Transfert de fonds

En 2007, après la sortie du premier tome des billets de ce blog, j’ai cherché un moyen de gestion des transactions financières simple à utiliser. Parmi tous les systèmes en place à cette époque, j’avais choisi Paypal parce que cela m’avait semblé être le système le plus répandu et qu’il était simple de l’utiliser, surtout pour les très petites sommes que j’envisageais.

J’ai donc ouvert un compte Paypal sous mon pseudonyme Zythom, sans me poser plus de question que cela. L’ouverture du compte se fait en ligne, aucun justificatif n’est demandé, roule ma poule.

Et tout à bien fonctionné jusqu’en juin 2009, quand j’ai vu soudain apparaître sur la page d’accueil de mon compte Paypal (donc après connexion) le message suivant:

Nous voulons vérifier avec vous que personne ne s’est connecté à votre compte sans votre permission.

Veuillez prendre un instant pour modifier votre mot de passe et créer de nouvelles questions secrètes. Vous devez également vérifier vos informations personnelles et vos transactions récentes. Assurez-vous que vos informations personnelles (adresse, numéro de téléphone, etc.) n’ont pas été modifiées et que vous reconnaissez toutes vos transactions récentes.

Veuillez accéder au Gestionnaire de litiges pour signaler tout paiement qui vous paraîtrait suspect. Cliquez sur Contester une transaction pour signaler une transaction non autorisée.

Comme je suis quelqu’un d’obéissant, je modifie le mot de passe et met à jour les questions secrètes, après avoir bien entendu vérifié que j’étais bien connecté sur le bon site, de manière sécurisé, etc. pour ne pas être victime de phishing.

Côté transactions, rien à signaler, je n’utilise pas beaucoup ce compte qui contient 3 euros 6 centimes (on ne dit plus 3 Fr 6 sous ;).

Sauf que voilà, Paypal me demande alors un justificatif de domicile (facture EDF par exemple) au nom de Zythom.

Patatra.

La lutte contre la grande délinquance mafieuse d’internet venait de passer par là, et mon petit compte ouvert sous pseudonyme devenait potentiellement suspect.

Je clique donc sur le lien permettant de changer le nom de mon compte Paypal. Voici le message qui s’affiche alors:

Il nous est actuellement impossible de procéder au changement de nom de l’utilisateur d’un compte PayPal. Pour utiliser PayPal, vous pouvez ouvrir un nouveau compte PayPal.

Vous pouvez apporter une modification mineure au nom associé à un compte PayPal si vous avez commis une faute de frappe.
Veuillez sélectionner le type de changement à effectuer :
– Changement de nom personnel (mariage, divorce, état-civil)
– Changement de nom personnel (incorrect à l’inscription ou changement mineur)

Là, je commence à comprendre que cela s’annonce serré. Je tente quand même la procédure « changement mineur » et, Paypal me demande une pièce d’identité avec mon « nouveau » nom. Je lâche l’affaire et ouvre un nouveau compte Paypal avec mon identité patronymique. Tant pis pour mes 3 euros 6 centimes.

Quelques années passent, et de temps en temps, la mémoire me revient de ces 3 euros 6 centimes inaccessibles qui dorment sur ce compte Paypal. Et à chaque fois, cela m’agace.

En 2009, je me reconnecte sur le compte pour lire le message suivant:

Votre compte a été restreint pendant plus de 45 jours. Il continuera à être restreint mais vous avez désormais la possibilité de virer des fonds.

Tiens, je vais donc pouvoir récupérer mes 3 euros 6 centimes et clore ce compte. Ah, mais oui, mais non, pour transférer ce montant colossal, il me faut disposer d’un compte bancaire en France ou aux Etats-Unis… au nom de Zythom.

Je vous jure que j’ai caressé l’idée d’ouvrir un compte dans une banque en ligne américaine… Avant de me rendre compte du ridicule de mon entêtement (et qu’il n’est pas possible d’ouvrir un compte en banque aux US sous pseudonyme).

Je retente la procédure de changement mineur de nom en laissant cette fois un justificatif de domicile à mon nom de famille. J’attends ensuite la réponse de Paypal. Et j’oublie l’ensemble de l’affaire.

Août 2012.

Sous la forte chaleur caniculaire, et poussé par la sécheresse de mes comptes bancaires en ce retour de vacances, ma mémoire se rappelle de l’existence des 3 euros 6 centimes de ce compte Paypal « resteint »…

Je me reconnecte.

Horreur: rien ne s’est passé.

Mes 3 euros 6 centimes sont toujours là, inaccessibles.

Mon justificatif de domicile (prouvant ma bonne foi) affirmant que j’existe bien, mais sous un autre nom, n’a eu aucun impact.

Attisé par la canicule, mon sang ne fait qu’un tour.

Pourquoi une banque autoriserait l’ouverture d’un compte sous pseudonyme, ET SON FONCTIONNEMENT PENDANT 2 ANS, pour d’un seul coup empêcher son fonctionnement (et conserver les sommes ainsi bloquées)!

Je me plains sur Twitter.

