Pépites du passé

La ligne de téléphone n’est pas utilisée, la maison est calme, je peux tenter une connexion à internet. Je suis déjà détenteur d’une adresse email professionnelle, de part mon métier d’enseignant-chercheur, mais j’ai également une adresse email personnelle. Nous sommes à la fin des années 1990.

Je ne suis pas encore fixé sur mon fournisseur d’accès à internet: il faut dire que le choix est pléthorique, entre LibertySurf, FreeSurf, Free et les autres. Je surveille de près ma consommation téléphonique pour éviter son explosion : en effet, les unités téléphoniques sont à ajouter au coût d’accès à internet. Heureusement, mon Minitel trône fièrement à côté du téléphone dans la salle à manger, et ses services payants m’ont déjà habitué à l’usage du chronomètre.

En ce moment, je teste Oreka qui m’offre 18 heures d’accès à internet gratuitement, communications incluses. Je me suis vite habitué à la bannière publicitaire que mon cerveau n’interprète même plus.

Je suis l’heureux propriétaire d’un USRobotics Sportster Fax Modem 14,4k flambant neuf qui trône à côté de mon ordinateur, dans un fouillis de câbles que l’on ne voit jamais sur les publicités informatiques.

A chaque fois que je l’allume, je pense aux ouvrages d’un de mes auteurs de Science-Fiction favori: Isaac Asimov et son entreprise US Robots, inc. J’aime sa séquence sonore de connexion, difficile à décrire, mais parfaitement reconnaissable à l’oreille. Je connais la signification de chaque voyant que je regarde clignoter en attendant avec impatience l’établissement de la connexion.

Je relève les emails de ma boite Mygale.org ainsi que ceux de ma femme. Grâce à son informaticien de mari, elle a été la première avocate de son barreau à disposer d’une boite email, ce qui lui a valu un article clin d’œil intitulé « la femme araignée » dans le journal des jeunes avocats. J’espère qu’elle l’a gardé…

Je m’occupe des différents sites perso que je fais vivre chez différents hébergeurs: sur Mygale.org bien sur, mais aussi sur Chez.com et GeoCities. Il faut dire que l’édition des pages HTML est maintenant grandement facilitée par la suite logiciel Netscape Communicator. Je suis un virtuose de la mise en page et du mélange multimédia : des images gif animées avec du son et du texte…

Je repense aujourd’hui à tout cela parce qu’en rangeant l’IMMENSE bazar qu’est mon bureau, je suis tombé sur mon vieux modem USR. Un jour, quand j’arriverai à la couche géologique contenant les données de mes vieux sites perso psychédéliques, je ferai pleurer vos yeux. En attendant, je pose sur ce blog un billet de souvenirs pour me rappeler de ces pépites qui ont illuminées ce pas-si-lointain passé. Ne croyez pas pour autant ceux qui pensent que c’était mieux avant. L’age d’or de l’informatique est devant nous

Sed fugit interea tempus fugit irreparabile,

dum singula amore capti circumvectamur

(Mais en attendant, il fuit : le temps fuit sans retour,

tandis que nous errons, prisonniers de notre amour du détail.)

Questionnaire de Proust

L’histoire du questionnaire de Proust est à lire ici.

Je me suis essayé à l’exercice (pas si facile), en voici le résultat :

Ma vertu préférée : la Science (vertu spéculative).

La qualité que je préfère chez un homme : la compétence.

La qualité que je préfère chez une femme : la compétence.

Ce que j’apprécie le plus chez mes amis : qu’ils s’intéressent à moi.

Mon principal défaut : l’égocentrisme.

Mon occupation préférée : apprendre.

Mon rêve de bonheur : explorer les gouffres de la planète Mars.

Quel serait mon plus grand malheur ? : la mort de mes proches.

Ce que je voudrais être : l’inventeur de l’intelligence artificielle.

Le pays où je désirerais vivre : Cocagne.

La couleur que je préfère : 470 nm.

