2*2*5*5*5

Ce billet est le 500e publié sur ce blog (et je ne compte pas les nombreux billets en mode brouillon…) depuis sa création en septembre 2006.

Il est donc temps, comme indiqué dans un billet précédent, de commencer à faire le ménage en supprimant certains anciens billets devenus complètement inutiles (comme le présent billet dans quelques temps par exemple).

Je vais également m’amuser à réécrire certaines anecdotes pour voir comment la même histoire peut être racontée avec quelques années de plus dans ma mémoire. Je laisserai les deux exemplaires en ligne pour pouvoir comparer.

Je remercie au passage tous les visiteurs de ce blog qui viennent de plus en plus nombreux, même quand je ne publie pas de billet. Merci également aux visiteurs réguliers.

J’en profite également pour remercie encore Maitre Eolas qui est l’un des premiers à m’avoir fait confiance sur la blogosphère. J’espère ne pas l’avoir déçu, hier, aujourd’hui ou demain.

J’ai de plus en plus de dossiers d’expertises judiciaires ouverts, aussi ai-je de moins en moins de temps à consacrer au blog.
Et les enfants n’attendent pas pour grandir.

Mais il n’y aura pas de vacances sur le blog de Zythom.
Pas cette année.
Cela va être le grand ménage 🙂
Et tans pis si cela recule d’autant la publication du 512e billet…

Il y a des jours comme ça

Quinze jours auparavant:

Ma grande fifille a cassé son téléphone portable. Elle vient me voir et papillonne des yeux en m’expliquant qu’il a quand même duré deux ans. Je grommelle un peu, lui explique que l’argent ne pousse pas sur les arbres, bref, je joue un peu au vieux con, parce que cela fait parti de l’éducation et qu’elle attend aussi un peu cela de moi.

Pour faire court, je pars en quête d’un nouveau téléphone ou d’un nouveau forfait plus avantageux avec téléphone.

Je vais sur le site Orange.fr et essaye de savoir s’ils proposent de changer son mobile et si oui vers quel modèle et à quel prix. La rubrique « changer son mobile » m’envoie vers la page « Ce service est momentanément indisponible ».

Deux jours plus tard:

Je retente l’opération: la rubrique est revenue. Avec les points accumulés, je lui trouve un téléphone que l’on peut obtenir dans le cadre de son forfait pour une somme symbolique.

« Mais Papa, tu n’y penses pas, il est… moche. Toutes mes copines vont se moquer de moi. »

Bon, c’est vrai qu’il est un peu vert fluo et qu’il ne casse pas des briques. Je grommelle un peu pour la forme et lui demande de m’aider à chercher un téléphone.

Elle sait ce qu’elle veut: rose, avec clavier escamotable, pas de clapet, non tactile parce que trop fragile, si possible avec SMS illimités. J’ai échappé à l’aïe-phone loin de mon budget de 50 euros.

Nous tombons d’accord sur un nouveau forfait, moyennant quand même une augmentation de 33% par mois (de 15 euros à 19,90) associé à un joli téléphone rose (pour neuf euros). Je suis parfois un papa gâteaux.

Par principe, je la laisse un peu mariner sans téléphone pendant quinze jours (je suis aussi un papa peau de vache).

Hier:

Muni de ma carte bancaire, je retourne sur le site bouyguestelecom.fr et j’obtiens le message suivant dès la page d’accueil:

« Erreur d’encodage de contenu
La page que vous essayez de voir ne peut être affichée car elle utilise un type de compression invalide ou non pris en charge.
* Veuillez contacter le webmestre du site pour l’informer de ce problème. »

Tiens, le site n’est pas compatible avec Firefox nouvelle version (fraichement installé sur mon poste). Comme je n’ai pas le temps (ni le courage) d’essayer de contacter le webmestre, je passe par le cache de google pour sauter la page d’accueil du site et atterrir directement sur les pages concernées où j’arrive à retrouver l’offre et le téléphone.

Je commence à remplir le formulaire en ligne:

– Nom, prénom, adresse: OK

– Date de naissance: tiens pourquoi? Bon OK

– coordonnées bancaires: Ah? J’attrape mon vieux chéquier et y dégotte un RIB…

– Souhaitez-vous conserver votre numéro actuel: Oui

– merci d’entrer le code RIO de votre ancien mobile: ???