Bien entendu, cela fait (sous)rire mes followers dont certains m’expliquent l’importance de la maffia russe, du danger des échanges financiers, du rôle de Tracfin… Tout le monde se moque (gentiment) de moi, ou ignore cet appel à l’aide désespéré.

Tous, sauf un: @X_Cli.

[Pour les derniers gaulois qui résistent à l’envahisseur, @X_Cli n’est pas une demi adresse email, mais le nom d’un compte Twitter]

@X_Cli me prend en pitié, car il comprend l’aspect ubuesque de ma situation. Après quelques tweets, il me donne un lien magique, c’est-à-dire un lien permettant de contacter un être humain chez Paypal: voici le sésame.

Aussitôt, je me connecte sur mon compte restreint et je clique sur le lien fourni par @X_Cli. Je contacte le numéro de téléphone indiqué, avec les différents codes cabalistiques fournis, et après avoir franchi avec succès les différents pièges de l’automate téléphonique, je peux enfin parler à un être humain, que j’appellerai Bohort.

J’explique à Bohort mon problème. En quelques clics, il accède à mon compte Paypal Zythom et constate les dégâts.

Bohort: « Oui, mais vous avez utilisé un FAUX nom pour ouvrir un compte bancaire, et ça, ce n’est pas possible ».

Zythom: « Je n’ai pas utilisé un FAUX nom, mais un pseudonyme. Et vous m’avez autorisé à ouvrir le compte et à l’utiliser pendant deux ans sans que cela ne vous gène… »

Bohort: « Gmblggl. […] Avez-vous un autre compte Paypal? »

Zythom: « Oui. Et il a le même nom que celui présent dans le justificatif de domicile que j’ai fourni en 2009 sur le compte Zythom. »

Bohort: « Bon, je vais demander le transfert de fonds vers ce compte Paypal. Si mon superviseur donne son feu vert, et vu le montant, c’est presque sûr, vous pourrez récupérer vos 3 euros 6 centimes. »

Zythom: « YESSSSSSSSSSS. Heu, merci! Et vous pourrez fermer le compte? »

Bohort: « Ah non, ça, ce n’est pas possible ».

C’est ainsi donc que j’ai pu récupérer les 3 euros 6 centimes qui traînaient depuis 3 ans sur mon compte Paypal Zythom, sans pour autant arriver à fermer celui-ci.

Merci Twitter, merci @X_Cli, merci Paypal et merci Bohort.

Il me reste quand même une question à deux euros: arriverai-je un jour à fermer ce compte Paypal restreint vide complètement inutile? Rendez-vous dans trois ans.

Mes conclusions:

– Zythom honteux et confus, jura mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus.

– Pecunia non olet. Nunc est bibendum

Fournisseur de VPN

En lisant ce billet de Sid consacré à la mort de PPTP, je me suis demandé quel fournisseur de VPN pourrait remplacer mon fidèle Anonine que j’utilise depuis 2010.

Mes motivations sont les mêmes que celles que je décrivais alors dans ce billet que je vous recommande de lire avant d’aller plus loin.

Je me suis donc empresser de demander l’aide du réseau Twitter pour avoir une petite idée des différents fournisseurs de VPN utilisés/recommandés par mes followers.

En dehors du fait d’avoir mal formulé ma question: « Cher Twittos aimant la vie privée, quel VPN utilises-tu? (bonne bande
passante sur tous les protocoles, chiffrage sur, coût raisonnable…)
« , vite corrigée en « Quel fournisseur de VPN recommanderiez-vous? (avec OpenVPN, bp illim, pas de filtrage de ports)« , j’ai vite reçu pas mal de réponses intéressantes, que je vais essayer de partager ici.

Tout d’abord, la plupart des spécialistes en sécurité qui me suivent m’ont tout de suite précisé: aucun.

Bon.

Et ils ont raison.

Mais quand on ne veut pas tout faire soi-même, il faut bien à un moment ou à un autre « faire confiance ».

Moi qui confie déjà une grande partie de ma vie privée à Google, Gmail et Blogger qui m’offrent leurs services gratuitement en échange, je suis mal placé pour être un exemple de protection de ma vie privée.

Je précise donc mon besoin: je cherche un fournisseur de VPN proposant OpenVPN, une bande passante non limitée, pas de filtrage de ports et tous les protocoles, le tout pour un prix « raisonnable ».

Voici les différents fournisseurs qui m’ont été proposés (principalement) par mes followers:

– SecurityKiss

– VPNTunnel,

– Hidemynet

– Mullvad

– Cryptocloud

– Freedom-IP

– Hidemyass

– IPVanish

– Toonux

J’ai également étudié à la loupe la liste de free.korben qui est toujours très intéressante.

Plusieurs twittos m’ont fourni des liens intéressants:

Quels fournisseurs de VPN prennent VRAIMENT l’anonymat au sérieux?

8 VPN pour surfer, streamer et télécharger anonymement !

Five Best VPN Service Providers

Et enfin, j’ai fait quelques recherches sur Internet dans les forums, étudié quelques avis d’utilisateurs…

Après quelques hésitations, je vais tester VPNTunnel qui semble correspondre à mon cahier des charges, avec un tarif attractif.