La fleur que j’aime : la fleur du Persea americana.

L’oiseau que je préfère : Deepo, la mouette à béton de John Difool.

Mes auteurs favoris en prose : Frank Herbert, Isaac Asimov, Arthur Charles Clarke, Alfred Elton van Vogt.

Mes poètes préférés : Stéphane Mallarmé, en particulier ce sonnet aux rimes en x-or.

Mes héros dans la fiction : Muad’Dib, Elijah Baley, Gosseyn.

Mes héroïnes favorites dans la fiction : Susan Calvin, Ellen Riplay, Leeloo.

Mes compositeurs préférés : Mozart, John Williams.

Mes peintres favoris : Banksy, Boulet.

Mes héros dans la vie réelle : M. et Mme Michu.

Mes héroïnes dans l’histoire : Hypatie d’Alexandrie, Augusta Ada King-Byron.

Mes noms favoris : Zythom (mais j’ai d’autres pseudonymes 😉

Ce que je déteste par-dessus tout : mon côté obscur.

Personnages historiques que je méprise le plus : j’essaye de ne mépriser personne.

Le fait militaire que j’admire le plus : la bataille de Camerone.

La réforme que j’estime le plus : la réforme clisthénienne.

Le don de la nature que je voudrais avoir : la fermeté de ma jeunesse.

Comment j’aimerais mourir : rapidement.

État d’esprit actuel : concentré.

Fautes qui m’inspirent le plus d’indulgence : les fautes de goût.

Ma devise : Nunc est bibendum.

Le partage, c’est bon à plusieurs

Je me souviens encore du jour où Maître Eolas m’a ajouté à la blogroll de son site, de la surprise qu’on s’intéresse à mon petit blog perso, et de la fierté de voir la courbe des visiteurs augmenter (dire le contraire serait mentir). Je me suis promis de faire la même chose (sans prétendre déclencher des attaques par déni de service), et à encourager mes visiteurs à aller voir ailleurs comme le ciel est plus joli.

J’ai fait un petit toilettage des liens de ma blogroll (voir la liste complète sur le côté droit du blog), en enlevant les liens morts et les sites sur lesquels rien n’est publié depuis plus d’un an, et en ajoutant les sites que je suis déjà depuis un moment dans mon agrégateur de flux RSS (G2Reader). Certains sites ont déjà une très grande notoriété, mais je vous les indique quand même, simplement pour dire que je les aime 😉

Nouveaux entrants :

Rubrique « Le meilleur de la Justice » :

15cpp – Sans froid – Sans encre carnet de notes de l’OPJ

PJ en capitale

Judge Marie  (♥)

Rubrique « Les chapeaux blancs » :

0x0ff.info

Rubrique « Le 4e pouvoir » :

Mediapart (seul journal payant ayant réussi à me convaincre de m’abonner!)

Reflets.info

Rubrique « Les soigneurs » :

Alors voilà.

Farfadoc

Journal de bord d’une jeune médecin généraliste de Seine-Saint-Denis

Le blog de Mickaël

Les carnets du Docteur Lazarre

Sous la Blouse

Rubrique « Cerveau gauche » :

Passeur de sciences

Ils rejoignent les blogs que je recommande à tous, sur la droite en bas de mon blog (sauf la rubrique « Empire des sens », à ne pas mettre entre toutes les mains ;-).

Bonne lecture à tous, n’hésitez pas à me recommander des sites en commentaires. Le partage, c’est bon à plusieurs, et dans les deux sens 😉

Ils avaient

Je travaille dans une école d’ingénieurs qui recrute des terminales S bientôt fraîchement titulaires du baccalauréat. Leurs dossiers d’inscription portent pour la plupart comme année de naissance, l’année 1996… Ils ont à peine 18 ans aujourd’hui.

Ils sont nés en même temps que la brebis Dolly, premier mammifère cloné de l’histoire (5 juillet 1996). La même année les Spice Girls sortaient leur tube Wannabe. Bill Clinton préside les États-Unis, Boris Eltsine la fédération de Russie et Jacques Chirac la France.

