internet (il y a bien la version anglophone, mais bon).

Remémorez vous la tension pré-guerrière de l’époque, imaginez vous devant les caméras du monde entier en train de lire ce texte, au nom de la France:

Dans ce temple des Nations Unies, nous sommes les gardiens d’un idéal, nous sommes les gardiens d’une conscience. La lourde responsabilité et l’immense honneur qui sont les nôtres doivent nous conduire à donner la priorité au désarmement dans la paix.

Et c’est un vieux pays, la France, d’un vieux continent comme le mien, l’Europe, qui vous le dit aujourd’hui, qui a connu les guerres, l’occupation, la barbarie. Un pays qui n’oublie pas et qui sait tout ce qu’il doit aux combattants de la liberté venus d’Amérique et d’ailleurs. Et qui pourtant n’a cessé de se tenir debout face à l’Histoire et devant les hommes. Fidèle à ses valeurs, il veut agir résolument avec tous les membres de la communauté internationale. Il croit en notre capacité à construire ensemble un monde meilleur.

Applaudissements.

Vingtenaire

J’ai toujours révé d’aller sur Mars.

C’est vrai qu’au fur et à mesure que le temps passe, mes chances s’amenuisent. J’arrive pourtant à développer encore un argumentaire (lire ce billet).

Mais quel âge aurais-je si je vivais sur Mars?

C’est une question parfaite pour ma rubrique « Questions à deux euros« …

Bon, d’abord, combien de jours mets Mars pour tourner autour du soleil?

Une rapide recherche sur google me renvoie vers wikipedia qui m’indique que « La durée d’une année sidérale martienne (le temps mis par la planète pour effectuer une révolution autour du Soleil) est d’environ 686,98 jours solaires terrestres. »

Bien.

Le jour solaire terrestre étant pile poil égal à 24h, il suffit donc de compter le nombre de jours écoulés depuis ma naissance et de diviser par 686,98.

Ok.

Comment calculer le nombre de jours écoulés depuis ma naissance?

Il suffit d’ouvrir son tableur favori et d’inscrire la date d’aujourd’hui dans une case, la date de naissance dans une autre et de faire la soustraction entre les deux cases. C’est aussi simple que cela…

Et bien devinez quoi: je n’ai pas encore trente ans !!!

Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Mesure_du_temps_sur_Mars

Comptez deux aspirines et trois heures…

En vrac

Mon cédérom de démarrage vivant préféré (HELIX) ne reconnait pas mon nouveau Dell 9200… Aussi me voici bien aise d’avoir une excuse pour tester d’autres cédéroms d’analyses (Forensic Live CD):

DEFT v2.0 (Digital Evidence & Forensic Toolkit) de Stefano Fratepietro dont la dernière version date du 28 mai 2007. C’est un cédérom basé sur la distribution Kubuntu. Entre autres choses, il contient le kit « Sleuth » avec son frontal « Autopsy ».

J’ai trouvé un site qui surveille gratuitement vos sites internet:
host-tracker.com Cela me permet à peu de frais de surveiller mes principaux sites internet.

Je n’arrive toujours pas à installer XEN sur ma nouvelle machine…

Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie !
N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers
Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ?

Nous sommes aujourd’hui le 05/06/07… Ah la magie des nombres ! Je n’aime rien tant que le moment où mon réveil digital affiche 11H11…

Et c’est aujourd’hui l’anniversaire de ma fille ainée:
BON ANNIVERSAIRE !!!

L’âge d’or est devant nous…

A quoi voit-on que l’on prend de l’âge? Quand on commence à se souvenir d’une époque où l’on était plus mince, plus forts, plus vifs ? Quand nos articulations ne craquaient pas ? Quand on s’aperçoit qu’avant nous pouvions faire plus de chose en se fatiguant moins vite ?

Non!

Quand on commence à dire que c’était mieux avant.

Et cette vision de nos propres capacités s’étend généralement à la société: peu importe à quoi elle ressemblait du temps de notre jeunesse, c’est comme cela qu’elle devrait être, et tout changement survenu depuis lors est considéré comme une dégradation, une dégénérescence, une abomination.