Je vous en dirais plus après. Stay tuned.

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Source photo https://www.paperblog.fr/4692553/devise-francaise/

Source photo https://davidphenry.com/index.htm via Pfelelep

Tome 3

Enfin, il est terminé: le tome 3 du blog est disponible, et vient compléter les tomes précédents!

Vous le trouverez au format papier chez mon éditeur.

Il est également disponible gratuitement (sans DRM) dans les formats suivants :

Pdf (2553 Ko)

Epub (570 Ko)

Fb2 (1054 Ko)

Lit (593 Ko)

Lrf (1115 Ko)

Mobi (1266 Ko)

N’hésitez pas à l’emmener avec vous sur la plage et à l’offrir à des amis ou à vos ennemis.

Bien sûr, les tomes précédents sont encore disponibles, en format papier ou électronique sur la page publications.

Avertissements :

Les habitués du blog le savent, mais cela va mieux en l’écrivant: la
publication des billets de mon blog, sous la forme de livres, est
surtout destinée à ma famille et à mes proches. C’est la raison pour
laquelle j’ai choisi la démarche d’une autopublication. J’ai endossé
tous les métiers amenant à la publication d’un livre, et croyez moi, ces
personnes méritent amplement leurs salaires! Mise en page, corrections,
choix des titres, choix des couvertures, choix du format, choix des
polices de caractère, marketing, numérisation, etc., sont un aperçu des
activités qui amènent à la réalisation d’un livre. Je ne suis pas un
professionnel de ces questions, je vous prie donc de m’excuser si le
résultat n’est pas à la hauteur de la qualité que vous pouviez attendre.
Le fait d’avoir travaillé seul (avec ma maman pour la relecture, merci à
elle), explique aussi le faible prix de la version papier pour un livre
de 244 pages.

Je me dois également, par honnêteté envers les acheteurs du livre, de
dire que les billets en question sont encore en ligne et le resteront.
Les billets sont identiques, à part les adaptations indiquées ci-après.

Le passage d’un billet de blog à une version papier nécessite la
suppression des liens. J’ai donc inséré beaucoup de « notes de bas de
page » pour expliquer ou remplacer les liens d’origine. Dans la version
électronique, j’ai laissé les liens ET les notes de bas de page. Je vous
incite à lire les notes de bas de page le plus souvent possible car j’y
ai glissé quelques explications qui éclaireront j’espère les allusions
obscures.

J’espère que ce tome 3 vous plaira. En tout cas, je vous en souhaite une bonne lecture.

Le vélo, un an après

Il y a un peu plus d’un an, je prenais la décision d’échanger ma voiture pour un vélo, pour venir sur mon lieu de travail. J’en ai parlé ici-même dans ce billet.

Eh bien, un an après, je dois dire, non sans une certaine fierté, que j’ai tenu bon et que je peux compter sur les doigts le nombre de jours où je suis venu en voiture, essentiellement à cause de la glace pendant l’hiver.

Tout d’abord, je voudrais faire un retour sur l’équipement. Le vélo acheté s’est avéré un bon choix: le nombre limité de vitesses (3) me satisfait, l’absence de dérailleur aussi et la chaîne carénée a sauvé plusieurs pantalons…

J’avais aussi investi dans un éclairage à induction magnétique (aimants sur les rayons) en remplacement des éclairages à piles ou à dynamos par frottement. Ils m’ont donné pleine satisfaction. Par sécurité, j’ai laissé l’éclairage arrière (sous la selle) d’origine (à pile) qui vient compléter ma signalisation lors des nuits noires de l’hiver.

Je suis équipé d’un casque ET d’un gilet jaune aussi voyant que seyant. Je suis certain que ce gilet m’a sauvé la vie plusieurs fois, surtout aux ronds-points. Les automobilistes sont beaucoup plus attentifs quand ils voient arriver un gros point jaune fluo à lampes clignotantes… Le casque ne m’a protégé pour l’instant que de ma porte de garage basculante.

La lutte contre les éléments naturels devait se faire avec un grand poncho. J’ai très vite arrêté, sur les conseils de plusieurs commentateurs, et lassé par l’effet spinnaker à vent debout, pour le remplacer par un pantalon de pluie ET un blouson étanche spécial randonnée. Ce dernier est suffisamment aéré pour éviter l’effet cocote-minute, que j’ai bien connu avec mes combinaisons spéléos…

J’ai également un brassard jaune fluo que je porte au poignet gauche, pour éviter de me  faire arracher le bras quand j’indique aux voitures que je souhaite continuer à tourner dans le rond-point (et OUI, je suis prioritaire).

Le danger principal n’est curieusement pas venu des voitures ou des camions, mais surtout des autres cyclistes. Chaque vélocipédiste croit en effet être le seul à vouloir dépasser un congénère, à tourner subitement à gauche ou à entrer sur la piste cyclable… Les règles effectives du code de la route à bicyclette sont donc plus subtiles que celles du code papier: il faut imaginer toutes les réactions, même les plus saugrenues, des autres usagers des pistes cyclables ou des bordures de routes.

