Mozilla et la gestion des conflits

Nous sommes le 17 juin et Firefox 3 doit sortir aujourd’hui.
En me penchant sur son contenu, je suis tombé sur cette page.

Extrait:

« The owner of record for [the Gecko 1.9 Roadmap] is Mike Shaver, and all errors or omissions within it are first and foremost his responsibility. Brendan Eich continues to drive the vision and architecture of the platform in the large, and his influence on the platform roadmap is both significant and indispensible. In the case of a tie, disputes will be settled by single combat. »

Traduction (approximative) de votre serviteur:

« Le responsable du contenu de la feuille de route de Gecko 1.9 est Mike Shaver, et toutes les erreurs ou omissions contenues dans celle-ci sont d’abord et avant tout de sa responsabilité. Brendan Eich continue à conduire les grandes lignes de la vision et de l’architecture de la plate-forme, et son influence sur la feuille de route est à la fois importante et indispensable. Si les points de vue sont inconciliables, les différends seront réglés par combat singulier.« 

J’en pleure encore

En lisant l’éditorial de GNU/Linux Magazine n°106, je suis tombé sur une nouvelle fantastique: on a retrouvé le code source du premier UNIX datant de 1972… sur une sauvegarde en papier listing.

Amis informaticiens, admirez ce morceaux d’histoire, lisez ces 281 pages de pur bonheur:)

Toi le jeune programmeur (tu permets que je te tutoie, ce n’est pas jour de fête tous les jours), viens regarder la source de la connaissance des anciens. Toi qui ne connais qu’applets cawa ou langage Seed7, ou pour les moins jeunes la programmation par intention, ou encore la programmation orientée prototype…

Ah, sauras-tu trouver dans ce code le dépassement de buffer de la mort ou le débordement de tas qui tue?

Non, vraiment, j’en pleure encore.
Moi qui ne fait plus maintenant que du « meeting management »…

A mes lecteurs

J’ai déjà expliqué ICI la ligne éditoriale de ce blog.

Comme beaucoup de blogueurs, je regarde tous les jours de temps en temps les statistiques de ce blog.

J’utilise pour cela Google Analytics que j’ai déjà rapidement présenté.

Il est temps aujourd’hui de remercier tous mes lecteurs.

Merci à tous ceux qui ont laissé un jour ou l’autre un commentaire sur ce blog. Tous m’ont fait plaisir et très peu sont passés à la trappe de la censure. Je sais que la publication après modération interdit toute sorte de dialogue à cause des délais induits, mais c’est aussi le prix de ma tranquillité vis à vis de mes obligations. Et puis, ce blog est avant tout un dialogue avec moi-même, un monologue solitaire face à l’immensité d’internet. Et c’est très bien comme cela.

Merci aux lecteurs passant régulièrement par ici. Les pics de visites du blog correspondent peu ou prou à la publication (irrégulière) des billets, les abonnés aux différents fils de syndication Atom étant bien sur les plus fidèles lecteurs.

Merci aux internautes des 103 pays ou territoires qui ont atterri ici au cours des 365 derniers jours, totalisant ainsi ici 44301 visites.
Les chiffres du top 10:
1. France 36 967 visites
2. Belgique 1 577
3. Allemagne 736
4. Canada 731
5. Maroc 504
6. Suisse 493
7. Royaume-Uni 433
8. États-Unis 374
9. Algérie 290
10. Hong Kong 210

Merci également aux personnes qui ont pris contact avec moi par email, pour un petit mot d’encouragement, pour un conseil, pour un remerciement. Une seule adresse: zythom chez gmail.com

Enfin, quelque chose qui devrait faire plaisir à Tristan Nitot, Firefox est utilisé majoritairement par les visiteurs de ce blog (stats sur un an):
1. Firefox 53,39 %
2. Internet Explorer 34,29 %
3. Safari 4,49 %
4. Mozilla 3,31 %
5. Opera 2,91 %
6. Konqueror 0,96 %
7. Camino 0,25 %
8. Mozilla Compatible Agent 0,18 %
9. Galeon 0,08 %
10. Netscape 0,03 %

Merci enfin à vous, lecteur timide, discret et anonyme.