Le RIO (qui n’a rien à voir avec les Rames Inox Omnibus chères à la SNCF) est le Relevé d’Identité Opérateur, identifiant unique attaché à chaque contrat de téléphonie mobile en France.

Bien. Comment dois-je faire pour obtenir le RIO en question? Une aide bienvenue sur le site m’informe que je dois téléphoner au numéro 527 pour Orange.

Je téléphone aussitôt et j’entends une voix suave qui m’indique la chose suivante: « Ce service est ouvert de 7h à 22h ». Je regarde ma montre: il est 22h20…

Aaarrg, tout ça pour rien.

Aujourd’hui:

Depuis mon lieu de travail, à la pause déjeuner, je me connecte sur le site bouyguestelecom.fr et reremplis tout le formulaire (code banque, code guichet, num téléphone, adresse,…) jusqu’au fatidique RIO.

Je décroche mon téléphone et j’appelle le 527.

« Le numéro demandé n’est pas attribué »

Pourtant, hier, j’avais un disque au téléphone!

J’essaye depuis mon téléphone portable personnel SFR:

« SFR Bonjour, le service demandé n’existe pas »

Ah. Peut-être qu’il faut utiliser un téléphone Orange. J’utilise alors mon téléphone portable professionnel:

« Désolé. Vous n’êtes pas autorisé à accéder au service »… Mon sourire se crispe.

Une petite recherche sur internet semble me confirmer qu’il faut appeler ce service depuis le téléphone portable concerné par le contrat. Oui, mais moi il est en panne!

Mon moral est au plus bas, ainsi que mon indice de confiance technophile.

Une dernière tentative avant de sombrer: j’appelle le service client Orange au 3670 avec ma ligne fixe.

« Bonjour, je m’appelle Zelda Zorg que puis-je pour votre service ».

Je lui explique cordialement.

Elle me donne le RIO du contrat de ma fifille.

Je termine de remplir le formulaire.

Je commande le nouveau contrat.

Je croise les doigts pour qu’il soit livré entier, que la ligne continue de fonctionner, que l’ancien contrat soit résilié, que le nouveau fonctionne, que le numéro soit toujours actif, que le mobile envoyé soit le bon, que la couleur rose plaise encore à ma grande fille…

Le soir même, ma tendre et chère épouse passait mon téléphone professionnel à la machine à laver (programme long avec essorage rapide). Comme je dis souvent, seul celui qui ne fait rien ne commet jamais d’erreur.

Il y a des jours comme ça.

Trois jours

J’ai conscience que beaucoup de lecteurs de ce blog viennent pour y lire des anecdotes sur le monde de l’expertise judiciaire. C’est mal connaître l' »esprit » de ce blog: j’y confie tout ce qui me passe par la tête ou presque et entre autre chose des anecdotes pour ma famille et mes amis. J’ai décidé d’inaugurer une nouvelle rubrique dans la catégorie « privée »: des anecdotes sur mon service militaire. A petite dose.

Je n’ai jamais vraiment aimé l’armée, mais j’ai toujours trouvé qu’elle représentait un mal nécessaire, un passage obligatoire qu’il fallait prendre du meilleur côté possible. Évidemment, maintenant que le service militaire n’est plus obligatoire, cela fait un peu « vieux papy ». Mais il fut un temps pas si lointain où pour tous les garçons qui atteignaient 18 ans, la question militaire devenait incontournable.

Les trois jours

Dans mon lycée, les pires légendes couraient sur ces fameux trois jours de casernement: les lits étaient sales, les douches collectives malodorantes, il fallait se lever à cinq heures du matin pour passer son temps à attendre…

Déjà, la plupart du temps, les trois jours n’en duraient qu’un seul. En tout cas, ce fut le cas de tout ceux qui m’accompagnaient. Arrivés le matin, nous avons commencé par des tests de logique: une heure à cocher des cases en courant contre la montre. Mes amis redoublant m’avaient prévenu: tu ne finiras pas le questionnaire. Il faut essayer de répondre juste au maximum de questions.

On nous a fait ensuite patienter une heure le temps pour les appelés de procéder à la correction.

Munis de nos résultats, nous voici en train de poursuivre le parcours fléché vers étape suivante: la visite médicale.