J’aurai une pensée particulière pour l’inventeur des laisses de chien de 10 mètres à enrouleur. Qu’il brûle lentement en enfer avec les utilisateurs imbéciles de son invention.

Une autre espèce de piétons m’a également posé problème. Je me suis fait copieusement insulter par plusieurs personnes allant pedibus cum jambis parce que je faisais usage de ma pimpante sonnette afin de les avertir de ma soudaine venue. « Hey connard tu vas pas me klaxonner non ? » m’ont-ils interpeller avec allégresse, avant que je ne n’adopte la stratégie dite du « merci« . En effet, maintenant, lorsque je fais tinter ma petite sonnette afin d’éviter de surprendre désagréablement un rampant, et après que celui-ci se soit de mauvaise grâce retourné (en s’écartant grâce au cerveau reptilien), je lance un désarmant « merci! » qui en surprend plus d’un.

Certains vont même jusqu’à me renvoyer un « yapadkoi » tout aussi rafraîchissant.

Ma plus grande surprise vient de la disparition totale de mon mal de dos chronique (surnommé aussi « le mal du siècle » par mon médecin du travail). Eh bien, fini, débarrassé, envolé le mal de dos. Et pourtant, la pratique du vélo ne semble pas particulièrement recommandée pour lutter contre ce problème… A moins que la reprise de la pratique régulière de l’aviron n’ait quelque chose à voir? Ou tout simplement la deuxième partie du fameux slogan « mangez, bougez »…

J’ai finalement trouvé un cheminement quasi-parfait pour venir travailler: de 10km et 15mn en voiture, j’en suis maintenant à 8km et 20mn en vélo, avec un parcours quasiment exclusivement en piste cyclable ou en voie réservée.

Il ne me reste plus qu’à faire 1/4h d’abdos pour retrouver le physique de mes 40 30 20 18 ans. Deux fois par jour, cinq fois par semaine et 47 semaines par an.

Pour retrouver mes tablettes de chocolat 😉

Manon 13 ans

Nous sommes dimanche, c’est le début de l’été, il fait beau. Tout mon petit monde vaque à ses occupations. Quant à moi, je suis dans mon bureau devant mon ordinateur et, une fois n’est pas coutume, je fais du tri sur le blog. Pour être plus précis, je travaille sur le tome 3 du blog.

En relisant mes anciens billets, je tombe sur l’un de mes billets préférés (voir plus loin). J’ai écris ce texte quand ma fille aînée avait 15 ans et sa sœur puinée 11 ans. Toutes les deux étaient accros à la messagerie instantanée MSN et passaient dessus de nombreuses heures par semaine à discuter avec leurs amis.

Depuis que mes enfants ont un ordinateur leur permettant d’accéder à internet, j’ai pris de nombreuses fois la précaution de les avertir sur les dangers d’internet, sans pour autant me résoudre à les mettre sous surveillance électronique. Je n’ai jamais eu à le regretter. Nous discutons de temps en temps avec eux des risques et des dangers, et nous sommes toujours, mon épouse et moi, à l’écoute du moindre indice qui pourrait démontrer un malaise quelconque (lié à internet ou pas).

Pour autant, un papa angoissé comme moi imagine toujours le pire. Alors quand mon activité d’expert judiciaire rencontre mes craintes les plus vives, cela donne ce texte que je reproduis ici (je duplique mes billets si je veux), et que je dédie à tous les enfants internautes. Quelques instituteurs m’ont contacté pour me demander s’ils pouvaient l’utiliser dans leurs cours: surtout qu’ils n’hésitent pas à se l’approprier, à le faire lire et à le commenter. Les parents peuvent aussi s’en servir pour ouvrir une discussion avec leurs enfants. Je pense que ce billet mérite de sortir du fond des archives du blog. En tout cas, moi, il me fait toujours frissonner.

Manon13

Manon a treize ans. Elle travaille bien à l’école où elle a beaucoup
d’amis. Elle joue, elle rit comme beaucoup d’enfants de son âge.

Ses parents l’aiment, font attention à son éducation, lui achètent ce
qu’il faut, mais pas tout ce qu’elle demande. Bon, elle a quand même un
téléphone portable comme tout le monde et un ordinateur dans sa chambre.
Mais ils ont fait attention à ne pas céder pour la télévision dans la
chambre.

Manon aime bien discuter avec ses amis le soir sur son ordinateur. Elle
connait bien comme eux tous les lol, mdr et autres smileys/émoticones.
Elle utilise Windows Live Messenger et arrive à suivre une dizaine de
conversations sans problème. Elle a une webcam qu’elle utilise de temps
en temps quand ses amis en ont une. Son pseudo, c’est manon13du31, parce
qu’elle à 13 ans et qu’elle habite en Haute-Garonne, et que c’est
rigolo parce que 31 c’est 13 à l’envers.