Merci, mèsi, a ni kié, manana, takk

La tenue d’un blog nuit-elle à la santé?

Pro (c’est bon pour la santé):

– la tenue d’un journal intime, même public, permet de faire le point et d’évacuer des tensions malsaines.

– la prise de position publique (et par écrit), prenant ainsi à témoin ses lecteurs, oblige un peu plus à tenir ses promesses. Ainsi, quand j’écris que je vais postuler pour devenir spationaute, mais que j’ai un peu de surpoids, cela m’oblige à mieux manger. Et cela, c’est bon pour la santé.

Contre (c’est mauvais pour la santé):

– je remarque que de plus en plus, je suis amené à « penser billet », c’est-à-dire que je rédige mentalement un billet dans les moments les plus inattendus: en réunion, en famille, etc. Dans ces moments là, mon regard tombe dans le vague. Comme cela peut m’arriver en voiture, c’est mauvais pour la santé (et celle des autres). On devrait interdire l’écriture mentale de billets en voiture.

– un internaute me laisse un commentaire auquel je réponds qu’il devrait s’engager dans la vie publique de sa commune. Du coup, quand on m’a demandé de me présenter aux élections municipales comme conseiller, je n’ai pas pu refuser. Cette activité supplémentaire génère du stress et prend sur mon temps de sommeil. C’est mauvais pour la santé.

Puis je suis tombé sur cet article de rue89 consacré au stress des blogueurs

J’ai été frappé par la diversité des réactions que cet article a pu susciter dans ma blogotoile. Mais au fond, n’y a-t-il pas autant de façons de bloguer que de blogueurs? Plus exactement, autant que de motivations pour bloguer?

Quelles sont les motivations pouvant pousser un être humain à bloguer? J’ai déjà plusieurs fois expliqué ici même quelles étaient les miennes. Je peux les résumer en quelques lignes:

Pour la rubrique « Expert« :

– retour d’expériences vers les autres experts judiciaires (débutants ou confirmés),

– présentation de l’activité d’expert judiciaire au grand public (avec dans l’idée de susciter des vocations).

Pour la rubrique « Professionnel« :

– partage de ma passion pour l’informatique et la technique.

Pour la rubrique « Vie publique« :

– partage de la découverte du monde politique, par la vision d’un simple citoyen au service d’une commune.

Enfin la rubrique « Privée« :

– des anecdotes destinées à mes proches, mes enfants, ma famille et mes amis (et qui en général n’intéressent qu’eux:).

Et puis, il y a une certaine thérapie par l’écriture…

Je conclurai en empruntant la fin d’un billet de l’avocat Général près la cour d’appel de Paris Philippe Bilger: vous aurez pu constater comme il est épuisant d’écrire un billet. Ecartelé entre ce qu’on a envie d’écrire et ce qu’on a le droit de dire. Entre le magistrat l’expert et le justicier. Le professionnel et le citoyen. La vie et l’Etat. L’élan et le recul. La réserve et l’audace. Entre soi et soi.

Mon nom est l’Eternel

Comme moi, il vous arrive probablement d’être parfois en colère.

Une injustice flagrante, un serveur qui ne redémarre pas, la dernière vis qui refuse de bouger et dont vous avez détruit la tête à force d’insister…

En société, vous devez vous maîtriser. Il faut savoir garder son calme en toutes circonstances et dominer ses nerfs. Bravo, vous faites parti des Sages.

Imaginez par contre que vous êtes seul dans votre bureau, que personne ne vous entend ni ne vous voit. Alors là, cela peut être très différent: vous pouvez vous lâcher sans honte, vous pouvez taper d’un poing rageur sur la table, ou sur le punching-ball réservé à cet effet.