1996, c’est l’année de la création de l’April. C’est aussi l’année où les informaticiens commencent à se faire entendre sur le problème du codage des dates avec le prochain passage de 99 à 00. Cette même année sort Tomb Raider sur DOS, PlayStation, Sega Saturn et Macintosh.

Ils avaient à peine un an quand l’Angleterre a restitué Hong-Kong à la Chine (1er juillet 1997), quand la princesse Diana s’est tuée dans un accident de voiture à Paris (31 août 1997) et à la mort de Mère Thérésa (5 sept 1997).

Ils avaient aussi un an lors de la sortie de Titanic.

Ils avaient deux ans lors de la sortie de l’iMac qui colora l’informatique en même temps que sortait Windows 98, et que l’obscure société Google naissait dans un garage. Ils ne s’en souviennent pas, mais leurs parents les portaient fièrement au dessus de la foule lors de la fête de la victoire de la France contre le Brésil, 3-0.

Ils avaient 2 ans lorsque l’euro a remplacé l’ECU, 5 ans quand il a remplacé le franc français. Autant dire qu’ils n’ont jamais connu d’autre monnaie que l’euro.

Ils avaient 4 ans lors du changement de siècle et de millénaire, lors de la création de Wikipédia.

Ils avaient 5 ans lors des attaques du 11 septembre 2001 que j’espère ils n’ont pas vu en direct à la télévision (pour ma part j’étais en TP d’informatique et nous regardions les images en direct sur internet).

Altavista régnait en maître sur les moteurs de recherche.

Ils avaient 6 ans lorsque la navette spatiale Columbia s’est désintégrée lors de son retour sur Terre (1er fév 2003).

Ils avaient 7 ans lors de la naissance de Facebook (4 fév 2004), 10 ans quand ils auraient pu commencer à s’en servir (26 sept 2006), mais il fallait avoir au moins 13 ans…

Ils avaient 8 ans à la naissance d’Ubuntu (20 oct 2004) et au lancement de YouTube (14 fév 2005), 9 ans à l’arrivée au pouvoir d’Angela Merkel (22 nov 2005) et 10 ans lors du premier tweet (21 mars 2006).

Ils avaient 12 ans lors de l’élection de Barack Hussein Obama II. Autant dire que pour eux, un président des États-Unis, c’est grand, noir et cool.

Ils avaient 13 ans lors du vote de la loi Hadopi qui a rendu le partage non marchand illégal.

Ils ont toujours connu la téléphonie mobile et n’ont pour la plupart jamais vu un téléphone à cadran rotatif (et ne sauraient pas s’en servir…). iOS et Android n’ont aucun secret pour eux.

Ils ont tout juste 18 ans aujourd’hui.

Pour eux, je serai le vieux con qui les appelle « Monsieur » ou « Madame »

Bienvenue à eux 🙂

Réseaux de neurones 3

Ce billet fait partie d’une série qu’il vaut mieux avoir lu avant, mais c’est vous qui voyez.

Nous avons vu que pour jouer avec un neurone, il fallait calculer son potentiel (la somme pondérée des sorties des neurones qui lui sont connectés), puis sa sortie grâce à sa fonction d’activation. Je n’en ai pas encore parlé, mais pour pouvoir modifier les coefficients du réseau, il faut aussi connaître la dérivée de la fonction d’activation du neurone. Idem pour la variable « erreur » dont je parlerai un peu plus tard, pendant la phase d’apprentissage du réseau.

Si vous êtes étudiant et que vous souhaitez travailler sérieusement sur les réseaux de neurones, je vous conseille d’étudier attentivement le code source d’une bibliothèque telle que FANN qu’un lecteur m’a recommandé et qui a l’air très bien. Dans mon cas, je suis partisan d’un travail artisanal qui permet de mieux comprendre les différents mécanismes en jeu. Et puis, j’aime bien le blog de Libon: fabriqué à mains nues, alors…

Pour moi, un neurone, en langage C, c’est donc cela:

Avec cette déclaration, un réseau de neurones peut être le simple tableau suivant: NEUR* neurone[NBMAXNEUR]; où NBMAXNEUR est une constante indiquant le nombre total de neurones (y compris les entrées du réseau).

