La fibre pour tous !

Un court billet pour mettre en avant un article très intéressant sur la possibilité d’avoir un accès 100 Mb/s POUR TOUS avant 15 ans.

C’est à lire ICI.

Un extrait quand même:

Il y a un siècle, les défis relevés par nos « anciens » étaient autrement difficiles aussi bien au niveau technologique que financier. Qui aurait cru en 1907 que quelque 80 ans plus tard, chaque maison habitée de France, même si elle est située au « fin fond » d’une campagne inaccessible, serait desservie par un câble électrique et un tuyau d’eau potable ? Et pourtant le challenge paraissait insurmontable tant les problèmes techniques à résoudre étaient complexes.

Il est autrement difficile et dangereux de tirer partout des câbles électriques supportant au minimum 220 Volts, dont un maniement malheureux peut provoquer la mort, que d’enfouir des fibres optiques qui ne porteront que de la lumière.

100 Mb/s symétrique… Cela laisse rêveur quand même?

Achat sur internet

Je ne me lasse pas des procédures mises en place pour l’achat en ligne.

J’ai déjà narré sur ce blog une « aventure » avec la SNCF (dont je ne suis pas précisément très fier).

Voici ce qui m’est arrivé aujourd’hui:

Les faits:

Je dois commander 70 clefs USB avec le logo de mon entreprise.

Une petite recherche sur Internet me donne plusieurs pistes possibles.

Je contacte trois sociétés pour obtenir des devis (et un échantillon si possible).

Une fois l’entreprise choisie, je constate malheureusement que le délai de 10 jours pour la fabrication/livraison est un peu long pour ma dead line.

J’appelle par téléphone pour essayer de gagner quelques jours en essayant d’accélérer le processus.

Le dialogue:

Moi: « Bonjour, c’est moi qui ai commandé un échantillon de clef USB avec logo (je donne mon nom et la référence de la commande d’échantillon). C’est OK pour passer commande, mais je voudrais être livré le plus vite possible »

Société X: « Pas de problème. Le plus simple est un paiement par carte bancaire. »

Moi: « OK, mais je n’ai pas vu sur le site comme régler par carte bancaire ».

Société X: « C’est normal, je dois vous envoyer le formulaire ».

Moi: ???

La procédure:

  1. Je dois envoyer un email pour confirmer que l’échantillon est conforme à mes attentes;
  2. Le commercial me confirme la réservation d’un créneau de fabrication et m’envoie un devis complet (vous savez, avec la taxe eco-truc non mentionnée dans les tarifs en ligne);
  3. Je faxe mon bon de commande avec le devis (imprimé) signé;
  4. En retour je reçois un formulaire PDF que je dois imprimer et remplir avec mon numéro de CB, le libellé exact du propriétaire de la carte, sa signature et les trois chiffres (vous savez, ceux qui se trouvent derrière la carte);
  5. Je faxe ensuite le formulaire;
  6. Le commercial m’envoie un email pour me dire qu’il a tout reçu et transmet le formulaire CB à son service comptable;
  7. Le lendemain, le commercial me confirme que le paiement CB s’est bien passé (ce qui m’amuse, vu que j’ai signé de ma propre signature qui n’est pas celle du propriétaire de la carte bancaire) et que la production a démarré.

Ouf.

Deux fax, deux impressions et un nombre d’échange d’emails non calculé.

Vraiment, bravo pour toute cette imagination.

Dire que je suis devenu informaticien pour que l’informatique me simplifie la vie…

Arrêtez d’acheter votre informatique au restaurant !

Dans plusieurs de mes expertises, je rencontre le dialogue suivant:

– « Pouvez-vous me fournir le cahier des charges que vous avez fourni à votre fournisseur pour votre ré-informatisation? »:

– « un cahier des charges? Mais tout s’est passé par oral lors de nos discussions avec le commercial. Tenez, voici le bon de commande annoté sur lequel nous avons griffonné expliqué nos besoins. »

J’ai même eu droit à une photocopie de notes prises sur une nappe en papier !!!

