J’ai jusqu’au 16 juin pour trouver un médecin « certifié aviation » pour qu’il m’établisse un certificat médical JAR-FCL 3 Class 2.
Et pas un aéroport digne de ce nom à moins de 100 kms.
Le parcours du combattant commence…
J’ai jusqu’au 16 juin pour trouver un médecin « certifié aviation » pour qu’il m’établisse un certificat médical JAR-FCL 3 Class 2.
Et pas un aéroport digne de ce nom à moins de 100 kms.
Le parcours du combattant commence…
Quand j’étais petit, ma maman me disait « travaille pour avoir un bon métier et pouvoir manger à ta faim tous les jours ». Moi, je l’écoutais et faisais de mon mieux.
A table, mes parents parlaient avec passion de leur travail et nous n’avions pas le droit de leur couper la parole. Elle me disait (tu te souviens Maman?) « Comment s’est passé ta journée? » et je la lui racontais, flatté d’être au centre de son intérêt.
Je ramenais souvent de bonnes notes et son visage s’illuminait de fierté. Et quand elles étaient mauvaises, son visage se fermait. C’était ma punition.
Un jour j’ai gagné le concours municipal de poésies pour la fête des mères. J’ai dû monter sur la scène pour lire le texte que je t’avais écrit. Quand j’ai eu fini, j’ai regardé le public et je t’ai vu. Tu étais radieuse.
Je ne pouvais pas regarder la télévision le soir la veille des jours de classe. Mais parfois j’obtenais une permission spéciale pour regarder un programme conseillé par l’un de mes professeurs. Il s’agissait souvent de « Au Théâtre ce soir ». Tu me disais « regarde ce comédien, il a joué à la Comédie Française« . Tu m’y emmenais dès que l’on « descendait » à Paris. Mais, moi, je préfère les pièces de boulevard.
Quand j’ai arrêté l’allemand en seconde, tu m’as dit « t’en fais pas mon grand fils, tu es un scientifique ».
Bonne fête Maman.
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Source Blog de Gluck.
J’ai déjà expliqué ICI la ligne éditoriale de ce blog.
Comme beaucoup de blogueurs, je regarde tous les jours de temps en temps les statistiques de ce blog.
J’utilise pour cela Google Analytics que j’ai déjà rapidement présenté.
Il est temps aujourd’hui de remercier tous mes lecteurs.
Merci à tous ceux qui ont laissé un jour ou l’autre un commentaire sur ce blog. Tous m’ont fait plaisir et très peu sont passés à la trappe de la censure. Je sais que la publication après modération interdit toute sorte de dialogue à cause des délais induits, mais c’est aussi le prix de ma tranquillité vis à vis de mes obligations. Et puis, ce blog est avant tout un dialogue avec moi-même, un monologue solitaire face à l’immensité d’internet. Et c’est très bien comme cela.
Merci aux lecteurs passant régulièrement par ici. Les pics de visites du blog correspondent peu ou prou à la publication (irrégulière) des billets, les abonnés aux différents fils de syndication Atom étant bien sur les plus fidèles lecteurs.
Merci aux internautes des 103 pays ou territoires qui ont atterri ici au cours des 365 derniers jours, totalisant ainsi ici 44301 visites.
Les chiffres du top 10:
1. France 36 967 visites
2. Belgique 1 577
3. Allemagne 736
4. Canada 731
5. Maroc 504
6. Suisse 493
7. Royaume-Uni 433
8. États-Unis 374
9. Algérie 290
10. Hong Kong 210
Merci également aux personnes qui ont pris contact avec moi par email, pour un petit mot d’encouragement, pour un conseil, pour un remerciement. Une seule adresse: zythom chez gmail.com
Enfin, quelque chose qui devrait faire plaisir à Tristan Nitot, Firefox est utilisé majoritairement par les visiteurs de ce blog (stats sur un an):
1. Firefox 53,39 %
2. Internet Explorer 34,29 %
3. Safari 4,49 %
4. Mozilla 3,31 %
5. Opera 2,91 %
6. Konqueror 0,96 %
7. Camino 0,25 %
8. Mozilla Compatible Agent 0,18 %
9. Galeon 0,08 %
10. Netscape 0,03 %
Merci enfin à vous, lecteur timide, discret et anonyme.
