Propositions aux candidats pour de meilleures expertises

Les candidats aux élections présidentielles construisent leurs programmes avec des équipes de conseillers et de collaborateurs.

Ces personnes, bien que très occupées, surfent parfois d’un site à un autre, ce qui peut les amener ici complètement par hasard. [C’est d’ailleurs un problème que je rencontre souvent, parti que je suis pour faire une recherche sur google sur le thème « remplacement d’une carte mère » et arrivé finalement sur cette page passionnante consacrée au libre arbitre.]

Ce billet s’adresse donc aux équipes des candidats au poste de président(e) de la république française (rien que cela). Je vais donc faire bref puisque leur temps est précieux:

Problèmes:

Les expertises judiciaires informatiques sont chères et longues.

Les organismes publics capables de les effectuer sont débordés.

Solutions actuelles:

– les OPJ font de plus en plus d’expertises gratuites. Problème: leurs salaires sont à la charge de l’état, les expertises ont donc un cout qui bien que cachés est important.

– les laboratoires publics doivent être développés et équipés. Problème: le coût.

– les magistrats peuvent désigner des experts hors listes. Problème: l’inexpérience juridique.

Propositions:

1) encourager les OPJ à passer par des experts, des laboratoires privés créés par des experts judiciaires ou à devenir eux-mêmes experts judiciaires.

2) mettre à la disposition des experts les logiciels d’investigation développés par les différents organismes d’état. A défaut, négocier avec les éditeurs commerciaux un prix de groupe pour la France.

3) encourager les magistrats à désigner des experts inscrits sur listes.

4) permettre l’inscription d’avocats spécialisés sur les listes d’experts. Ces avocats seraient désignés comme experts, seraient garants du bon respect de la procédure et pourraient choisir de s’adjoindre les services d’experts techniques hors listes (professeurs, chercheurs, techniciens reconnus…).

Un magistrat pourrait ainsi choisir soit:

– un expert judiciaire expérimenté et formé à la procédure judiciaire

– un avocat spécialiste accompagné d’un expert ponctuel

– un laboratoire regroupant plusieurs compétences (techniques et/ou juridiques)

Toutes les autres règles actuelles continueraient à fonctionner (renouvèlement pour cinq ans, obligation de formations, délais raccourcis pour les rapports, radiation des listes, etc).

Le coût de ces mesures est nul.

Les trois systèmes seraient en concurrence, tant techniquement que financièrement.

Les coûts des expertises informatiques ne pourraient que baisser.

Les compétences seraient meilleures, donc la qualité des expertises ne pourrait que croitre.

PS: Si un candidat veut me confier une étude sur le sujet, je suis prêt à lui faire un prix…

Avez vous déjà vu quelqu’un dormir à une de vos présentations PowerPoint ?

Si vous êtes déjà capable de faire des présentations PowerPoint où tout le monde reste suspendu à vos lèvres, alors ce billet n’est pas pour vous.

Je suis en train de lire un livre que je recommande à tout le monde: « Comment ne pas endormir son auditoire en 30 secondes » de Jean-Marc Aimonetti aux éditions De Boeck.

Même si pour ma part, je ne m’en sorts pas si mal lorsque je suis invité à faire une conférence à des étudiants, j’ai beaucoup appris à la lecture de cet ouvrage. Je vais même essayer d’en tirer quelques leçons pour les billets de ce blog, mais aussi pour mes rapports d’expertise.

Le livre donne surtout les clefs d’une communication orale réussie, mais aussi quelques anecdotes vécues croustillantes.