La création d’un réseau se fera alors de manière dynamique avec un petit programme du type:

Note à moi-même pour plus tard:  ne pas oublier un appel à « free() » pour chaque appel à « malloc() ».

Parmi tous les réseaux de neurones possibles, j’ai choisi de travailler avec un réseau complètement connecté à une seule sortie. Il s’agit du type de réseau possédant le plus de liens possibles entre les neurones.

Il est assez facile à construire:

– le 1er neurone est relié à toutes les entrées du réseau

– le neurone suivant est relié à toutes les entrées du réseau, et à la sortie du premier neurone,

– le Nème neurone est relié à toutes les entrées du réseau, et à la sortie de tous les neurones précédents,

– la sortie du réseau est la sortie du dernier neurone.

Je vous ai fait un petit dessin qui montre ce type de réseau:

Figure 1: Réseau complètement connecté

avec 3 entrées, 3 neurones et une sortie

Dans un réseau de neurones, le cœur du problème, ce qu’il faut rechercher, ce sont les coefficients des liens reliant les neurones entre eux. Le coefficient reliant le neurone j vers le neurone i s’appelle Cij. Par exemple, sur la figure 1, le coefficient reliant 3 à 5 s’appelle C53 (attention au sens).

Pour faire très simple, et suivre la notation utilisée, j’ai choisi une matrice pour stocker les coefficients Cij : double coef[NBMAXNEUR][NBMAXNEUR];

où NBMAXNEUR contient le nombre d’entrées et le nombre de neurones (soit 6 sur la figure ci-dessus). Ainsi, le coefficient C53 est stocké dans coef[5][3]. Ma matrice aura beaucoup de zéros, mais je privilégie la simplicité.

La propagation de l’information au sein du réseau se fait donc de la manière suivante:

La sortie du réseau est donc neurone[NBMAXNEUR-1]->sortie

Les entrées du réseau sont considérées comme des neurones particuliers très simples (pas de liens vers eux, pas de fonction d’activation, potentiel égal à l’entrée).

Le prochain billet sera consacré à l’apprentissage d’un tel réseau de neurones (ie: au calcul des coefficients du réseau). On révisera aussi un peu les fonctions. Il vaut mieux aller doucement.

Le petit garçon qui est en moi

En lisant ce billet de l’astronaute Alexander Gerst
sur le blog d’Anne @Cpamoa, je me suis posé la question « quelle part y
a-t-il encore en moi des rêves du petit garçon que j’ai été »…

Enfant, je me nourrissais des exploits des astronautes américains. La conquête de l’espace ouvrait des horizons infinis. J’étais persuadé aller dans l’espace avant la fin du (20e) siècle. Je rêvais d’impesanteur et de chute libre dans un ascenseur. Je rêvais de marcher sur Mars.

L’astrophysique regorgeait de mystères qui me fascinaient. Je regardais plein d’espoir des formules incompréhensibles dans l’encyclopédie Universalis de mes parents. Je rêvais de courbure d’espace et d’écoulement du temps.

Je dévorais tous les articles scientifiques des revus dont j’attendais l’arrivée dans la boite aux lettres avec impatience. Les Tokamaks n’avaient pas de secret pour moi. J’en avais même fait le sujet d’un exposé devant ma classe de seconde qui me laisse le souvenir d’un silence gêné et d’un professeur prompt à passer à l’exposé suivant… Je rêvais des bienfaits d’une énergie abondante et non polluante.