Je ne suis pas quelqu’un qui fait les premiers pas quand je ne connais personne. J’étais donc un peu isolé parmi la dizaine de petits groupes qui s’étaient formés alentour. Un gars plutôt rondouillard s’approche de moi et me demande si je sais où il faut aller pour la suite. Je lui réponds qu’il suffit de suivre les énormes flèches et de lire les indications. Pas rassuré pour autant, il me demande la note que j’ai obtenu aux tests. Je lui réponds discrètement: j’ai eu 20. Il me regarde avec des yeux tous ronds: quoi! A ben ça alors. Moi j’ai eu 7 et j’aurais voulu travailler comme cuisinier. Ils m’ont dit qu’il fallait avoir au moins 10 pour s’engager.

Je compatis avec lui. Il me suivra toute la journée, se méfiant des flèches et des indications, préférant suivre mon 20 plutôt que son bon sens à lui. Je ne sais s’il a eu raison.

La visite médicale est un grand classique. Nous voici dix alignés face à un mur sur lequel sont accrochés dix urinoirs. Au commandement, nous avançons avec notre flacon de verre vide pour le remplir. Quelques minutes ensuite, nous nous reculons avec notre verre de liquide chaud à la main. Sauf mon camarade d’infortune qui, tout rouge, annonce d’une petite voix qu’il n’a plus envie, ayant cédé à un besoin naturel quelques instants avant la visite médicale. L’appelé de service lui explique qu’il doit pouvoir fournir quelques gouttes en se forçant un peu… Ce qu’il fera avec grandes difficultés et moultes soupirs.

Puis vient l’examen de l’acuité visuelle. Nous sommes en file indienne. Je suis juste derrière mon camarade cuisinier. Lorsque le médecin lui demande de se cacher l’œil droit, je le vois mettre sa main sur l’œil droit et appuyer fortement dessus tout en lisant les lignes de caractères. Quand le médecin lui demande de faire la même chose avec l’autre œil, son œil droit était devenu incapable de lire quoi que ce soit… Le médecin haussa les épaules et cria: suivant! Je prie bien garde à placer ma main devant mon œil. On apprend toujours des erreurs d’autrui.

Tous les futurs appelés ayant eu au dessus de 15 aux tests de logique devaient passer un autre test que j’attendais avec impatience: le test de morse. Nous allions passer une heure à nous entrainer à apprendre à reconnaitre trois lettres, I N et T[1]. L’entrainement consistait à suivre les indications fournies dans les hauts parleurs par une bande magnétique. Chaque époque a ses NTICE. Passé l’heure d’entrainement, l’épreuve proprement dite commençait. Mes amis m’avaient prévenu: la grille des réponses comportait des groupes de cinq lettres à remplir. Les hauts parleurs allaient passer les sons morses à un rythme initial très lent, puis accélérer sensiblement jusqu’à soutenir un rythme tellement rapide qu’il était impossible pour un débutant de le soutenir. Le truc consistait alors à sauter les groupes de cinq lettres non reconnues et d’essayer de grappiller des points en saisissant au vol quelques groupes de lettres. Résultat: 20 🙂

C’est probablement pour cela que j’ai ensuite effectué mon mois de classes dans les transmissions. Cela ne peut pas être un hasard…

PS: Je n’ai jamais su ce qu’était devenu mon camarade morpion du jour des trois jours. S’il me lit ici, qu’il sache que si j’avais l’air sur de moi, j’étais également un peu perdu. J’espère qu’il a trouvé le bonheur qu’il méritait.

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[1] INT, c’était également le nom d’une grande école d’ingénieurs: l’Institut National des Télécommunications. Un hasard??

Gratuité sur Internet

Avec l’accord de son auteur(que je remercie), je publie ici un commentaire de tschok sur le billet du blog « La Plume d’Aliocha » intitulé « Vraiment morte l’Hapodi?« . Je ne suis pas sur que se faisant, je respecte les us et coutumes des blogs, mais je trouve l’idée exposée intéressante et je n’aurais pas mieux dit.

Si vous avez des commentaires à faire à son auteur, le mieux est de les publier chez Aliocha.

Vous voyez, mon blog me sert également de bloc-notes…

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Vous confondez gratuité dans le cadre d’un rapport marchand et gratuité dans le cadre d’un rapport non marchand.