Manon utilise aussi la messagerie électronique Windows Mail pour faire
passer à ses amis tous les textes amusants qu’elle reçoit. Son père
n’aime pas trop ça et il appelle ça des chaines, mais c’est tellement
rigolo. Et puis c’est vrai: si tu ne passes pas cet email à 15
personnes, tu risques de ne pas savoir qui est amoureux de toi le
lendemain. Et ça, c’est trop important pour risquer de le rater. Et puis
les parents ne peuvent pas comprendre, ils sont trop vieux. Son
amoureux à elle, c’est Killian. Mais il ne veut pas encore l’embrasser.

Manon s’est inscrite sur plusieurs sites web: celui où l’on peut jouer à
faire vivre des animaux, celui où ses copines discutent du beau
Michael, mais si, celui DU film. Et bien entendu, Manon a un blog où
elle met en ligne des photos d’elle et de ses copines. Mais elle change
souvent de blog, parce son père n’aime pas trop qu’elle étale sa vie
comme ça sur internet. Il ne veut pas qu’elle ouvre un compte Facebook,
et ça c’est nul parce que Cindy, elle, elle en a déjà un. Alors, pour
brouiller les pistes, elle crée régulièrement un nouveau blog avec un
nouveau pseudo: manon13_du31, manondu31_13,
manonLOL1331, manonXX13_31… Elle a même créé un blog cindy13du31 où
elle a mis une photo de Bob à la piscine. Bob, c’est le mec le plus bête
du collège, haha.

Un soir, Manon discute avec ses amis sur Messenger. Depuis plusieurs
semaines, elle grignote quelques minutes supplémentaires auprès de ses
parents qui veulent qu’elle se couche tellement tôt. Petit à petit, elle
a réussi à rester plus tard, et maintenant, c’est elle la dernière à se
déconnecter. Elle discute en ce moment avec sa nouvelle copine Célia
super sympa qu’elle connait depuis un mois.

Ce que ne savait pas Manon, c’est que cette copine, c’est un garçon. Un grand. Un homme de 20 ans.

Ce que ne savait pas Manon, c’est qu’à chaque fois qu’elle allumait sa
webcam, sa « copine » enregistrait les séquences. C’est vrai que c’était
dommage qu’à chaque fois elles ne puissent pas discuter en live, mais
c’était parce que la caméra de sa copine avait toujours un problème.

Ce que ne savait pas Manon, c’est que la séquence où elle fait la
fofolle dans sa chambre en pyjama ridicule, et bien « Célia » l’avait
enregistrée.

Et maintenant, ce garçon la menace de la diffuser sur Youtube! Il a fini
par allumer sa webcam, et elle l’entend très bien lui parler. Il lui
dit que si elle ne fait pas ce qu’il veut, il balance la vidéo…

Alors, elle fait ce qu’il lui dit.

Et lui, il enregistre.

Et il se filme.

Et elle doit regarder.

Ce que ne savait pas non plus Manon, c’est qu’un policier regarderait également les vidéos. Et un magistrat.

Ce qu’elle ne savait pas non plus, c’est qu’un expert judiciaire
regarderait toutes les vidéos, même celles qu’elle avait effacées. Et
toutes les conversations Messenger. Et tous ses emails. Et toutes ses
photos. Et tous ses blogs.

Ce qu’elle ne savait pas, c’est que ses parents verraient tout cela aussi.

En fait, Manon, 13 ans, du 31, ne savait pas grand chose.

Mais maintenant elle se sent mal.

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PS: Prénoms, âge, département et histoire modifiés.

Bilan à mi-parcours

L’année 2012 arrive à mi-parcours, il est donc temps de faire un bilan provisoire de ma wish list de janvier

  1. Acquérir une paire de lunette vidéo 3D
  2. Arriver à faire fonctionner cette $#%µ& régulation de chauffage au
    boulot
  3. M’intéresser de plus près aux outils des Pentesters
  4. Assister au moins une fois à une Berryer 
  5. Postuler pour une inscription sur la liste de la Cour de Cassation
  6. Suivre plus de formations techniques, en particulier auprès des pentesters
  7. Mettre en place des enquêtes de satisfaction clients auprès des étudiants
  8. Finir l’implantation de l’aire d’accueil des gens du voyage et les accueillir
  9. Mettre à jour et étoffer l’offre de conférences sur l’expertise
    judiciaire que je propose aux lycées, aux
    universités et aux grandes écoles
  10. Passer (et rester!) sous la barre mythique des 25 pour mon IMC
  11. Apprendre à déléguer efficacement pour mettre en valeur mes collaborateurs et les faire progresser
  12. Maintenir avec plaisir le rythme de 4 à 5 billets par mois
  13. Continuer à répondre présent aux magistrats qui me le demandent
  14. Manger un fruit par jour…

Concernant les lunettes vidéo 3D, mon anniversaire n’est pas encore passé, tout espoir n’est pas encore perdu…

Sur le point n°2, la balle n’est plus dans mon camp, mais je sais que des travaux lourds vont démarrer sur le système de régulation du chauffage/climatisation/ventilation dont j’ai la charge… Donc peut-être.