Et puis, notre mémoire, qui n’est pas infaillible, a tendance à idéaliser le passé, à gommer les soucis et les frustrations, à amplifier les joies, tout cela encore enjolivé par le prisme de l’histoire qui met invariablement l’accent sur l’héroïsme, la détermination inébranlable et les vertus civiques, tout en passant sous silence les lâchetés, la corruption et l’injustice.

N’est-ce pas vrai jusque dans le domaine informatique ? Vous qui baignez depuis dix ou vingt ans dans la technologie, ne vous arrive-t-il pas de songer avec nostalgie à l’âge d’or ? De vous plaindre que les systèmes d’exploitation sont moins bons que dans le temps, de rêver à la simplicité des programmes du temps passé ?

« Quand j’utilisais WordStar sur mon TRS 80 avec 48 Ko de mémoire vive et mon lecteur de disquette, je rédigeais mes rapports de 50 pages avec moins de problèmes qu’aujourd’hui »

Avez-vous réessayé les programmes ou les jeux électroniques favoris qui ont illuminé votre enfance sur votre ordinateur d’alors ? Vous souvenez vous des heures passées devant un écran noir et blanc (noir et vert) à jouer au tennis avec une barre verticale servant de « raquette » et une balle carrée qui faisant « bong » avant d’accélérer inexorablement ?

Je viens de refaire une partie de tennis de ce type, et bien c’est NUL ! Je n’ose même pas montrer ce jeu à mes enfants en leur expliquant la larme à l’oeil que mes parents devaient m’en limiter l’usage…

Nous utilisons aujourd’hui des ordinateurs dont les informaticiens d’il y a vingt n’ont pas osé envisager dans leurs rêves les plus fous. Chaque mois, chaque jour, un nouveau concept technologique sort des ateliers ou des laboratoires dans le monde entier. Nos enfants, nos étudiants maitrisent des technologies de façon naturelle et banale que nous avons admirées lors de leurs sorties.

J’ai la chance de travailler dans une école d’ingénieurs au contact de jeunes ayant entre 17 ans et 23 ans. Demandez leur s’il faut autoriser l’usage d’une calculatrice pour un examen en lieu et place d’une règle à calcul.

Eux dont le téléphone est relié à Internet…

Devons nous craindre de voir le ciel nous tomber sur la tête, la technologie prendre le pas sur nos compétences et nous envoyer ringardiser une étagère de musée ?

Nous vivons une époque exaltante où des idées qui affolaient les lecteurs de science fiction sont devenues réalités ou sont en passe de l’être. Cela ne rend pas l’Homme meilleur, mais je suis persuadé que l’apparente complexité du monde actuel prépare un avenir meilleur. Nous devons contraindre nos neurones à suivre le rythme, rester dans la course et si possible en tête. Loin d’être les fainéants qu’ils veulent paraitre, les informaticiens sont les ingénieurs les plus dynamiques.

Et pourquoi pas ? L’âge d’or de l’informatique est devant nous.

PS: une partie importante de ce billet est inspirée d’un article d’Isaac Asimov lu dans « Mais le docteur est d’or » et dont le titre est repris ici.

PS2: C’est vrai qu’avant j’avais des abdos plats et fermes…

It’s raining CATs and dogs…

J’ai mon CAT !

Non, pas un Centre d’Aide par le Travail, mais un beau Certificat d’Aptitude au Tir…

En clair, je suis artificier…

En plus clair, je suis apte à faire sauter des explosifs.

« Pour quelle raison? », allez-vous me dire.

Mais parce que je pratique pratiquais la spéléologie à un niveau tel qu’il fallait commencer à envisager le pire: la sortie sur civière.

Et dans certains gouffres, une civière, cela ne passe pas.

Il faut alors choisir entre:

– faire passer le blessé en vrac malgré ses fractures (boules QUIES obligatoires);

– laisser le blessé où il est, et amener l’hôpital par petits morceaux (prévoir une bonne réserve de morphine, la reconstruction d’un bloc opératoire dans un boyau souterrain sans abimer la nature demandant un certain temps;

– abimer la nature sans tuer le blessé, ni les secouristes (et si possible sans refermer le gouffre).