Chef de PME, chef de TPE, n’achetez plus votre informatisation dans un bar ou dans un restaurant… Je sais que vous n’avez pas les moyens de salarier un informaticien, je sais que vous ne pouvez pas vous offrir le luxe d’un consultant ou d’un chef de projet, MAIS la plus petite méthode de gestion de projet commence par l’établissement de la liste de vos besoins: le cahier des charges.

Vous pouvez même ensuite envisager des concepts tels que « pouvez-vous laisser l’ancien système en place le temps que l’on teste le nouveau? ».

Et puis, si tout va mal et que vous allez en justice, travaillez le concept « laisser le système litigieux en place et ne plus y toucher » pour que l’expert ne débarque pas avec la mission « décrire le système litigieux » à laquelle il ne pourra que répondre « le système litigieux n’existe plus ».

Merci de réserver le restaurant pour fêter avec votre fournisseur la joie d’une installation réussie.

C’est sur, les notes de frais vont baisser.

Sauvegardez vos données !

Mes étudiants viennent souvent me voir pour une panne de disque dur de leur ordinateur personnel.

Plusieurs de mes expertises judiciaires concernent des entreprises qui ont perdu des données vitales suite à une panne de disque dur sur leur serveur.

Dans tous les cas, je propose à mon interlocuteur d’acheter un nouveau disque dur et de restaurer les données à partir des dernières sauvegardes effectuées.

Et presque à chaque fois, la réponse est la même: « je ne sauvegarde pas mes données » ou « mes sauvegardes sont périmées ».

Vous qui avez fait l’acquisition à Noël d’un bel ordinateur, vous qui avez fait 200 photos numériques par jour pendant les dernières fêtes, vous qui conservez plusieurs années de photographies numériques originales bien classées sur votre disque dur: SAUVEGARDEZ VOS DONNEES!

A quel prix estimez-vous la perte totale et définitive de vos données?

Cela n’a pas de prix.

Combien coute un cédérom ou un DVD vierge?

Rien ou presque rien.

Gravez un DVD chaque fois que vous prenez des photos lors d’une occasion mémorable. Complétez le DVD avec toutes les anciennes photos, de manière à ce qu’une photo soit présente sur plusieurs DVD. Indiquez sur le DVD son contenu et la date de gravure pour retrouver rapidement une donnée perdue. Rangez le dans un classeur de DVD dédié à cet usage.

Ceux qui souhaitent pouvoir effectuer des sauvegardes rapides et faciles peuvent y dédier un vieil ordinateur en suivant ces consignes.

Vous pouvez aussi vous astreindre à un reformatage complet de votre ordinateur tous les mois. Cela dégage les bronches et force un méga ménage mensuel. Au moins faites le avant d’être obligé de le faire.

Particulières, particuliers, sauvegardez vos données!!

Et arrêtez de venir me voir pour vous plaindre d’avoir tout perdu lors d’un crash de disque dur…

Tout un pays derrière une seule adresse IP

Tous les webmasters savent que les statistiques de consultation des sites web sont à analyser avec prudence, tant il est difficile de répondre à la question suivante: combien de personnes sont venus lire telle ou telle page?

Les raisons sont multiples, mais l’une d’entre elles est qu’il arrive assez souvent qu’un accès internet soit partagé par plusieurs personnes. La navigation internet est alors perçue comme provenance d’une seule machine alors qu’elle provient en fait d’un groupe de personnes. On parle alors de serveur mandataire (ou proxy).

Exemple: chez moi, nous sommes cinq à partager une liaison « libre boite » ADSL (chacun dispose de sa machine, nous ne mélangeons pas les torchons et les serviettes).

Autre exemple: mon entreprise. Nous disposons d’un PC sous Debian qui fait office de parefeu/passerelle/proxy/filtre et qui gère l’accès internet pour les 300 PC de l’établissement.

Autre exemple: le Qatar.