Quand je suis invité à diner chez des amis, le repas est gratuit dans le cadre d’un rapport non marchand. Si je consomme le même repas dans un restaurant qui offre ce soir là à ses clients l’apéritif, l’apéritif est gratuit dans le cadre d’un rapport marchand.

Dans le premier cas, il ne s’agit pas d’un modèle économique. Dans le second il s’agit d’un modèle économique qui ne fait pas payer à celui qui le consomme le produit offert, ce qui ne signifie pas que ce produit ne coûte rien, ni qu’il ne rapporte rien. Simplement, il n’est pas payé par son consommateur. En l’espèce, il est payé par l’ensemble des clients.

Sur internet, de nombreuses prestations ne sont pas payées directement par ceux qui les utilisent, ce qui n’empêche nullement certains acteurs du système de gagner énormément d’argent.

La gratuité en tant que telle n’est pas ce qui empêche de gagner de l’argent. Au contraire même, puisqu’un produit gratuit peut être un produit d’appel qui amènera à la consommation de produits payants.

Toute la difficulté du problème consiste à faire en sorte que les titulaires de droits d’auteurs de fichiers piratés fassent partie des acteurs qui gagnent de l’argent sur internet, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, tout en faisant en sorte que le téléchargement de ce type de fichiers reste gratuit pour le consommateur et qu’il devienne licite.

C’est ça l’idéal à atteindre.

Il n’existe cependant aucun consensus social sur cet idéal, qui n’est pas du tout perçu comme tel même par ceux qui y ont un intérêt.

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Pourquoi je ne parlerai pas d’Hadopi

En créant ce blog, je me suis mis à dos un certain nombre de confrères et consœurs experts judiciaires. Le Procureur de la République Général de ma Cour d’Appel, sensible aux arguments d’un confrère mécontent, m’a poursuivi devant la commission de discipline de la compagnie d’expert à laquelle je suis adhérent. J’ai traité, avec mesure et retenu, dans ce groupe de billets pompeusement nommés « Affaire Zythom » ce complet dossier.

Les experts judiciaires semblent ne pas aimer exposer publiquement sur Internet leur expérience, leurs hésitations, leurs idées ou simplement leurs anecdotes.

C’est la raison pour laquelle, et je le déplore profondément, ce blog reste pour l’instant le seul blog de ce type.

C’est dommage, car j’aspire à pouvoir m’exprimer librement sans passer pour le porte parole, ou le mouton noir d’une communauté.

Mais la vie est ainsi faite, et je ne pourrai m’exprimer librement que lorsque ma Cour d’Appel décidera de ne pas me réinscrire, ou lorsque le nombre d’experts s’exprimant par ce biais sera suffisant.

C’est pourquoi je ne souhaite pas m’exprimer sur la décision du conseil constitutionnel concernant la loi HAPODI.

A part peut-être sur l’aspect technique. Je peux? [faites attention, il faut garder réserve et dignité]

Mais quel est le con qui a eu l’idée débile de proposer l’installation d’un mouchard sur tous les ordinateurs de la famille? « Les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnait » disait Michel Audiard dans Les Tontons flingueurs. [restez calme, restez calme, reprenez vous]

Alors même que de plus en plus d’appareils pas-IBM-PC-compatibles se connectent sur le réseau familial: faudra-t-il installer le mouchard sur les téléphones portables, sur les PDA et jusque sur les NAS? Moi qui vient d’acheter un NAS qui offre en plus la possibilité de télécharger sans PC non stop sur les réseaux BitTorrent, FTP, HTTP, eMule, et NZB (dixit la notice).

Et je fais quoi de ma borne Wifi qui fonctionne encore parfaitement, mais qui ne sait pas faire autre chose que du WEP dont on sait que le premier wardriver venu saura faire sauter la clef dès la première minute? Je dois la changer? Ah bon, pourquoi? Parce que je suis expert judiciaire en informatique et que je suis bien placé pour savoir que ce n’est pas assez sécurisé? [calmez vous]

Et puis c’est quoi cette idée d’envoyer des avertissements par email? Alors que j’avais enfin suffisamment confiance en mon filtre antispam pour éviter de me taper la lecture des 50 emails non sollicités quotidiens juste pour voir si un faux positif n’était pas un email important. C’est trop cher d’envoyer un recommandé par la poste? Est-ce que j’envoie mes rapports d’expertise par email, moi?