J’étais fasciné par la programmation des petits calculateurs qui
apparaissaient ça et là. Les progrès rapides de la puissance de calcul
et des capacités de stockage me laissaient entrevoir l’arrivée proche
d’une intelligence artificielle dont j’essayais d’imaginer les
conséquences sur la vie de tous les jours. Je connaissais tout sur la
programmation de ma petite calculette, et mes idoles s’appelaient SHRDLU et Lisp. Je rêvais d’interroger un Multivac ou un HAL 9000. Mes héros sont alors Ada Lovelace et Alan Turing.

Je passais mon temps à construire des automates cellulaires

Je construisais des vaisseaux spatiaux avec mes pièces de Meccano.

La science était ma religion, le progrès scientifique ne s’arrêterait jamais et améliorerait le monde.

Aucun de ces rêves d’enfant ne sont devenus réalité.

Il ne reste en moi que l’amertume de leur disparition.

On ne devrait jamais grandir.

Toutes blessent, la dernière tue

Cela fait un moment que je n’ai pas écrit de billets sur ce blog…

Est-ce parce que les élections municipales me prennent tout mon temps libre ?

Non.

Le travail préparatoire prend effectivement du temps, quelques soirs par semaine (réunions de travail, réunions publiques) et le week-end (site web, listes de diffusion, distribution de tracs, porte à porte…), mais je suis loin d’être un militant à temps plein, ce dont ma commune n’a d’ailleurs pas besoin. Je suis un citoyen qui donne bénévolement du temps pour la gestion du bien commun. Cela me donnera d’ailleurs matière à plusieurs billets, réélu ou pas.

Est-ce parce que les expertises judiciaires envahissent tout mon temps de cerveau disponible ?

Non.

Mon activité d’expert judiciaire a toujours été modeste (entre dix dossiers par an et… zéro). Cette année ne fait pas exception. Je ne cherche d’ailleurs pas à avoir plus de dossiers. Je ne distribue pas de cartes de visite aux magistrats, je ne participe pas à des manifestations où je pourrais en rencontrer, je ne développe pas de réseau.

Est-ce parce que mon activité d’expert freelance explose et que les avocats s’arrachent mes créneaux libres ?

Non.

Pour ne rien vous cacher, j’ai quelques dossiers en cours qui m’occupent suffisamment, et je suis très en retard sur mon plan marketing. Je n’ai pas complètement terminé mon site web, je n’ai pas contacté les avocats de mon réseau, je n’ai pas encore contacté les différents bâtonniers pour me faire connaître… Bref, de ce côté là, je procrastine.

Est-ce mon travail comme responsable informatique et technique qui occupe tout l’espace possible ?

Non.

Je fais un travail passionnant avec des gens compétents et passionnés. J’y consacre environ 10h chaque jour, cinq jours par semaine, 46 semaines par an. C’est une tâche éprouvante que de gérer tous les problèmes techniques d’une entreprise de 900 personnes, problèmes dans le domaine informatique, électrique, hygiène, sécurité des biens, sécurité des personnes, téléphonique, entretien, chauffage, vidéoprojection, visioconférence, réseaux, etc. Mais je suis assisté d’un groupe de personnes particulièrement compétentes.

Est-ce parce que ma chère et tendre s’est cassée une côte au ski et que je me retrouve (presque) seul à gérer la maison ?

Non.

J’ai une épouse courageuse qui sait endurer la souffrance et l’appel du devoir ! Je mets simplement beaucoup plus un peu plus la main à la pâte, je découvre les courses au drive, le poids du linge sale, le poids de ses dossiers… Bref, je porte tout ce qui est lourd (et je la bichonne bien sur). Plutôt qu’une pensée émue pour moi, je vous demande d’avoir des ondes positives pour elle afin que la douleur diminue rapidement et que sa côte se ressoude au plus vite pour qu’elle puisse enfin tout porter pour qu’elle retrouve le sourire.

Est-ce parce que le tome 5 des billets du blog s’apprête à sortir ?

Non.