Les outils des Pentesters m’intéressent vraiment, mais je crois qu’il me manque du temps et des compétences. Je pense que ça va être dur pour cette année, mais il me reste 6 mois, et j’ai rencontré pas mal de monde lors du SSTIC qui pourraient m’aider. Donc peut-être.

Les Berryer sont annoncées avec peu de temps d’avance et il faudrait un miracle pour que je sois sur Paris au bon moment et que j’arrive à avoir une place… J’ai donc peu d’espoir de ce côté là, mais l’année n’est pas finie !

Je me demande si un petit expert judiciaire de province a une chance d’être accepté à l’inscription sur la liste des experts de la Cour de Cassation. Je ne sais pas, mais qui ne tente rien n’a rien. Je vais donc déposer un dossier et voir venir en 2013. L’intérêt pour moi est bien sur d’espérer travailler sur des affaires techniquement intéressantes à un niveau supérieur. C’est d’ailleurs amusant de voir que dans le dossier de demande d’inscription se trouve une question « avez-vous déjà travaillé sur une affaire importante au niveau national ? »… Le point n°5 sera presque certainement réussi.

Concernant les formations techniques, c’est bien parti pour 2012. J’ai déjà participé à pas mal de formations intéressantes et compte bien m’inscrire à une formation très technique sur les pentests. Si l’un de mes lecteurs a une piste à me proposer, je suis preneur de tout conseil.

Le point n°7 concerne l’enquête de satisfaction auprès des étudiants de l’école, afin de connaître les ressentis de notre travail en tant qu’équipe support. C’est plus compliqué à mettre au point que je ne pensais, mais c’est en bonne voie.

« Finir l’implantation de l’aire d’accueil des gens du voyage et les accueillir ». Ce point fait suite à ce billet plein d’enthousiasme. Malheureusement, la commune voisine de la mienne a déposé un recours contre notre projet, stoppant net tous les travaux. Notre aire d’accueil des gens du voyage est jugée trop près de leur commune. C’est d’autant plus rageant que nous leur avions proposé de faire un projet commun, plus grand et plus ambitieux, mais qu’ils ont décliné. Je découvre les guerres de clochers et les égoïsmes communaux…

Le point n°9 est de mettre à jour et étoffer l’offre de conférences sur l’expertise
judiciaire que je propose aux lycées, aux
universités et aux grandes écoles. Je suis content d’avoir inauguré ce projet avec une invitation au SSTIC, mais j’ai essuyé un silence radio assourdissant de l’ENM à qui j’ai proposé mes services. Trop petit sans doute (mais un refus de leur part aurait été mieux accepté qu’une absence de réponse). Je ne suis définitivement pas un homme de réseaux.

Concernant l’IMC, je stagne à 25.6 depuis deux mois malgré mes efforts surhumains. Pffff.

Sur le point n°11, je pense être apprécié de mes collaborateurs, même si cela ne doit pas être drôle tous les jours pour eux d’avoir un chef passionné par son travail. Mais comme j’en ai conscience, j’essaye de faire la part des choses.

Concernant le point n°12 « Maintenir avec plaisir le rythme de 4 à 5 billets par mois », je dois reconnaître que je prends de plus en plus de plaisir à venir traîner ici pour pondre quelques bafouilles par mois. J’essaye de ne pas prendre la grosse tête et de garder l’esprit d’un blog de particulier, avec un mélange de privé/public/pro/expertise. J’ai quand même du diminuer mon temps passé sur Twitter qui envahissait doucement mais sûrement toutes mes autres activités privées.

Point 13 : « Continuer à répondre présent aux magistrats qui me le demandent ». Je réponds toujours présent (sauf pour les analyses de téléphones). Par contre, je suis de moins en moins sollicité, sans savoir pourquoi. J’imagine que le budget de la justice, toujours bien en dessous du minimum raisonnable, doit y être pour quelque chose.

La résolution la moins bien tenue reste la dernière « manger un fruit par jour ». Je suis plutôt 5 chocolats et bonbons par jour…Tiens, cela a peut-être un rapport avec mon IMC.

Il me reste six mois pour faire la différence et atteindre 78,57% de mes objectifs 😉

Bon milieu d’année à tous !

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Source image Jan Kriwol

Message de service

J’ai fini le bricolage du blog :

  • J’ai modifié le thème pour satisfaire les yeux du plus grand nombre ;
  • Je publie maintenant le flux RSS complet des billets pour ceux qui aiment les lire dans leur agrégateur RSS favori ;
  • J’ai remis le plugin ReadSpeaker pour permettre la lecture des billets aux malvoyants ;
  • J’ai mis à jour la blogroll de mes sites favoris en bas à droite du blog, sous la nouvelle rubrique « billets les plus consultés » ;
  • J’ai remis en place l’onglet « Contact » avec le formulaire d’envoi d’email entièrement anonyme (j’en reçois quelques uns par mois) ;
  • J’ai mis en place un nouvel onglet « Recherche traducteurs« . S’il y a des volontaires…
  • J’ai révisé mon onglet « Mentions légales » (thx to Maitre Eolas) ;
  • J’ai remis en place l’onglet « Avertissements » (A lire bien sur ;-).