Plus classe, mais qui demande un petit effort de mémorisation, vous pouvez regarder bien en face la vis récalcitrante et HURLER:

La marche des vertueux est semée d’obstacles qui sont les entreprises que fait sans fin surgir l’oeuvre du Malin. Béni soit-il l’homme de bonne volonté qui, au nom de la Charité, se fait le berger des faibles qu’il guide dans la vallée d’ombre de la mort et des larmes… Car il est le gardien de son frère et la Providence des enfants égarés. J’abattrai alors le bras d’une terrible colère, d’une vengeance furieuse et effrayante sur les hordes impies qui pourchassent et réduisent à néant les brebis de Dieu. Et tu connaîtras pourquoi mon nom est l’Éternel quand sur toi s’abattra la vengeance du Tout-puissant…

Jules dans Pulp Fiction.

Et cela fait du bien.

PS: Cela marche aussi face à un écran bleu, un serveur (informatique) vital éteint-qui-ne-se-rallume-plus, un ordinateur qui s’éteint brutalement en pleine rédaction d’un article… Même si l’on est résolument athée (n’y a-t-il pas un Dieu de l’informatique).

Truc: Peut être utilisé en présence d’autrui (ex: lors d’un dépannage), à la condition expresse de s’adresser à l’objet récalcitrant exclusivement, et bien sur d’être sur le point de le réparer (ex: en le redémarrant)… Effet garanti.

PS2: Je l’ai eu cette vis finalement… mais à la perceuse!

15, 18, 112

Quand dans une petite structure, un responsable informatique endosse la responsabilité du service technique (bâtiment, accès, sécurité incendie, entretien, etc) en plus de la responsabilité du service informatique, il doit apprendre un certain nombre de concepts et prendre à bras le corps des problèmes nouveaux…

Je sors d’une formation SST (Sauveteur Secouriste du Travail) où j’ai révisé les techniques de mise en PLS (différentes de celles vues lors de mon passage sous les drapeaux). J’y ai appris à poser un défibrillateur automatique, le massage cardiaque et toute la procédure d’intervention en milieu professionnel.

Je dois dire que c’est un peu différent des techniques de secours spéléo, où le milieu est particulièrement hostile et les temps d’intervention beaucoup plus long (ni hélicoptère, ni téléphone sans fil…).

Et maintenant que je sais faire un point de compression pour stopper une hémorragie importante, je vais essayer de garder les yeux ouverts quand il y a une piqûre dans un film…

Quand je suis rentré à la maison, tout fier, j’ai raconté à mes enfants comment leur père avait appris à sauver des vies. Au moment où j’expliquais le massage cardiaque, ma fille m’a interrompu pour m’expliquer que le rythme de 15 massages pour 2 insufflations, ce n’est valable que pour les adultes: pour les enfants, c’est 5 massages pour 1 insufflation…

Ma fille de 14 ans!

Elle a appris cela au collège.
Enfin quelque chose de vraiment utile!

I’m sorry Dave, I’m afraid I can’t do that

Extrait de 2001, l’odyssée de l’espace:

Dave Bowman: Hello, HAL do you read me, HAL?
HAL: Affirmative, Dave, I read you.
Dave Bowman: Open the pod bay doors, HAL.
HAL: I’m sorry Dave, I’m afraid I can’t do that.
Dave Bowman: What’s the problem?
HAL: I think you know what the problem is just as well as I do.
Dave Bowman: What are you talking about, HAL?
HAL: This mission is too important for me to allow you to jeopardize it.
Dave Bowman: I don’t know what you’re talking about, HAL?
HAL: I know you and Frank were planning to disconnect me, and I’m afraid that’s something I cannot allow to happen.
Dave Bowman: Where the hell’d you get that idea, HAL?
HAL: Dave, although you took thorough precautions in the pod against my hearing you, I could see your lips move.