Merci, mèsi, a ni kié, manana, takk
On ne connaît pas bien la durée de vie d’un support numérique de type DVD. Différentes études (plus ou moins partisanes) donnent un ordre de grandeur de 5 ans à 25 ans.
Ce qui est sur par contre, c’est que la qualité du support se dégrade dès sa sortie d’usine: « Les supports optiques et magnétiques comme les disques durs, les disquettes, les bandes magnétiques, les cédéroms et les CD-Rs sont instables de part leur composition. Ils se dégradent facilement et, comme tous les supports, se détériorent dès leur sortie d’usine. » (extrait de IFLA – Principes de conservation)
Se pose alors le problème de leur obsolescence: « La durée de vie technologique de tout support optique ou électronique et produit correspondant, y compris les logiciels, est un problème d’une importance capitale qui n’existe pas avec le microfilmage. Les matériels et logiciels informatiques changent rapidement, ainsi que les nouvelles versions qui apparaissent régulièrement. De plus, les technologies évoluent et les bibliothèques ne seront certainement pas capables d’utiliser à l’avenir les technologies d’aujourd’hui. Les matériels informatiques ne seront certainement plus fabriqués. Certains logiciels ne fonctionneront pas sur les nouveaux appareils. Cela signifie que dans 25 ans, les bibliothèques risquent de ne pas être à même de retrouver l’information enregistrée sur les supports optiques. Cette éventualité se révélera sûrement très problématique dans 100 ans. Pour résoudre ce problème d’obsolescence, il faudra transférer les copies de conservation des supports informatiques magnétiques et numériques dès que de nouvelles technologies seront normalisées. » (extrait de IFLA – Principes de conservation)
J’avais abordé ce problème dans ce billet: sauvegardez pour vos enfants, avec des réactions et retours d’expériences intéressants en commentaires.
Mais pourquoi donc avoir intitulé ce billet « Le DVD phénix »?
Vous allez bientôt avoir la réponse.
Auparavant, intéressons-nous de plus près à Phénix. Wikipedia nous donne une masse d’informations très intéressantes:
Phenix est un groupe français de Heavy metal formé en l’an 2000.
Phénix est un réacteur nucléaire de recherche du type réacteur nucléaire à neutrons rapides et à caloporteur sodium.
Dumbledore possède un phénix portant le nom de Fumseck.
Google nous apprend que le phénix est l’emblème des stomisés.
Mais quel rapport avec le DVD?
Et bien, j’ai écrit ce billet en prenant à rebours le cheminement internet que j’ai mené à partir de l’information suivante: le DVD envoyé sur Mars à bord de PHOENIX est gravé sur du verre de silice destinée à durer plusieurs siècles (millénaires?).
Avouez que si j’avais titré ce billet « Phoenix arrive sur Mars le 25 mai« , vous n’auriez pas lu jusqu’ici…
J’alimente donc ma rubrique « questions à deux euros » avec les sujets de dissertation suivant destinés à mes étudiants:
– Phoenix Lander amarsira-t-il correctement le 25 mai?
– Nos descendants auront-ils toujours le lecteur adapté au DVD en verre de silice?
– Nos descendants auront-ils notre niveau de technologie?
– Aurons nous des descendants?
Je ne garde pas un bon souvenir de mon passage à la douane américaine lors de mon dernier séjour dans ce beau pays: j’avais oublié de remplir le dos des cartes d’entrée et le douanier avait pris à partie la file d’attente derrière moi en criant « l’attente va être allongée par ce type qui n’a pas rempli correctement les cartes d’entrée! ».
Et ensuite, de me demander si mon fils (deux ans à l’époque) s’était déjà drogué, avait déjà été condamné, en prison…
Mais la lecture de ce que les douaniers US peuvent faire à mon ordinateur m’a fait réfléchir.