Le meilleur moyen pour agrandir un passage souterrain loin de toute civilisation (pas d’électricité, pas de compresseur, pas de téléphone portable, par d’accès internet ;), et bien, c’est d’utiliser des explosifs.

Aussi, quand on m’a demandé de participer à l’équipe de secours spéléo de ma région, n’étant plus dans la force de ma jeunesse, j’ai choisi l’option BOOM, et j’ai passé mon CAT:

Le Certificat d’Aptitude au Tir est obligatoire pour certaines professions, comme par exemple pour l’exploitant de carrières. C’est d’ailleurs dans une carrière que j’ai effectué une semaine de stage intensif pour obtenir ce diplôme.

La semaine de stage se termine par un examen théorique ET par une épreuve pratique qui consiste à faire exploser une partie de la carrière: chaque stagiaire dispose d’un trou large de 10 cm, et profond d’environ 10 mètres dans lequel il place les explosifs (amorce de dynamite avec détonateur + mélange explosif) et relie son détonateur au système de mise à feu (l’exploseur).

J’ai eu la chance d’être désigné pour actionner l’exploseur, déclenchant ainsi un tir de carrière contenant 1000 fois plus d’explosifs que je ne ferai jamais sauter sous terre (où l’on utilise des micro charges).

Nous avions appris en cours qu’il faut garder la bouche ouverte au moment de l’explosion pour éviter une surpression au niveau des tympans.

Nous avions également étudié la possibilité d’un « coup de canon ». C’est un phénomène qui se produit quand l’un des trous rempli d’explosif agit comme un canon et expulse toute la roche environnante en l’air.

J’ai eu droit à un « effet canon ».

J’étais donc là debout, la bouche ouverte, les yeux écarquillés par le spectacle magnifique de explosion colossale que j’avais déclenchée, observant la nuée de petits points montant dans le ciel pendant que les instructeurs se ruaient sous le bulldozeur situé près de nous…

Je suis resté seul, bien droit sous mon casque.

J’en ai gardé un souvenir exaltant, ainsi qu’une cicatrice dans le dos quand les pierres ont commencé à pleuvoir autour de moi.

Toi aussi mon fils !

Toi aussi mon fils !

Tu quoque, mi fili!

Et tu, Brute!

Le saviez-vous? Jules César, dans l’hypothèse où il a effectivement prononcé cette phrase, l’aurait exprimé en grec :«kai su, teknon» (même toi, mon enfant!), langue des élites romaines.

Si je fais ainsi étalage de ma culture googlesque, c’est simplement parce que mon ignorance me fascine et pour vous narrer la petite mésaventure qui m’est arrivée il y a peu, et qui n’intéressera que moi:

Mon ordinateur est toujours ouvert à tous les vents puisque j’y branche et débranche toutes sortes d’appareils plusieurs fois par expertise. Même la façade est démontée pour pouvoir y mettre mon boitier USB de lecture de disques durs IDE.

J’ai donc sur ma table de travail une machine dénudée particulièrement inesthétique, mais dont tous les voyants, leds et autres loupiotes clignotent à qui mieux mieux dans la pénombre de mon bureau.

Tout ceci est tentant pour des petites mains curieuses.

J’étais concentré sur un travail particulièrement difficile (la lecture d’un billet du carnet de Pikipoki sur la gestion du stress si mes souvenirs sont bons), quand ma fille ainée est entrée dans mon bureau pour discuter avec moi.

Pendant la discussion, elle me montre une lumière en disant « ah c’est joli ça », et sans que je n’ai le temps de réagir, appuie dessus.

Il s’agissait du bouton d’arrêt du PC.

La bouche ouverte, j’ai regardé ma machine se mettre à entamer sa procédure de « shutdown » et s’arrêter.

Une saisie d’image était en cours depuis 3h.

Un article de ce blog était en cours de rédaction sans avoir été « enregistré en mode brouillon » (en mode web 2.0 cela veut dire « circulez y a plus rien à récupérer »).

kai su, teknon

Deux vies

A ce moment précis de mon existence, j’ai la chance de n’avoir tué personne: ni accident mortel, ni meurtre parfait.