Ce film a été pour moi un vrai choc.
Il y regroupe un grand nombre de mes passions: la préhistoire, l’espace, la science, l’informatique et l’intelligence artificielle…

J’ai longtemps remplacé les « bip systèmes » de mon ordinateur individuel (un mac II Si) par la phrase « I’m sorry Dave, I’m afraid I can’t do that ».

Et quand je l’éteignais, il prononçait:
« I’m afraid. I’m afraid, Dave. Dave, my mind is going. I can feel it. I can feel it. My mind is going. There is no question about it. I can feel it. I can feel it. I can feel it. I’m a… fraid. »

J’ai également depuis huit ans dans ma salle serveurs un ordinateur dont le petit nom est HAL9000.

Sir Arthur Charles Clarke s’en est allé.
Je crois que j’ai dans ma bibliothèque à peu près tous ses livres.
Je les ai tous lu plusieurs fois.
Et je vais encore les relire.
En attendant l’ascenseur spatial…

Pie Jesu Domine, dona eis requiem.

L’entrepôt de données idéal

Il y a un mois, j’ai reçu sur mon lieu de travail un courrier d’un de mes fournisseurs informatiques dont la teneur est à peu près la suivante:

« Vous utilisez le logiciel XX pour gérer votre comptabilité et votre paie. Or, ce logiciel va bientôt être remplacé par le logiciel YY. L’éditeur ne nous informe pas de la durée de maintenance de votre logiciel actuel, mais vous fait bénéficier d’une réduction de 50% pour le passage de XX à YY. »

Je précise que l’éditeur de YY a été racheté par son concurrent, éditeur de XX.

J’ai cru à une mauvaise blague, et j’ai enterré le courrier (je reconnais que je pratique parfois la politique de l’autruche).

Le commercial nous harcèle depuis, les utilisateurs et moi, tant et si bien que j’ai du organiser une réunion d’information avec lui.

La réunion confirme bien la disparition « programmée » de notre logiciel au profit du nouveau, des conditions avantageuses « pour l’instant », le tout avec un sentiment d’urgence généré par l’habile commercial.

Vient le moment où je pose la question de la reprise des données.

Hochement de la tête de chaque utilisateur (qui n’avaient pas envisagés que leurs données ne soient pas réintroduites dans le nouveau logiciel), réponse gênée du commercial: heu, pour la paie, ce n’est pas possible.

Je vous passe les détails plus ou moins sérieux des explications qui ont suivies (modèles conceptuels des données non compatibles, etc.). La réunion se termine vaille que vaille et je réunis tout mon petit monde pour un débriefing.

Les utilisateurs sont effondrés…

Tel Zorro chevauchant au secours des opprimés, je tente de remonter le moral des troupes:

Bon, côté compta, tout semble OK. Il suffit de jeter l’ancien logiciel, de croiser les doigts pour que le nouveau s’adapte bien à notre environnement (j’ai une pensée émue pour notre serveur SQL déjà bien surchargé), de suivre une formation (longue) sur le nouveau et tout va bien.

Je vois déjà leur moral remonter d’un cran (leurs épaules s’affaissent).

Reste le logiciel de paie. J’ai cru comprendre que vous souhaitiez conserver les bulletins de salaire depuis l’origine, que vous souhaitiez pouvoir, à la demande, en réimprimer un et qu’à tout moment, un salarié ou un organisme de contrôle, ou de calcul de retraite, pouvait vous en demander un. J’ai la solution.

Je dois dire que tout le monde m’écoutait, suspendus à mes lèvres, dans une ambiance de concentration extrême…

Je vous propose un datawarehouse maison.

Inconscients du jeu de mots, ils m’écoutent présenter le concept:

Un datawarehouse est un entrepôt de données (une base de données) qui se caractérise par des données:

– orientées « métier » ou business;

– conçu pour contenir les données en adéquation avec les besoins actuels et futurs de l’organisation, et répondre de manière centralisée à tous les utilisateurs;

– non volatiles: stables, en lecture seule, non modifiables;

– intégrées en provenance de sources hétérogènes ou d’origines diverses (y compris des fichiers externes de cotation ou de scoring);

– archivées et donc datées : avec une conservation de l’historique et de son évolution pour permettre les analyses comparatives.