D’autant plus que mon ordinateur portable me sert beaucoup lors de mes expertises judiciaires… De quoi j’aurais l’air si l’on découvre des images de cette nature?
Bon, je pourrais n’avoir aucune donnée stratégique sur mon ordinateur, et éteindre mon BlackBerry lors du passage en douane comme le conseille le cabinet d’avocats Blaney McMurtry, de Toronto.
Mais quoi, je SUIS un cadre d’une grand société (ma famille), et je DOIS protéger étroitement les données confidentielles (mes photos) et vitales (mes emails) pour mon entreprise que je ne manque pas de transporter avec moi (source LMI, via Bertrand Lemaire).
Me voici donc regardant mon ordinateur portable d’un œil mauvais: « sale traitre ».
Première étape: effacer les données.
Après avoir sauvegardé une image du disque dur (via l’excellent DriveimageXML), je boote mon Dell Latitude D430 sur mon « Ultimate Boot CD » fétiche. Vous trouverez dans la section « Hard Disk Wiping Tools » le logiciel CopyWipe V1.14 qui me permet d’effacer en profondeur l’intégralité de mon disque dur. Laissez quand même mijoter 24h ou plus.
Deuxième étape: installer le système d’exploitation.
J’ai décidé d’installer Ubuntu 8.04 (nom de code The Hardy Heron, le héron robuste). Pour tester la distribution, mais aussi parce que je voudrais montrer compiz-fusion aux enfants. Une vraie interface qui en jette quoi, pas comme celle-ci…
L’installation se déroule correctement, tout est reconnu, rien à dire (sauf la couleur qui m’horripile).
Troisième étape: cryptage des données.
Je me tourne vers mon vieil ami TrueCrypt, mais une petite déception m’attend:
comme l’indique cette page de la documentation Ubuntu, les volumes cachés ne sont pas supportés sous Linux avec la version 5.1a de TrueCrypt…
Qu’à cela ne tienne…
J’installe VirtualBox, puis Windows XP en mode virtualisation.
Je découvre à cette occasion que pour installer Windows XP, à partir du cédérom d’origine, il faut quand même installer le service pack 2 avant de pouvoir installer le service pack 3 tout fraichement débarqué. Bon, j’ai peut-être raté un épisode, mais l’installation se déroule sans problème (compter deux bonnes heures quand même…)
En mode plein écran, on ne se rend même pas compte que Windows XP SP3 fonctionne au sein de VirtualBox sous Ubuntu. Et en mode fenêtre, c’est très drôle de voir Windows baladé dans une fenêtre « chewing-gum ».
La création d’un disque TrueCrypt avec volume caché ne pose ensuite plus aucun problème.
Un petit coup de JkDefrag pour les performances.
Me voici paré pour protéger ma vie privée.
Il ne reste plus qu’à retenir les bons mots de passe…
Pro (c’est bon pour la santé):
– la tenue d’un journal intime, même public, permet de faire le point et d’évacuer des tensions malsaines.
– la prise de position publique (et par écrit), prenant ainsi à témoin ses lecteurs, oblige un peu plus à tenir ses promesses. Ainsi, quand j’écris que je vais postuler pour devenir spationaute, mais que j’ai un peu de surpoids, cela m’oblige à mieux manger. Et cela, c’est bon pour la santé.
Contre (c’est mauvais pour la santé):
– je remarque que de plus en plus, je suis amené à « penser billet », c’est-à-dire que je rédige mentalement un billet dans les moments les plus inattendus: en réunion, en famille, etc. Dans ces moments là, mon regard tombe dans le vague. Comme cela peut m’arriver en voiture, c’est mauvais pour la santé (et celle des autres). On devrait interdire l’écriture mentale de billets en voiture.
– un internaute me laisse un commentaire auquel je réponds qu’il devrait s’engager dans la vie publique de sa commune. Du coup, quand on m’a demandé de me présenter aux élections municipales comme conseiller, je n’ai pas pu refuser. Cette activité supplémentaire génère du stress et prend sur mon temps de sommeil. C’est mauvais pour la santé.