Extraits:

  • Je mets [le lecteur] au défi de n’avoir jamais croisé un orateur pitoyable, celui qui ne regarde que la lumière de secours qui brille en coulisse, celui qui reste « scotché » à ses notes et qui ne lève jamais la tête de son pupitre, celui qui assassine d’entrée l’auditoire avec deux diapositives illisibles bourrées de formules chimiques et qui dit modestement « comme tout un chacun sait… »
  • Thelma travaille sur la maladie de Parkinson […] Elle devait parler devant environ deux cents personnes et elle avait peur. […] Thelma est appelée au pupitre. Elle s’approche de la scène, commence à monter les marches et se prend les pieds dans le tapis rouge. Elle atterrit quelques mètres plus loin, juste en dessous du pupitre. Elle se relève, saisit le microphone et dit: « Justement, je devais vous parler des troubles de la marche chez le parkinsonien. » Les Japonnais qui n’avaient pas osé rire jusque là se sont lâchés pour de bon. Elle venait de faire une des meilleures accroches auxquelles je n’ai jamais assisté, sans même le faire exprès.
  • L’accroche solennelle est un exercice de haute voltige que je recommande pas, sauf si vous avez un talent certain pour la grandiloquence. Dans un congrès à Québec, un ami qui travaille sur l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle a hurlé en projetant sa première diapositive où l’on voyait une carte du Québec avec un nuage d’électrons autour: « Vivent les électrons LIBRES! » Il fallait oser.
  • Le trac est une réaction de défense du système nerveux autonome, celui que la volonté ne commande pas. C’est un moyen inconscient de vous protéger. Votre cerveau, malgré votre volonté, donne de l’énergie pour la parole et la réflexion. Comme l’énergie disponible n’est pas infinie, le cerveau arrête ce qui ne sert à rien à ce moment-là: les fonctions digestives et la motricité (dans ce cas, le problème est que la voix est créée par des muscles). Les mains moites, l’envie d’uriner sont une conséquence physiologique de l’émotion.

J’ai particulièrement apprécié la partie du livre consacrée à la panne du vidéoprojecteur.

Vraiment, un livre à lire.

Bilan annuel des missions

Ca y est. J’ai reçu de la part de ma compagnie d’experts judiciaires le tableau bilan à remplir pour les expertises que j’ai menées en 2006.

En effet, conformément à l’article 23 du décret n°2004-1463 du 23 décembre 2004, décret relatif aux experts judiciaires:

« L’expert fait connaître tous les ans avant le 1er mars au premier président de la cour d’appel et au procureur général près ladite cour ou, pour celui qui est inscrit sur la liste nationale, au premier président de la Cour de cassation et au procureur général près ladite cour, le nombre de rapports qu’il a déposés au cours de l’année précédente ainsi que, pour chacune des expertises en cours, la date de la décision qui l’a commis, la désignation de la juridiction qui a rendu cette décision et le délai imparti pour le dépôt du rapport. Dans les mêmes conditions, il porte à leur connaissance les formations suivies dans l’année écoulée en mentionnant les organismes qui les ont dispensées. »

Bon, en clair, voilà ce que je vais transmettre au greffe de la Cour d’Appel (avant le 1er mars):

  • Rapports déposés en 2006: 7
  • Rapports en cours: 1
  • Formations suivies: 2

Et voilà ce que je ne transmettrai pas:

  • Temps réel passé: 200 heures. Temps facturé: 35 heures
  • Expertises en attente de paiement: 6
  • Nombre de week-end sacrifiés: 15
  • Création d’un weblog

Finalement, une bonne année.

Une expertise au jour le jour (4)

Cela fait deux jours que je ne peux pas continuer mon expertise pour cause de surcharge professionnelle. On ne peut pas aller à Paris pour une journée de travail (levé 4h du matin, train à 5h, réunion de 10h à 18h, train retour à 22h, couché à 23h), mener une vie familiale normale (une femme et trois enfants à bichonner quand même) et trouver les heures de concentration nécessaires pour mener à bien un travail d’expertise de qualité.

Une expertise mal faite peut briser la vie de plusieurs personnes.

Dans le cadre des recherches de photos avec des enfants, j’ai également toujours l’angoisse de passer à côté d’une photo d’un enfant disparu recherché par sa famille.

Demain samedi, je dois exceptionnellement travailler toute la journée. Il va donc falloir bloquer encore tout le dimanche pour continuer l’expertise actuelle.

C’est aussi cela, le travail d’un expert.