La plus grande partie du travail est finie, le brouillon est à la relecture impitoyable de ma mère, ancienne institutrice. Il ne restera qu’à effectuer les corrections, vérifier la mise en page, choisir la couverture, écrire les textes de la 4e de couverture (un copier/coller)… Je réfléchis actuellement à la possibilité d’en faire un livre audio, malgré le temps que cela pourrait me prendre. Mais rien n’est décidé.

Est-ce parce que je prépare ma conférence à Pas Sage en Seine 2014 ?

Non.

Même si je commence à me demander pourquoi j’ai accepté l’invitation à parler devant des barbus (et des barbues) sous mon pseudonyme Zythom de l’univers des expertises judiciaires… J’ai déjà le titre: « Vous n’avez vraiment rien à cacher ? », le plan et les idées. Et j’ai déjà choisi ma casquette. Me connaissant, je ferai les visuels à l’arrache la semaine précédant l’événement. J’espère rencontrer des lecteurs du blog pour des dédicaces pour boire un coup et discuter.

La vraie raison qui fait que je n’écris pas de billet sur le blog est la suivante:

je joue, dès que possible, à World of tanks sur ma Xbox…

J’ai déjà deux chars lourds niveau V (un T1 Heavy et un Churchill III)!

Je vous laisse, j’ai un assaut à mener…

Mes enfants sont absolument désolés de me voir ainsi déchu devant la Xbox.

Même pas honte. Tempus fugit.

Dites le avec une voiture

Le jour de la Saint Valentin 2012, en rentrant (exceptionnellement) en voiture chez moi, j’ai tracé sur le sol ces deux magnifiques cœurs, complètement par hasard.

Zythom et sa zythomobile, à Mme Zythom

Les plus sceptiques d’entre vous peuvent faire l’exercice mental qui consiste à arriver avec la voiture depuis la droite de l’image (en marche avant), tourner vers l’endroit d’où est prise la photographie, puis faire une marche arrière pour garer la voiture là où elle se trouve sur la photo (à gauche). Le haut des cœurs est fait avec les roues arrières. Vous pouvez remarquer mes traces de pas sur le bord du cœur de gauche.

La flaque d’eau était positionnée idéalement pour faire ces deux cœurs que j’ai aussitôt pris en photo et offert à mon épouse adorée (faute de mieux…).

Je vous en fait cadeau aujourd’hui, parce je pense qu’il n’est pas utile de dépenser beaucoup d’argent pour dire à ses proches qu’on les aime. Une copie d’écran peut suffire !

Comme il en faut pour tous les goûts, voici un florilège d’images déjà publiée sur ce blog et qui m’ont fait penser à la Saint Valentin, allez savoir pourquoi…

La mémoire…

Le bluff

La physique de l’amour…

Toujours l’amour

La dure réalité

L’amour autrement

En deux caractères

A toi, lecteur de passage sur ce blog…

Update to 2014

Chère lectrice, cher lecteur,

J’espère que la mise à jour vers la v.2014 s’est bien passée et que vous ne regretterez pas la v.2013. Je vous souhaite de profiter de vos proches, de réaliser vos rêves et de contribuer à un monde meilleur !

Bonne release 2014.

Zythom

Stats 2013

Parmi les vices du blogueur, il y a la consultation des stats… Je n’y échappe pas et, régulièrement, je regarde, avec une certaine fascination je vous l’accorde, les informations que me retourne mon compte Google Analytics.

Même si je sais que plusieurs d’entre vous surfent derrière des proxies, ou utilisent le réseau Tor et ses routeurs en couche, ou encore différents VPN avec plusieurs adresses IP, globalement Google Analytics me donne une idée approximative du nombre de personnes qui viennent sur ce blog.

Pour l’année 2013, le blog a reçu 149 485 visites, contre 188 572 en 2012 et 135 351 en 2011. Le nombre de billets variant d’une année sur l’autre, le nombre de visites divisée par le nombre de billets me semble être l’indicateur le plus pertinent:

2013:  149 485 visites pour 58 billets, soit 2 577 visites par billet

2012:  188 572 visites pour 79 billets, soit 2 387 visites par billet

2011:  135 351 visites pour 50 billets, soit 2 707 visites par billet

2010:  126 040 visites pour 65 billets, soit 1 939 visites par billet

2009:  103 767 visites pour 113 billets, soit 918 visites par billet.