Puis je suis tombé sur cet article de rue89 consacré au stress des blogueurs…
J’ai été frappé par la diversité des réactions que cet article a pu susciter dans ma blogotoile. Mais au fond, n’y a-t-il pas autant de façons de bloguer que de blogueurs? Plus exactement, autant que de motivations pour bloguer?
Quelles sont les motivations pouvant pousser un être humain à bloguer? J’ai déjà plusieurs fois expliqué ici même quelles étaient les miennes. Je peux les résumer en quelques lignes:
Pour la rubrique « Expert« :
– retour d’expériences vers les autres experts judiciaires (débutants ou confirmés),
– présentation de l’activité d’expert judiciaire au grand public (avec dans l’idée de susciter des vocations).
Pour la rubrique « Professionnel« :
– partage de ma passion pour l’informatique et la technique.
Pour la rubrique « Vie publique« :
– partage de la découverte du monde politique, par la vision d’un simple citoyen au service d’une commune.
Enfin la rubrique « Privée« :
– des anecdotes destinées à mes proches, mes enfants, ma famille et mes amis (et qui en général n’intéressent qu’eux:).
Et puis, il y a une certaine thérapie par l’écriture…
Je conclurai en empruntant la fin d’un billet de l’avocat Général près la cour d’appel de Paris Philippe Bilger: vous aurez pu constater comme il est épuisant d’écrire un billet. Ecartelé entre ce qu’on a envie d’écrire et ce qu’on a le droit de dire. Entre le magistrat l’expert et le justicier. Le professionnel et le citoyen. La vie et l’Etat. L’élan et le recul. La réserve et l’audace. Entre soi et soi.
Comme moi, il vous arrive probablement d’être parfois en colère.
Une injustice flagrante, un serveur qui ne redémarre pas, la dernière vis qui refuse de bouger et dont vous avez détruit la tête à force d’insister…
En société, vous devez vous maîtriser. Il faut savoir garder son calme en toutes circonstances et dominer ses nerfs. Bravo, vous faites parti des Sages.
Imaginez par contre que vous êtes seul dans votre bureau, que personne ne vous entend ni ne vous voit. Alors là, cela peut être très différent: vous pouvez vous lâcher sans honte, vous pouvez taper d’un poing rageur sur la table, ou sur le punching-ball réservé à cet effet.
Plus classe, mais qui demande un petit effort de mémorisation, vous pouvez regarder bien en face la vis récalcitrante et HURLER:
La marche des vertueux est semée d’obstacles qui sont les entreprises que fait sans fin surgir l’oeuvre du Malin. Béni soit-il l’homme de bonne volonté qui, au nom de la Charité, se fait le berger des faibles qu’il guide dans la vallée d’ombre de la mort et des larmes… Car il est le gardien de son frère et la Providence des enfants égarés. J’abattrai alors le bras d’une terrible colère, d’une vengeance furieuse et effrayante sur les hordes impies qui pourchassent et réduisent à néant les brebis de Dieu. Et tu connaîtras pourquoi mon nom est l’Éternel quand sur toi s’abattra la vengeance du Tout-puissant…
Jules dans Pulp Fiction.
Et cela fait du bien.
PS: Cela marche aussi face à un écran bleu, un serveur (informatique) vital éteint-qui-ne-se-rallume-plus, un ordinateur qui s’éteint brutalement en pleine rédaction d’un article… Même si l’on est résolument athée (n’y a-t-il pas un Dieu de l’informatique).
Truc: Peut être utilisé en présence d’autrui (ex: lors d’un dépannage), à la condition expresse de s’adresser à l’objet récalcitrant exclusivement, et bien sur d’être sur le point de le réparer (ex: en le redémarrant)… Effet garanti.
PS2: Je l’ai eu cette vis finalement… mais à la perceuse!
Stéphane a cinquante ans[1] aujourd’hui.