En effet, il semble que ce pays ait mis en place un accès unique pour pouvoir filtrer l’ensemble de sa population, si l’on en croit cette dépêche:

« The entire country had been accidentally blocked because Qatar’s sole telecom, Q-Tel, funnels all Internet traffic through a single Internet protocol address, which allows it to monitor and censor its users, Gerard said. When Wikipedia blocked that single IP address, it shut down participation by all of Qatar, a Connecticut-sized Arab country that harbours the world’s largest field of natural gas.

[…]

Routing an entire country’s traffic — even that of a tiny country like Qatar — through a single IP address is unusual, Gerard said. Wikipedia is looking for a way to refine its capabilities to block problem individual users in the Gulf state without hamstringing the entire country, he said. »

Pourvu que l’adresse IP du Qatar n’apparaisse pas dans une des « black lists » de messagerie (RBL)…

Le blues de l’informaticien

Je suis informaticien, je sais je ne devrais pas m’en vanter.

Parfois, lorsque les gens me demandent ce que je fais, je dis que je m’occupe des ordinateurs. C’est assez vague et en général on ne me pose pas vraiment de questions complémentaires, les gens s’intéressant de toute façon peu à ce que l’on fait vraiment.

L’informatique est une bien étrange discipline : il faut cinq ans pour former un ingénieur informaticien débutant et pourtant, le premier venu déballant son nouvel ordinateur se sent capable de donner des leçons.

Il y va en informatique comme en médecine ou en droit : vous pouvez choisir d’être généraliste ou vous spécialiser. Par contre, autant tout le monde comprendra qu’un médecin généraliste ne pratique pas d’opérations à cœur ouvert, autant le vulgus pecus ne comprend pas qu’un informaticien (généraliste ou spécialiste) ne sache pas tout sur tout et en détail.

A côté de cela, tout le monde me dit « c’est nul je ne comprends rien », ou encore « de toute façon vous les informaticiens, on ne comprend rien de ce que vous racontez ».

Ce phénomène est commun à tous les domaines où les spécialistes ont développé un vocabulaire précis, parfois inventé (ex : concaténer), parfois emprunté ailleurs (ex : ordinateur, mot à l’origine utilisé en théologie).

Vous retrouvez les mêmes reproches faits aux juristes, aux médecins, aux électriciens. Cela m’a d’ailleurs valu lors de mon stage ouvrier de me faire balader pendant une heure dans une usine à la recherche d’une lime à épaissir. J’avais quand même 21 ans. C’est à cela que servent les stages ouvriers : à découvrir tous les noms des outils, et accessoirement à comprendre qu’on peut avoir de longues études, et manquer de bon sens. Cette leçon d’humilité m’a servi toute ma vie.

SPAM mon amour

Il y a quelques années, j’ai acheté un nom de domaine pour mon usage privé.
Récemment, mon hébergeur m’a proposé de mettre en place des filtres anti SPAM.
En voilà une idée qu’elle est bonne !(me suis-je dit)
Je reçois environ 30 SPAM par jour sur mes adresses emails privées contre 5 messages réels. Tout ce qui peut faire baisser ce ratio est bon à prendre.
Ayant mis en place pour mon travail un système antiSPAM assez efficace (postgrey+SPAMassassin), je me dis qu’enfin je vais pouvoir bénéficier des dernières technologies de lutte antiSPAM.
Me voilà donc parti pour mettre en place des filtres via l’interface web proposée par mon hébergeur. Le principe est très simple: une partie détection, une partie action.
Dans la partie détection, je choisis « antispam, score supérieur à 100 » (100 quoi, je ne sais pas, mais il paraît que si un email atteint ce score, c’est un spam à 100%).
Dans la partie action, je choisis « refuser avec ce motif: j’aime pas le spam ».
Et paf, prend ça dans les dents!

Deux jours plus tard, bilan: catastrophe!
Je reçois un nombre incalculable de messages d’erreur. Evidemment, les SPAM utilisant des adresses de retour bidon, le filtre proposé par l’hébergeur n’avait aucun sens. En fait de technologie de pointe, le filtre est un bête retour à l’envoyeur, technique très frustre périmée depuis des lustres. Je modifie le filtre en mettant comme action « supprimer définitivement ».