J’ai découvert que l’auteur de l’intrusion avait effacé complètement mon blog du moteur de recherche de Google avec une demande explicite. Du coup, j’ai refait entièrement le référencement du site grâce aux outils Google pour les webmasters, en particulier les SiteMaps. J’en ai profité pour faire la même chose sur le moteur Bing de Microsoft qui propose un peu la même chose. Le blog apparait maintenant sur la première page
du moteur Google lors d’une requête « expert judiciaire », ce qui me fait particulièrement plaisir, même si c’était le cadet de mes soucis. Il est même premier sur la requête « expert judiciaire informatique ». ^^

Je recommande à tous ceux qui utilisent un compte Google d’activer la double authentification, qui m’aurait bien servi si j’en avais eu connaissance (mais avec des si…). Je vous invite également à masquer vos doigts pour ne pas vous faire filmer lors de la saisie de vos mots de passe…

Le tome 3 est en cours de rédaction, j’essayerai de faire un billet sur le long processus d’auto édition (papier et numérique).

Vive la liberté d’expression, vive l’informatique, vive la France, et merci à tous pour vos petits mots gentils.

Back on line

Suite à l’avalanche de messages de sympathie et, pour tenir compte des demandes formulées dans le billet précédent, j’ai remis en ligne tous les billets et commentaires du blog avant piratage.

Effectivement, il semble que cela peut intéresser les nouveaux lecteurs d’aller se plonger dans les anciens billets (j’espère autant que les anciens lecteurs dans les nouveaux billets ;-).

J’en ai profité pour donner un coup de balai sur le look du blog, et décidé d’abandonner le fond noir qui faisait si mal aux yeux de beaucoup d’entre vous, mais auquel je tenais tant. Nouvelle époque pour ce blog, nouveau design.

Je relisais le billet que j’avais publié juste avant de venir au SSTIC et je me suis demandé si je n’avais pas un 6e sens…

Il me reste quelques réparations à faire, en particulier le plugin de lecture pour les malvoyants, mais le plus gros du chantier est derrière moi. Je tiens d’ailleurs à remercier encore les équipes de Google pour leur réactivité et leur efficacité. Sans elles, je serai encore en train d’adapter les outils de conversion Json vers Xml à mes besoins propres, faute d’avoir procédé à des tests de restaurations de mes sauvegardes sur un blog de secours… Le B.A.BA. Mais comme je l’indiquais sur Twitter, le dieu des sauvegardes devait veiller sur moi.

Il parait que les chats ont neuf vies. Si ce blog est comme eux, il lui reste huit piratages à subir avant que je n’aille en enfer. Vous n’avez pas fini de rigoler, ni mon égo d’en prendre un coup.

Merci à vous tous.

Homophobie

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) n’a retiré l’homosexualité de la liste des maladies mentales que le 17 mai 1990. Le site projet17mai.com offre une tribune à des dessinateurs pour aborder le thème cruel de l’homophobie et du rejet. Mais ce sujet ne doit pas se limiter à une seule journée, même symbolique.

A titre de réflexion, je vous propose quelques citations politiques qui montrent encore tout le chemin à parcourir:

« En tout cas, que l’homosexualité soit liée au narcissisme et à l’individualisme rutilant de notre société, ça c’est évident. » Christian Vanneste (UMP), émission « C dans l’air » du 13 novembre 2009.

« On a en effet vraiment l’impression que le PACS est une «patate chaude»
que l’on se refile de la mairie à la préfecture, puis au tribunal
d’instance et demain matin – pourquoi pas? – à la direction des
services vétérinaires.
 » Dominique Dord (UMP), lors du débat sur le PACS (voir page 8502 du compte rendu intégral de la 2e séance du 8 novembre 1998).

« Il n’y a qu’à les stériliser! » Pierre Lellouche (UMP) lors du débat sur le PACS (voir page 8536 du compte rendu intégral de la 3e séance du 8 novembre 1998).

Heureusement, d’autres personnes politiques me donnent de l’espoir. On verra bien.

Voici mes contributions préférées:

Zelba,

Paka,

Gami,

Guillaume Penchinat,

Kaouet – Laetitia,

Mipou et

Anne-Lise Nalin.

Mais allez-voir les autres aussi 😉

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Source image: fightforblogiz.com

Campagne pour les préservatifs Tulipan en plein syndrome de la grippe A.

Tome 2

Tenir un blog, pour beaucoup, c’est prendre plaisir à raconter une histoire, une anecdote ou partager un retour d’expérience. C’est utiliser un peu de la liberté d’expression dont nous disposons pour s’exprimer.

Mais c’est aussi s’exposer à la critique, à la haine et au mépris. Je reçois quelques courriers de cet ordre, qui rejoignent vite le trou noir de ma poubelle numérique. Les problèmes que j’ai rencontrés à cause de la tenue de mon blog sont venus d’ailleurs.