Une expertise au jour le jour (3)

Hier soir, premier tri manuel des données extraites du disque dur: 21 Go de photos et films tous pornographiques, et dont une grande partie concernant des mineurs de 15 ans. Deux heures de travail (21h-23h).

Parmi les missions qui m’ont été confiées, je dois préciser la proportion d’images concernant des enfants mineurs. Ceci va me demander d’étudier en détail chaque photo, et donc des jours et des jours de travail. Ce matin, j’ai donc contacté l’OPJ à l’origine du PV de missions pour lui faire part des avancées de mon expertise et lui proposer de limiter mes activités sur le classement des photos.

Surpris par ma demande dont la conséquence est de diminuer de façon importante ma future facture, il est parfaitement d’accord avec ma suggestion.

Je note tout ceci dans mon rapport (j’ai prêté serment d’accomplir ma mission, il s’agit d’expliquer pourquoi je la limite).

Je procèderai à la gravure (deux exemplaires me sont demandés) sur DVD de toutes ces données ce soir (10 DVD probablement).

A venir ensuite: étude des fichiers effacés, des navigations internet, étude des échanges sur messagerie, recherche d’informations pouvant intéresser l’enquête.

On verra ce qui pourra être fait ce soir.

Amphi wifi sans pile

J’ai assisté à une réunion dans mon entreprise sur le thème « comment permettre aux étudiants de suivre un cours basé sur l’utilisation de leurs ordinateurs portables en amphi ».

Très vite, la solution du Wifi est abordée par les participants qui se tournent alors tous vers moi.

  • « Pour équiper un amphi en Wifi, il n’y a pas de problème. On place plusieurs bornes sur des canaux différents pour couvrir tout l’amphi (il faut utiliser des termes techniques compliqués pour faire pro mais pas trop pour faire sérieux), et le nombre de canaux étant limité, il faut régler la puissance d’émission de chaque borne pour éviter de perturber les autres zones. Mais il y a un autre problème… »
  • Silence attentif mais ennuyé.
  • « Dites moi, les étudiants ont bien des cours de 2x2h le matin avec une pause d’1/4 d’heure? »
  • « Ben oui »
  • « Les batteries des portables ont rarement une autonomie effective de plus de deux heures, non? »
  • Silence très attentif
  • « Bon, ben, le problème, c’est qu’il faut équiper les amphis avec 250 prises électriques pour alimenter chaque portable. Dès que c’est fait, vous me le dites et on installe le Wifi ».

Cela a été une des réunions les plus courtes de ma carrière professionnelle (pour la réunion la plus courte de ma « carrière d’expert », voir ici).

Notez bien que ce problème sera peut-être résolu plus vite que l’on croit:

https://www.mypodcast.ch/~chroniques/Plugin/49-06-plugin.mp3

Après tout, les étiquettes RFID fonctionnent sur ce principe, ainsi que des souris sans fil et sans pile.

Les plus anciens d’entre vous connaissent déjà le poste à galène. A quand le portable à galène?

Ou alors, il faut obliger les étudiants à s’équiper de portables à manivelle.

Une expertise au jour le jour (2)

Bon, en rentrant hier soir, la copie était interrompue: le switch réseau n’a visiblement pas supporté le débit du transfert entre les deux PC.

Changement du switch, redémarrage de la procédure de copie sans la compression, réestimation du temps de copie: 9h. Euh, j’avais donc mal estimé le temps de la copie (hier j’avais calculé 3 jours…). On va dire que c’est à cause du switch défectueux.

La nuit passe.

Ce matin, tout est OK. La prise d’image s’est bien déroulée pendant la nuit: durée 27852s (à vos calculettes).

J’éteins la station d’accueil et range le disque d’origine.

Je fais une copie de l’image (2×160 Go: heureusement que j’inaugure mon nouveau DD de 400 Go!) et lance mes procédures automatiques de recherche d’images.

Il est 8h du matin, il faut aller travailler.

Suite des investigation ce soir après 21h… Et alors fini les automatismes, place à l’être humain!

Une expertise au jour le jour (1)

Hier dimanche, j’ai passé la journée enfermé à la maison dans mon bureau pour démarrer une expertise délicate. Je vais essayer d’en rendre compte ici au fur et à mesure.