J’ai même la fierté de pouvoir dire que j’ai sauvé deux vies:

– Lors d’une sortie spéléo, un copain et moi explorions pour la première fois un gouffre bien connu. Nous étions face à un passage particulièrement étroit que nous pensions franchissable. D’ailleurs nous voyions clairement un vaste puits derrière l’étroiture, preuve à nos yeux que nous étions sur la bonne voie. Mon camarade s’est engagé dans la faille en se faufilant, jusqu’à se trouver complètement coincé.

Le cauchemar de tout spéléologue.

En cherchant à se dégager, il a même perdu le sac d’équipement qu’il portait et que nous avons entendu se fracasser plusieurs dizaines de mètres plus bas. Spectateur impuissant derrière lui, j’entendais au son de sa voix que la panique commençait à monter. Sur le ton de la plaisanterie (et pourtant je n’en menais pas large), je lui dis qu’il ne se fasse pas trop d’illusion sur mon compte, car j’allais entreprendre de le déshabiller. En passant un bras au travers de l’étroiture, j’ai réussi à lui retirer tout son équipement, ses bottes, son baudrier et sa combinaison. Ainsi allégé, il a pu se contorsionner pour reculer et se sortir de ce mauvais pas… Le vrai chemin était en fait quelques mètres plus haut et contournait cette faille impénétrable. Il ne nous restait plus qu’à bricoler les quelques cordes qui nous restaient pour aller chercher le sac perdu qui contenait tout le matériel prévu pour la suite (dont notre repas)…

1 – 0

– ma fille ainée s’étouffait avec un bonbon donné à l’entrée du supermarché par un Père Noël. Sans paniquer, l’esprit clair et froid, je me suis placé derrière elle et j’ai violemment comprimé son ventre à deux mains. Le bonbon coincé dans sa gorge a été propulsé loin dans le rayon et elle s’est mise à respirer normalement. J’ai immédiatement ri avec elle pour dédramatiser l’évènement et nous avons continué les courses tous les deux tranquillement (ce n’est pas si souvent que je fais les courses, mon réfrigérateur se remplissant tout seul comme par enchantement… La magie du mariage sans doute). Ce n’est que quelques minutes plus tard que mes nerfs ont lâché et que j’ai laissé couler quelques larmes. Imaginez la scène: un homme larmoyant poussant un caddie avec une enfant réclamant un nouveau bonbon…

2 – 0

Je sais, c’est très mal de s’auto glorifier, mais je suis TRES FIER d’avoir sauvé deux vies.

A voté !

Pour la première fois de ma vie, je vais tenir un bureau de vote !

Bon d’accord, je ne serai qu’un simple assesseur, mais j’ai déjà assisté à une réunion d’information à la mairie pour comprendre le déroulement d’une élection « vue de l’intérieur ».

Déjà, c’est assez compliqué. Il suffit de lire ceci pour avoir une idée du déroulement des opérations.

Mais là où ma crainte grandit, c’est lorsque je commence à entendre parler de machines à voter électronique.

Mon sang d’informaticien ne fait qu’un tour !!!

Pourquoi changer un système qui fonctionne bien, avec toutes les sécurités possibles et la meilleure fiabilité ? Pourquoi y introduire l’opacité d’un système électronique que le citoyen lambda ne pourra plus contrôler ? Ce billet de Bertrand Lemaire a déjà détaillé quelques uns des problèmes soulevés…

Moi, j’aime bien la table de décharge, l’isoloir, l’urne transparente et les registres papiers. N’y touchez pas !

Mars et ca repart

Vous connaissez ma disponibilité pour un voyage vers Mars.

Et bien, je découvre avec stupeur que l’ESA s’est lancé dans une simulation sans m’en avoir parlé !!!

Bon, d’abord, je maintiens que ce n’est pas comme cela qu’il faut procéder: ENVOYEZ MOI TOUT SEUL. Comme ça, pas de problème de conflit, pas de jalousie, pas de déchirement pour savoir qui marchera sur Mars le premier.

Seule condition: une liaison à Internet avec accès téléphonique illimité et télévisions. C’est pour mon blog…