Et la surveillance du Réseau? Avant, l’utilisation intensive des technologies de cryptage chiffrement concernait uniquement les entreprises, les services d’espionnage, les militaires, les ambassades, les terroristes, les réseaux pédophiles (enfin je suppose) et les dissidents dans les pays pas-comme-nous. Maintenant que tout le monde va se mettre à utiliser des VPN à tout va à la peer2me, comment séparer le pédophile du citoyen qui défend sa vie privée?

Vous avez quelques choses à cacher, donc vous êtes coupables. Ah bon, mais moi, j’ai des photos où je suis déguisé de façon très drôle pour mes amis, mais ridicule pour mes collègues.

Non, non, je ne dirai rien sur Hadopi, ni sur le gouvernement, ni sur les députés qui ont voté cette loi [et c’est bien]. Sauf peut-être pour les amateurs de contrepèteries: « Hadopi, c’était pourtant une belle thèse avec des bons côtés« .

Stockage maison

J’utilise depuis longtemps comme solution de stockage familiale un vieux portable reconverti en serveur samba sous Debian. Nous avons chacun nos répertoires privés et des répertoires partagés, en particulier pour les photos numériques.

Avec le temps, la place commençant à manquer, j’avais augmenté la capacité du serveur de stockage avec un disque dur externe USB.

Le problème de la sauvegarde de ce serveur était résolu avec mon PC d’expertise qui est doté d’une grosse capacité de stockage (plusieurs téraoctets).

Mais le temps passe, et d’autres besoins émergent: le partage de musiques, la sauvegarde de tous les PC familiaux, l’accès aux photos depuis le poste de télévision, etc.

Après analyse de tous les paramètres, et profitant d’une réflexion similaire d’un étudiant que j’encadre lors de son stage ingénieur dans un cabinet de consultants, j’ai décidé de casser ma tirelire pour m’offrir un NAS familial. Pour les mékéskidis[1] ayant la flemme de cliquer sur le lien wikipedia, un NAS est un disque dur que l’on branche directement sur un réseau, sans avoir besoin de passer par un ordinateur.

Mes critères de sélection étaient:
– le prix
– la consommation électrique
– le bruit
– la sécurisation des données
– la facilité de partage des photos et de la musique dans le cercle familial

Mon choix s’est porté sur le DS209j de Synology (acheté sans disque dur) dans lequel j’ai installé deux disques durs d’1,5To configurés en raid 1 (pour sécuriser les données). Il est assez silencieux, sa faible consommation est remarquable, surtout lorsqu’il se met en veille, et peut être éteint et redémarré de façon programmée.

Il fait serveur iTunes (bibliothèque partagée) pour l’ensemble de la maison (attention, un seul sous-réseau).

Il permet de partager des fichiers comme un serveur de fichier sécurisé (utilisateurs/groupes), et dispose d’un service spécial pour le partage de photos (diaporama, indexation, etc).

Il dispose de la fonctionnalité UPnP bien pratique pour les Freenautes pour pouvoir accéder aux photos sur la télévision.

Je n’ai pas testé le branchement possible d’une imprimante USB puisque la FreeBox offre déjà cette fonctionnalité bien pratique pour partager une imprimante.

Tous les ordinateurs de la maison sauvegardent leurs données dessus (avec un rsync programmé). Mais comme je suis parano, je consacre un disque dur de mon PC d’expertise pour faire une sauvegarde de temps en temps de la totalité du NAS. Ce disque dur est ensuite débranché du PC et rangé sur une étagère.

Et bien entendu, je conserve une copie de toutes mes photos et films numériques sur des DVD rangés sur mon lieu de travail…

Ceinture et bretelle, avec le sourire de la crémière…

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[1] Trademark Journal d’un Avocat

Blog sans déesse


Depuis que je suis accros aux blogs, c’est-à-dire depuis quelques années, je lis fidèlement les billets de nombreux blogueurs de talents. La plupart d’entre eux (quand ils sont avouables) sont dans ma blogroll sur la droite de mon blog.

Parfois, certains blogueurs espacent leurs billets dans le temps, et arrêtent de publier. Ils s’écartent de leur blog pour vaquer à des occupations plus sérieuses.

Mais ils me manquent…

Sans vouloir tomber dans la déclaration grandiloquente, si vous connaissez personnellement Maitre Veuve Tarquine, moi qui n’ai pas cette chance, dites-lui que ses émotions me manquent.