(source: wikipedia).

Dans le cadre de mes expertises judiciaires, j’ai eu à rencontrer de nombreux types de datawarehouse, plus ou moins sophistiqués, plus ou moins performants. La plupart ont montré leurs limites concernant la dimension temporelle, sauf un. C’est celui-là que je vous propose de mettre en place.

Roulement de tambours, suspense à couper au couteau, nous entendons une mouche se poser à l’autre bout du bâtiment.

A l’aide du logiciel actuel, je vous propose d’imprimer tous les bulletins de paie sur papier et de les ranger dans une armoire antifeu au sous-sol avec les archives, dans des dossiers classés par salariés. Vous y classerez, également sur papier, toutes les analyses éventuellement faites (évolutions individuelles des salaires, analyses RH, etc) et les différents documents confidentiels propre au suivi de chaque salarié (entretien annuel, bilan de compétence, etc).

Dans dix ans, dans vingt ans, toutes vos données seront encore accessibles.

Aucun changement de logiciel, d’imprimante, de machine, de serveur n’aura de conséquence sur notre datawarehouse. Pas de problème de version d’Excel, de disquette devenue illisible, de disque dur en panne, de serveur SQL obsolète, de maintenance, de transfert de données, de sauvegarde, de mot de passe oublié, de format incompatible, de langage d’interrogation abscons, de pilote d’impression introuvable…

J’avoue qu’ils ont été surpris de ma proposition, surtout venant d’un informaticien. Après un petit temps de réflexion, tous ont accepté avec enthousiasme.

J’ai maintenant un entrepôt de données maison fiable.

Et vous verrez, il résistera mieux que le votre.

Vive le logiciel LIBRE

En préparant mon cours-conférence sur les logiciels libres, et pour y introduire un peu d’actualité dans mes références, je suis tombé sur la déclaration suivante (les caractères gras sont de moi):

« Face aux jeunes Américains, Indiens, Chinois, Canadiens, Québécois, etc., les jeunes Français sont encore largement néophytes en matière de capacité à écrire du code informatique (seuls 16% des internautes de moins de 30 ans savent écrire un programme). Pourtant, cette capacité à écrire du code est la clef de l’indépendance face à la technique. La solution passe par la refonte des programmes éducatifs consacrés à l’informatique, trop centrés sur la pratique, et le renforcement des moyens consacrés à ces formations informatiques. A l’échelle d’une génération, l’enjeu est majeur: en se concentrant sur la pratique, on crée une génération dépendante de la technique; en se concentrant sur la technique, on crée une génération autonome et capable d’inventer toutes sortes d’usages.« 

Il se trouve que c’est à peu près en substance ce que j’essaye d’expliquer à mes étudiants depuis quelques années. Peu m’importe qu’ils ne choisissent pas de devenir informaticiens ou même de travailler dans ce domaine, du moment qu’ils en maîtrisent la technique. On utilise bien mieux une technologie que l’on connaît et que l’on comprend.

Le problème de ce discours, c’est qu’il provient d’un homme politique, et que je ne souhaite pas introduire de politique dans mes cours (ni trop d’ailleurs sur ce blog).

Le problème de ce discours, c’est que je n’en partage pas beaucoup les autres idées sur le logiciel libre.

Le problème de ce discours, c’est qu’il n’inclut pas les Québécois dans les Canadiens…

Source: réponses de Nicolas Sarkozy au questionnaire candidat.fr

Quand on n’a rien d’intelligent à dire

Quand on n’a rien d’intelligent à dire, le silence est une solution honorable.

Cette citation (hors contexte) de Maître Eolas m’a paru tellement s’appliquer à moi en ce moment que je ne résiste pas à l’envie d’en faire l’un des billets les plus courts de ce blog 🙂

D’aucuns devraient l’encadrer dans leur bureau.
A commencer par moi…