Trop tard! Mon nom de domaine a été repéré par les spammeurs. Non seulement je continue à recevoir des SPAM, mais je reçois maintenant un nombre invraisemblable de messages d’erreur en provenance de serveurs de messageries m’indiquant que bons nombres de spammeurs utilisent dorénavant mon domaine privée comme adresse d’expéditeur ou comme adresse de retour.

Conclusion:
Je reçois depuis trois semaines environ 80 SPAM par jour contre 5 messages valables.

C’est Hirochima.

Heureusement, j’utilise « Thunderbird » comme logiciel de messagerie. Tous les SPAM sont repérés correctement et mis de côté.

J’envisage de plus en plus d’héberger mon nom de domaine sur mes propres serveurs pour pouvoir mettre en place une politique antiSPAM efficace.

Pour ceux que cela intéresse, je ferai prochainement un billet sur postgrey.

Pourquoi les données numériques ne devraient pas avoir de propriétaire

En préparant une conférence sur les logiciels libres, je suis bien entendu tombé sur l’article de Richard Stallman « Pourquoi les logiciels ne doivent pas avoir de propriétaire ».

Je me suis amusé à modifier cet article pour l’adapter aux données numériques de façon générale (musique, fichiers, programmes, etc.). Cela donnerait ceci:

« Les techniques numériques de l’information contribuent à l’intérêt général en rendant plus commodes la copie et la modification de l’information. Les ordinateurs apportent la promesse de faciliter ces opérations pour tous.

Tout le monde ne veut pas de cette simplification. Le système du droit de copie attribue aux programmes informatiques données numériques des «propriétaires», qui pour la plupart souhaitent en garder pour eux les bénéfices potentiels et non les ouvrir au public. Ils veulent être seuls à pouvoir copier et modifier les logiciels données que nous utilisons.

Le système du droit de copie s’est développé en même temps que l’imprimerie, une technique de copie à grande échelle. Le droit de copie était adapté à cette technologie parce qu’il ne limitait que la copie à grande échelle. Il ne privait pas les lecteurs de livres de leurs libertés : le lecteur moyen ne possédait pas de presse à imprimer, et il lui arrivait de recopier des livres avec sa plume et son encrier. Les lecteurs ne se voyaient pas traînés devant les tribunaux parce qu’ils avaient ainsi recopié des livres.

Les techniques numériques sont plus souples que la presse d’imprimerie. Une fois sous forme numérique, il devient facile de recopier l’information pour en faire profiter d’autres personnes. Cette souplesse place le support numérique en porte-à-faux dans un système comme le droit de copie. C’est pour cette raison que de plus en plus souvent des mesures sévères et désagréables sont prises afin de renforcer le droit de copie pour les logiciels données numériques.

[…]

Les propriétaires ont inventé divers arguments pour justifier leur prise de contrôle de la manière dont nous utilisons l’information :
* Les insultes.
Les propriétaires emploient des expressions péjoratives comme «pirate» ou «vol» en les associant à une terminologie plus technique comme «propriété intellectuelle» ou «préjudice». Ils conduisent ainsi le public à penser comme ils le veulent, par une analogie simpliste entre les programmes d’ordinateurs données numériques et les objets du monde physique.
Nos idées et nos intuitions sur la propriété des objets matériels se rapportent à la question de savoir s’il est juste d’emporter un objet qui appartient à quelqu’un d’autre. Elles ne s’appliquent pas directement à la recopie de quelque chose. Mais les propriétaires nous demandent de les appliquer quand même.

* L’exagération.
Les propriétaires disent subir des «dommages» ou des «pertes économiques» du fait que les utilisateurs recopient eux-mêmes les programmes données. Pourtant le fait de la copie n’a aucun effet direct pour le propriétaire et ne fait de mal à personne. Le propriétaire ne subit une perte que dans la mesure où la personne qui fait cette copie aurait été prête à payer au propriétaire le prix d’un autre exemplaire.
Or en y réfléchissant un petit peu, on conclut vite que la plupart de ces personnes n’auraient pas acheté le logicielles données numériques. Ce qui n’empêche nullement les propriétaires de calculer leurs «pertes» comme si toutes ces personnes avaient été des acheteurs potentiels. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’ils exagèrent.