Actu de la semaine


L’actu de la semaine en une seule photo.

Source: banksy.co.uk

[Pour les malvoyants: c’est la photo d’un graffiti sur un mur représentant un policier anglais en train de fouiller une jeune écolière. La petite fille a les mains sur le mur, son cartable rose est posé par terre à côté d’un ours en peluche. Le policier est penché sur elle, ses mains sont posées sur les hanches de la fillette à la recherche d’une arme]

Je les déteste


Je ne sais pas pourquoi, mais dès que j’ai appris leurs noms, je les ai aussitôt détestés:
1. Samantha Cristoforetti (Italie)
2. Alexander Gerst (Allemagne)
3. Andreas Mogensen (Danemark)
4. Luca Parmitano (Italie)
5. Timothy Peake (Royaume-Uni)
6. Thomas Pesquet (France).

Peut-être à cause de cela

Jaloux?
Mais PAS DU TOUT.

Un peu quand même
Par Mars, qu’ils me fassent rêver!

Publi-information

Afin de ne pas tomber sous le coup de l’article L121-1 du code de la consommation, et conformément à l’article 20 de la loi pour la confiance dans l’économie numérique, je vous informe que ce qui suit constitue une publicité. Je signalerai mes sponsors dans le corps du texte.

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J’ai dans mon agrégateur de flux 124 sites internets dont je suis les billets au fur et à mesure de leur publication.

Il est évident que parmi ces sites, certains ont mes faveurs de lecture en ce sens que si j’ai 100 billets non lus, je commencerai par eux.

En premier lieu, je citerai Journal d’un Avocat, tenu par Maitre Eolas [très gros sponsor: 16% des visites des 30 derniers jours proviennent directement de ce site, et 99% de mes visiteurs ont connu mon blog par son intermédiaire]. J’adore, mais je commente peu car le domaine m’est relativement étranger (sans jeu de mots), ce qui se traduit par des envies de commentaires du genre « +1 ». J’y lis les billets avec soin et concentration, je suis les liens mentionnés et effectue les recherches ad hoc pour les concepts compliqués. J’y lis les commentaires, mais uniquement ceux auxquels Maitre Eolas a répondu (car en général c’est assez drôle) et admire le courage suicidaire de ceux qui osent poster des contre-argumentaires. Je suis fan, donc. C’est mon Pape à moi.

Le deuxième flux qui me fait immédiatement réagir provient du site Bouletcorp Le Blog. Ce type est un génie du dessin. J’attends avec impatience la sortie du tome 3 et rêve d’une dédicace. Si quelqu’un qui me lit connait Gilles Roussel, qu’il lui serre la main de ma part, se l’ampute et me l’adresse sous vide… S’il vous plait.

D’autres billets qui me font aimer mon agrégateur proviennent du blog de Sid: Ma petite parcelle d’Internet [gros sponsor: 5% des sources de visites directes du mois dernier]. Un hacker au sens de la Request For Comments n°1392… Ses billets me rappellent sans arrêt que la discipline informatique dans laquelle je suis expert judiciaire est un vaste champ de mines.

Je ne rate pas un billet publié sur le blog des Chroniques judiciaires de Pascale Robert-Diard, mais la journaliste que je préfère, de loin, reste Aliocha qui partage sa passion du journalisme sur son blog La Plume d’Aliocha [gros sponsor avec 2% des sources de visites]. Elle me pousse à réfléchir sur le métier de journaliste que je voyais sous le seul angle du café du commerce. Je tremble à l’idée de devoir un jour me recycler en responsable de communication et d’avoir à l’affronter IRL.

En fin, et afin de prouver la sincérité de ce billet, comme je ne peux pas citer tous les sites de mon agrégateur appartenant à des catégories inavouables, je mentionne en passant que je me brise tous les jours les yeux sur le site de Bonjour Madame… Ce qui montre que je ne suis qu’un homme (ou pas).

Merci à tous les sponsors qui me soutiennent, c’est-à-dire à tous ceux qui ont pris la peine de mettre un lien vers mon blog depuis leur blogroll (je parle franglais quand je veux). Je ne peux pas tous les citer mais ils sont probablement inclus dans cette recherche googlesque.
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Ce billet est un clin d’œil à cette réponse d’Aliocha.