Tout d’abord, pourquoi suis-je enfermé dans mon bureau?

Et bien il s’agit d’une recherche d’images pornographiques mettant en scène des enfants mineurs.

J’ai trois enfants, donc bureau fermé.

Première action: le rapport.

J’ouvre un rapport type, j’y place toutes les références de cette affaire, etc.

J’y retranscris les missions indiquées sur le PV, ce qui me permet de bien les étudier (je tape à deux doigts depuis toujours).

Tiens, il y a deux missions portant le numéro 5 sur le PV, une erreur de l’OPJ sans doute. Bon, je vais noter 5b la sixième mission pour ne pas décaler les autres numéros, afin de conserver une certaine lisibilité pour tous ceux qui vont avoir à lire la procédure.

Deuxième action: l’ouverture des scellés.

Il s’agit d’un lot de cédéroms et DVD, ainsi qu’une unité centrale.

Je vérifie que le contenu correspond bien aux étiquettes…

Patatra, l’étiquette du scellé mentionne 8 CD et 5 DVD, alors que je n’ai que 12 galettes. Après vérification, il manque bien un cédérom.

Bon, cela commence bien.

Je note ce problème dans mon rapport.

Troisième action: l’analyse des supports optiques.

Je procède en trois temps: étiquetage, analyse du support (nombre de sessions, type de données…) , transfert du contenu vers mon disque dur et analyse du contenu (décompression, recherche d’images et de films).

Je vérifie qu’il n’y a pas de session cachant des données.

Je procède à la récupération des données lorsque la gravure a été mal faite (erreur de redondance cyclique).

A chaque fois, je prends des notes directement dans mon rapport (partie intitulée « investigations techniques »).

Pour cette fois, l’impression des images n’est pas demandée dans les missions, mais leur gravure pour exploitation ultérieure.

Cela me prendra 6 heures pour l’étude des 12 supports optiques, totalisant trois milles images et 70 films, tous pornographiques.

Présence de nombreuses photos mettant en scène des mineurs, dont un grand nombre de mineurs de 15 ans.

Sale boulot.

Quatrième action: l’analyse de l’unité centrale.

J’ouvre l’unité centrale pour étudier visuellement son contenu.

Il n’y a qu’un seul disque dur, mais il fait 160 Go.

L’analyse promet d’être longue…

Je vérifie que les différents lecteurs (optiques, disquette, cartes mémoires) sont vides.

Je débranche le disque dur.

Je boote et entre dans le BIOS pour noter les date et heure, et forcer le boot sur « cédérom exclusif ».

Je rebranche le disque dur et boote sur un cédérom « maison » Linux.

Le disque dur est constitué de deux partitions (la première est cachée et sert aux réinstallations systèmes, la deuxième est NTFS).

Mauvaise nouvelle: mon cédérom « maison » Linux ne reconnait pas la carte réseau intégrée de cette carte mère.

Je démonte donc le disque dur et le place sur une station d’accueil « maison ».

Reboot (sur la station d’accueil donc) et copie bit à bit du disque dur à travers le réseau vers mon PC de travail.

Estimation du temps de copie (et compression): 3 jours!

Il est 22h.

Je vérifie que tout est en ordre pour fonctionner (onduleur, cables, etc).

Je suis fatigué.

L’expression « des images plein la tête » n’est pas toujours positive.

La suite dans trois jours (au mieux)…

Je sauvegarde mais j’ai tout perdu quand même

Pour faire suite à mon précédent billet sur les sauvegardes, une petite anecdote d’expertise:

Une entreprise poursuit son prestataire informatique suite à la perte de quatre mois de données clients (bons de commandes, bons de travaux, factures…).

Les faits:

  • une sauvegarde du serveur est faite tous les jours;
  • deux bandes sont utilisées alternativement (jours pairs et jours impairs);
  • un jour, pendant la sauvegarde, le serveur plante avec un écran bleu de la mort;
  • le prestataire, contacté par téléphone, conseille de redémarrer le serveur et de voir s’il fonctionne correctement;
  • une fois redémarré, le serveur fonctionne correctement et est utilisé normalement par l’entreprise;
  • le lendemain, le serveur replante de la même façon lors de la sauvegarde;
  • cette fois-ci le serveur ne redémarre plus, son disque étant HS.

