Terminologie et néologie

Dans le journal officiel n°214 du 15 septembre 2006 est publié un avis de la commission générale de terminologie et néologie concernant le vocabulaire de l’audiovisuel et de la communication:

Il ne faut pas dire « home cinéma » mais « cinéma à domicile »,

pas « webcam », mais « cybercaméra »;

pas « blockbuster » (production cinématographique à gros budget), mais « grosse machine »;

pas « story-board », mais « scénarimage »;

pas « call TV », mais « télé-tirelire »…

Au passage, j’ai appris le mot « kakémono » qui signifie « grande affiche à suspendre » (merci google).

Autant j’applaudis les efforts louables d’une commission pour maintenir la richesse de la langue française, surtout dans le domaine technique, autant je m’attriste de voir que cet effort est fait par des technocrates isolés dans leur tour d’ivoire.

Pourquoi ne pas simplement valider tous les termes choisis par nos « cousins » canadiens qui sont confrontés directement au choc des langues.

Quels imbéciles ont choisi « mél » pour remplacer « email » alors que nos amis québécois utilisent depuis longtemps le mot « courriel », diminutif logique de « courrier électronique », traduction pendante de « electronic mail »?

Comment ne pas trouver stupide le mot « cédérom », transcription phonétique de CDROM signifiant « Compact Disc Read Only Memory », alors que l’expression « Disque Compact » nous tendait les bras?

Face aux Avocats dont le métier implique la maîtrise du mot juste, comment vais-je devoir rédiger un rapport d’expertise clair? Dois-je remplacer la phrase « Le disque compact mentionné dans le courriel a été trouvé dans le home-cinéma présent sur place et contenait le story-board d’un blockbuster destiné à une call TV » par la phrase suivante « Le cédrom mentioné dans le mél a été trouvé dans le cinéma à domicile présent sur place et contenait le scénarimage d’une grosse machine destinée à une télé-tirelire ».

Après tout, c’est beaucoup plus joli.

Pas bien réveillé ?

Le mot « coaltar » signifie « goudron de houille ». Cette substance est utilisée pour imprégner les bois et en thérapeutique comme désinfectant et antiseptique.

Je n’avais jamais vu ce mot écrit et n’en connaissais pas l’orthographe. C’est pourtant un mot souvent utilisé, par oral, dans l’expression « Etre dans le coaltar ».

Info obtenue par le biais du blog « Curiosity »

qui m’a renvoyé vers le blog « Un mot par jour« .

J’aime la science-fiction

Jusqu’à l’âge de 20 ans, je n’étais pas particulièrement attiré par la lecture. J’avais lu toutes les œuvres obligatoires de mon parcours scolaire (quelques pièces de Molière, Candide de Voltaire, Critique de la raison pure de Kant, etc.), j’avais lu et dévoré Agatha Christie.

Mais l’épaisseur (physique) d’un livre restait malgré tout pour moi un critère important dans mes choix de lecture.

Puis un jour, je suis tombé sur « Dune » de Franck Herbert. Une édition de luxe, grande taille, grosse épaisseur, poids lourd… Par simple curiosité, j’ai ouvert le livre au milieu et là… Impossible de refermer le livre! J’ai lu le livre d’une traite jusqu’à une heure avancée de la nuit. Le lendemain, je recommençais la lecture par le bon bout et dévorais de nouveau le livre, cette fois ci du début à la fin.

Une révélation!

Depuis, j’ai accumulé suffisamment de livres (de poche) sur la science-fiction pour couvrir un mur entier de mon bureau. J’aime la science-fiction scientifique (anticipation ou scientifiction): Isaac Asimov, Arthur C. Clarke, Robert Heinlein, Alfred E. Van Vogt. Je suis assez peu friand de « Fantaisy » malgré le grand succès du « Seigneur des anneaux » ou des différents Harry Potter.

Mes lectures favorites:
Je reste bien sur fan de Franck Herbert avec sa série sur « Dune », mais j’adore des titres comme « Plus X » de Eric Frank Russel, « Dinosaure plage » de Keith LAUMER ou « La guerre éternelle » de Joe Haldeman. J’ai du lire ces livres une bonne dizaine de fois chacun.

Ceux qui ne connaissent pas la science-fiction et qui pensent qu’il s’agit d’histoires de petits bonhommes verts, peuvent commencer par « Des fleurs pour Algernon » de Daniel Keyes.

Pour ceux qui pensent qu’il n’y a pas en science-fiction d’histoires intéressantes sur les petits bonhommes verts, il leur faut lire « Martiens go home » de Fredric Brown.

Bonne lecture à tous 🙂

Recrutement de tueur à gage sur Internet

France-Japon, le choc des cultures…

France:

En avril 2005, un homme est mis en examen à Nancy pour offre de commettre un assassinat. Il aurait cherché à faire éliminer le concubin de sa maîtresse par un tueur à gages en faisant maquiller l’élimination du rival en accident.

Japon:

Une femme porte plainte contre un homme qu’elle avait engagé sur Internet comme tueur à gages pour éliminer la femme de son amant et qui n’avait pas « exécuté » son contrat. Il est condamné pour escroquerie volontaire en décembre 2005.

Dans un cas, c’est le commanditaire qui est condamné, dans l’autre c’est le tueur car il n’a pas rempli son contrat…

Étonnant non ?

Source: CLUSIF « Panorama de la Cyber-criminalité – Année 2005 »

https://www.clusif.asso.fr