Début 2012, dans le billet « Stats 2011« , j’avais choisi le nombre de visiteurs uniques divisé par le nombre de billets, ce qui m’apparaît maintenant moins pertinent.

En 2013, vos adresses IP indiquent une provenance de 140 pays, ce qui ne lasse pas de m’étonner et me permet de voyager virtuellement dans le monde entier ou presque.

Vous avez été 46% à me lire sous Firefox, 28% sous Chrome, 9% sous Safari et 8% sous IE… A noter que 2 visites ont été faites avec un navigateur tagué « Nintendo 3DS browser » 🙂

Côté systèmes d’exploitation, vous êtes 63% sous Windows, 14% sous GNU/Linux, 10% sous Mac, 7% sous iOS et 6% sous Android. Là aussi, dans les curiosités, je note le passage d’une visite taguée sous BeOS et d’une autre sous Xbox…

Pour les définitions d’écran, c’est le grand bazar avec 401 définitions différentes, merci les mobiles. 4 635 visiteurs utilisent un écran 768 x 1024 et 4 291 un écran 320 x 480. Les opticiens ont un bel avenir devant eux. Je note 89 visites avec  l’inénarrable 0 x 0 et une visite avec un 40 823 x 1024… Toutes les stats ne sont pas bonnes à prendre.

Les webmasters le savent, on peut souvent connaître la source du clic qui vous amène ici, c’est-à-dire la page qui précède celle où vous lisez ce billet. En 2013:

– 55 015 sont venus directement (via un favori ou une saisie directe de l’URL)

– 33 392 via une recherche Google (le plus souvent en tapant « zythom »)

– 17 844 via Twitter

– 2 959 via Netvibes

– 2 802 via Feedly

– 854 via Facebook

Le réseau social de la blogosphère fonctionne toujours, avec

– 10 768 visites via maitre-eolas.fr

– 2 395 via boulesdefourrure.fr

– 2 348 via sebsauvage.net

– 848 via Ma petite parcelle d’Internet (Sid, si tu me lis…)

– 801 via Korben.info

– 599 via La plume d’Aliocha

– 264 via maitremo.fr

Que mille pétales de roses parfument leurs claviers…

Grâce aux moteurs de recherche, je sais que vous écrivez mon pseudo majoritairement « zythom », mais aussi zithom, zethom, zython, zyhtom ou zhytom 🙂

Vous êtes 47 inscrits à la liste de diffusion par email des billets du blog, la plupart s’étant inscrit en 2013.

En 2013, le pic de visite a eu lieu le mercredi 3 juillet avec 2 606 visites, suivi du jeudi 12 septembre avec 2 594 visites. A chaque fois il s’agit d’un tweet de Maître Eolas ! Que mille serveuses irlandaises nues lui apportent une pinte de Guinness (vidéo)…

Les billets les plus lus sur l’année 2013 ont été Cracker les mots de passe (8418 visites), Je suis trop faible (5955) et In memoriam (5835). Le billet le plus lu du blog, depuis sa création en 2006 est Le plein de pr0n du 18 avril 2012 avec 16 404 visites à ce jour, suivi de GPS avec 13 752…

Quelles sont les leçons que je tire de ces statistiques: aucune. Je continue à écrire pour moi, parce ce que cela me fait du bien, surtout quand j’ai besoin de m’exprimer et que je ne veux pas faire souffrir mon entourage.

Je terminerai ce billet avec la même citation qu’en 2012:

« Les statistiques, c’est comme le bikini. Ce qu’elles révèlent est suggestif. Ce qu’elles dissimulent est essentiel. » (Aaron Levenstein)

Allons toujours à l’essentiel !