Je suis toujours surpris de constater que le fait qu’internet offre à tous les citoyens la possibilité de s’exprimer directement, sans les filtres habituels, dérange et contrarie un certain nombre de personnes. Dans mon cas, des personnes ont été choquées par le fait que je tienne sous pseudonyme un blog sur lequel je présente mon activité d’expert judiciaire, sans passer par les revues (et comités de lecture) ad hoc, ni par le cercle fermé et discret des réunions ou colloques organisés par les compagnies d’experts judiciaires. Le fait de donner sans filtre, directement auprès du public, une opinion, une vision, une mémoire…

Tenir un blog, confortablement installé dans le fauteuil de mon bureau, peut amener la tempête et l’opprobre des institutions avec lesquelles je travaille, l’invitation à un interrogatoire suspicieux ou la condamnation de mes pairs. C’est ainsi que l’on prend conscience de l’importance de la vie en société, de l’assaut des idées des autres et de leurs jugements.

C’est de tout cela, et d’autres choses, dont il va être question dans les pages du tome 2 du livre « Dans la peau d’un informaticien expert judiciaire », dans les anecdotes « romancées » qui sont toujours en ligne sur le blog à la date de rédaction de cet ouvrage.

Le premier billet du livre commence avec la réception d’une convocation de la Cour d’Appel auprès de laquelle je suis inscrit comme expert judiciaire. Tous les autres billets sont écrits pendant que ce que j’ai appelé l’« affaire Zythom » se déroule, mais sans que je souhaite en parler sur mon blog, même si parfois mon humeur transparaît dans certains billets comme « Sombre ». Ce n’est qu’une fois l’affaire terminée que je me suis permis de la raconter sur le blog, dans les billets qui constituent la fin du livre. Ce tome 2 couvre donc complètement cette période qui fut difficile pour mes proches et moi.

Tenir ce blog me permet de suivre une certaine thérapie par l’écriture. En paraphrasant le magistrat Philippe Bilger, je peux dire : « On est écartelé entre ce qu’on a envie d’écrire et ce qu’on a le droit de dire. Entre [l’expert] et le justicier. Le professionnel et le citoyen. La vie et l’Etat. L’élan et le recul. La réserve et l’audace. Entre soi et soi. »

« Dans la peau d’un informaticien expert judiciaire – Tome 2 – L’affaire Zythom » est disponible au format papier ici en vente chez mon éditeur.

D’autre part, vous le savez sans doute, j’aime assez l’idée de partage et de libre diffusion sans DRM. Ce livre est donc également disponible gratuitement pour tous:

au format PDF (2374 Ko),

au format EPUB (572 Ko),

au format FB2 (759 Ko),

au format LIT (554 Ko),

au format LRF (697 Ko) et

au format MOBI (744 Ko).

Vous pouvez le copier et le diffuser librement auprès de vos amis et de vos ennemis.

Vous y trouverez, comme dans le tome 1,
une sélection de billets laissés dans l’ordre chronologique de leur
publication, et qui peuvent être classés cette fois dans quatre
rubriques :

– mes activités d’expert judiciaire en informatique ;

– mon travail comme responsable informatique et technique ;

– ma découverte du monde politique comme conseiller municipal ;

– et des anecdotes pour mes amis et ma famille.

Avertissements :

Les habitués du blog le savent, mais cela va mieux en l’écrivant: la publication des billets de mon blog, sous la forme de livres, est surtout destinée à ma famille et à mes proches. C’est la raison pour laquelle j’ai choisi la démarche d’une autopublication. J’ai endossé tous les métiers amenant à la publication d’un livre, et croyez moi, ces personnes méritent amplement leurs salaires! Mise en page, corrections, choix des titres, choix des couvertures, choix du format, choix des polices de caractère, marketing, numérisation, etc., sont un aperçu des activités qui amènent à la réalisation d’un livre. Je ne suis pas un professionnel de ces questions, je vous prie donc de m’excuser si le résultat n’est pas à la hauteur de la qualité que vous pouviez attendre. Le fait d’avoir travaillé seul (avec ma maman pour la relecture, merci à elle), explique aussi le faible prix de la version papier pour un livre de 260 pages.

Je me dois également, par honnêteté envers les acheteurs du livre, de dire que les billets en question sont encore en ligne et le resteront. Les billets sont identiques, à part les adaptations indiquées ci-après.

Le passage d’un billet de blog à une version papier nécessite la suppression des liens. J’ai donc inséré beaucoup de « notes de bas de page » pour expliquer ou remplacer les liens d’origine. Dans la version électronique, j’ai laissé les liens ET les notes de bas de page. Je vous incite à lire les notes de bas de page le plus souvent possible car j’y ai glissé quelques explications qui éclaireront j’espère les allusions obscures.

J’ai également glissé, dans ce tome 2, le nom de l’avocat qui m’a assisté tout au long de l’ « affaire Zythom ». C’est un avocat redoutablement efficace, en plus d’être un homme charmant. Je lui dois d’être encore expert judiciaire et de continuer à tenir ce blog. Ce sera le teasing pour vous inciter à la lecture 😉

J’espère que ce tome 2 vous plaira. En tout cas, je vous en souhaite une bonne lecture.