Si vous avez bien suivi les faits, les deux plantages du serveur ont eu lieu à chaque fois pendant la sauvegarde, deux jours de suite. Il n’y a donc aucune sauvegarde fonctionnelle, puisqu’à chaque fois les sauvegardes ont été écrasées par les nouvelles sauvegardes non terminées.

Le disque étant HS, l’entreprise n’a plus de donnée !

Sa seule solution a été de restaurer les données conservées lors de la clôture de son année comptable, quatre mois auparavant et de saisir à la main toutes les données dont une trace papier a pu être retrouvée. Imaginez si 11 mois s’étaient écoulés depuis…

Interrogé par mes soins, la personne responsable des sauvegardes m’a indiqué que le prestataire avait émis l’hypothèse (parmi d’autres) que la bande utilisée pouvait être défectueuse et être responsable du plantage du serveur. C’est pourquoi la deuxième bande avait été utilisée (en plus, il s’agissait de la bande du jour).

Conclusion:

Je ne rapporterai pas ici le contenu de mon rapport qui reste confidentiel, mais plutôt quelques leçons que l’on peut tirer de cette mésaventure:

  • il faut faire des sauvegardes des données importantes;
  • en cas de destruction (même partielle) d’une sauvegarde, il faut immédiatement mettre de côté les sauvegardes précédentes;
  • les sauvegardes « jours pairs/jours impairs » sont très insuffisantes. Il faut privilégier des schémas de sauvegarde plus efficaces (complète, incrémentale, différentielle…);
  • il faut être conscient qu’un disque dur peut lâcher d’un coup
  • il faut former ses équipes aux bons réflexes.

Ces remarques sont valables tant pour un particulier que pour un chef d’entreprise, pour une entreprise individuelle comme pour une multinationale.

J’espère avoir fait peur à tout le monde.

Sauvegardez vos données !

Mes étudiants viennent souvent me voir pour une panne de disque dur de leur ordinateur personnel.

Plusieurs de mes expertises judiciaires concernent des entreprises qui ont perdu des données vitales suite à une panne de disque dur sur leur serveur.

Dans tous les cas, je propose à mon interlocuteur d’acheter un nouveau disque dur et de restaurer les données à partir des dernières sauvegardes effectuées.

Et presque à chaque fois, la réponse est la même: « je ne sauvegarde pas mes données » ou « mes sauvegardes sont périmées ».

Vous qui avez fait l’acquisition à Noël d’un bel ordinateur, vous qui avez fait 200 photos numériques par jour pendant les dernières fêtes, vous qui conservez plusieurs années de photographies numériques originales bien classées sur votre disque dur: SAUVEGARDEZ VOS DONNEES!

A quel prix estimez-vous la perte totale et définitive de vos données?

Cela n’a pas de prix.

Combien coute un cédérom ou un DVD vierge?

Rien ou presque rien.

Gravez un DVD chaque fois que vous prenez des photos lors d’une occasion mémorable. Complétez le DVD avec toutes les anciennes photos, de manière à ce qu’une photo soit présente sur plusieurs DVD. Indiquez sur le DVD son contenu et la date de gravure pour retrouver rapidement une donnée perdue. Rangez le dans un classeur de DVD dédié à cet usage.

Ceux qui souhaitent pouvoir effectuer des sauvegardes rapides et faciles peuvent y dédier un vieil ordinateur en suivant ces consignes.

Vous pouvez aussi vous astreindre à un reformatage complet de votre ordinateur tous les mois. Cela dégage les bronches et force un méga ménage mensuel. Au moins faites le avant d’être obligé de le faire.

Particulières, particuliers, sauvegardez vos données!!

Et arrêtez de venir me voir pour vous plaindre d’avoir tout perdu lors d’un crash de disque dur…