* Le droit.
Les propriétaires parlent souvent des dispositions légales et des pénalités dont ils peuvent nous menacer. Implicitement, ils veulent nous dire là que les lois d’aujourd’hui reflètent un point de vue moral incontestable, et en même temps nous invitent à considérer les pénalités encourues comme des faits de nature, dont personne ne porte la responsabilité.
Ce type d’argumentation n’a pas été taillé pour résister au raisonnement critique mais pour venir renforcer une pensée routinière.
En aucune façon les lois ne sont des arbitres du bien et du mal. Tout Américain devrait savoir qu’il y a quarante ans, dans de nombreux États, il était illégal pour un Noir de s’asseoir à l’avant d’un autobus. Cependant seuls les racistes diront que c’était mal de le faire.

* Les droits naturels.
Souvent les auteurs revendiquent leur attachement affectif aux programmes qu’ils ont écrits données qu’ils ont assemblées et nous en font déduire que leurs désirs et leurs intérêts au sujet de ces programmes données sont plus importants que ceux de toutes les autres personnes, plus importants même que ceux du monde entier. Il faut ici remarquer que la plupart du temps ce sont les sociétés et non les auteurs qui détiennent les droits de copie sur les logiciels données, mais nous sommes censés négliger cette incohérence.
À ceux qui énoncent comme un axiome moral l’idée que l’auteur est plus important que le public, je peux seulement répondre que pour ma part, bien qu’auteur de logiciels très connu, je dis que c’est du chiqué.
[…] »

Amusant non?
Essayons maintenant d’imaginer un monde où les droits d’auteur n’existeraient pas. Cela règlerait du même coup tous les problèmes liés aux copies MP3, aux réseaux p2p, etc.
Les musiciens (et leur maison de disque) vivraient de leurs concerts et tournées.
Les informaticiens (et leur société) vivraient de leur savoir faire et des services qui pourraient rendre.
Les articles, les photos, les livres pourraient être copiés, modifiés et transformés à l’infini.

J’aime assez cette idée, car cela ressemble fortement à l’internet d’aujourd’hui 🙂

Bien sur, je n’en fais pas parti, c’est bien trop subversif.

Retraite II le retour

Dans un billet précédent, je narrais l’annonce du départ à la retraite de l’institutrice de ma fille cadette à la réunion de parents d’élèves.

Cette fois ci, c’est plus stupéfiant:

Décor: Nous sommes à table mes enfants, ma femme et moi.

Moi: Alors, raconte nous un peu ta journée à l’école ce matin.

Ma fille ainée: Se mat1, la pr0f d mat ns a anoncé q cété son dernié kour vec ns cr L parté ala retrait ojdui. d2m1 on ora 1 renplassan

Traduction: Ce matin, la prof de math nous a annoncé que c’était son dernier cours avec nous car elle partait à la retraite aujourd’hui. Demain, on aura un remplaçant.

Outil pour traduire du Français vers le langage SMS.

Ma femme et moi: !!!!!!!!!!!!!!!

Moi: A bon? Elle vous a annoncé ça aujourd’hui?

Ma fille: Bin oui.

Ma femme à moi et moi à ma femme: Voilà un professeur (de collège) qui part à la retraite en pleine année scolaire, finissant sa carrière par une sortie peu glorieuse, en rasant les murs. Annonçant son départ aux enfants le dernier jour au dernier cours, elle faut(*) à son devoir et à la responsabilité qu’elle avait de prendre en charge l’éducation de nos enfants.

Ma fille: On peut prendre notre dessert?

Moi: Est-ce que tu appréciais cette prof?

Ma fille: Non, elle était nulle.

Nous: Bon espérons que son remplaçant sera meilleur.

Conclusion: je n’ai pas pris de dessert.

(*) Le verbe « faillir » au présent. Vous pouvez vérifier dans votre Bescherelle. J’en suis le premier surpris, c’est ma femme qui m’a corrigé. Elle n’est pas Avocate pour rien…