Il a fait ses études dans un IUT et devait effectuer un stage. Il m’avait demandé s’il pouvait travailler avec moi sur le thème des réseaux de neurones. Son stage a été un succès car il y avait mis du cœur et s’était impliqué sans compter les heures.
Nous passions des heures à discuter des problèmes informatiques liés à son sujet de stage et à mes travaux de recherche. Il a découvert dans mon laboratoire que l’informatique pouvait être pour lui un sujet passionnant. A la fin de son stage, nous avons fait un petit pot pour lui montrer que nous avions su apprécier sa gentillesse et son implication.
Je n’ai pas pu assister à sa soutenance de stage, car il s’était donné la mort.
De son suicide, il laissait à ses parents une lettre d’explication où il faisait part de son dégout de la vie. Ses parents m’ont contacté car un passage de cette lettre m’était adressé: il disait que les meilleurs moments de sa courte vie avait été son stage avec moi.
J’en ai encore des larmes aux yeux en écrivant ce billet à sa mémoire.
Bon anniversaire Stéphane, tu es toujours dans mon cœur et tu as toujours vingt ans.
——————–
[1] Prénom et âge modifiés bien évidemment.
Je suis sur que vous vivez comme moi cette scène à chaque fois que vous prenez le train: quelqu’un prend son téléphone portable et appelle pour annoncer invariablement qu’il est dans le train.
Comme beaucoup, je subis les conversations oiseuses de mes contemporains, dans le train ou ailleurs. Personnellement, quand on m’appelle sur mon portable, je ne décroche pas, ou alors je m’éloigne discrètement dans un lieu où je pense ne déranger personne. Question de politesse.
J’étais donc dans le train, de mauvaise humeur, entouré de personnes parlant assez peu discrètement au téléphone, qui de leur journée de travail, qui des potins du jour. Une personne bêtifiait même avec son enfant à grand coup de gazou-gazou arheu-arheu.
Et je pensais aux jours d’avant où personne n’avait à sa disposition ce maudit téléphone portable…
Et j’ai eu une révélation!
Je me suis souvenu de ces jours anciens où un grand silence régnait dans les wagons, rompu de temps en temps par quelques éclats d’enfants, ou par les messages incompréhensibles du contrôleur dans les haut-parleurs.
Mais je me suis souvenu aussi de tous les problèmes liés au manque de communication. Problèmes de couples, problèmes d’ados, problèmes professionnels…
Et aujourd’hui tout le monde peut s’appeler à tout moment. On peut montrer à quelqu’un qu’on pense à lui en l’appelant pour lui dire des choses insignifiantes, à tout moment. On peut appeler son enfant avant qu’il ne se couche pour lui gazouiller des gazou-gazou arheu-arheu avant qu’il ne s’endorme. On peut clavarder, bloguer, discuter sur des forums.
A mon avis, JAMAIS autant de gens n’ont communiqué de par le monde.
Et cela, c’est extraordinaire.
A être trop poli, on rate des instants magiques de communication.
A trop râler sur le langage SMS, on oublie que les jeunes ne se sont jamais autant écrit.
Alors si vous voyez quelqu’un sourire lorsqu’un téléphone se met à sonner dans votre wagon, ou même au cinéma, ou si quelqu’un vous regarde avec un air béat quand vous parlez de la pluie ou du beau temps avec votre mère/père/conjoint/amant/enfant/patron/avocat, je soyez pas surpris, c’est peut-être moi…
Et quand vous lisez ce blog, pensez à moi qui écrit de l’autre côté.
Dans tous les cas, bonne communication.
Cher lecteur,
Comme vous l’avez constaté, depuis quelques temps, je délaisse ce blog…
La raison est extrêmement simple: je suis débordé.
Par les expertises? Non. J’ai quatre dossiers en cours, dans les délais, sur lesquels je travaille tous les week-ends. Deux recherches d’images pédopornographiques et deux affaires de données effacées. Les quatre dossiers sont techniquement passionnant malgré les enjeux éprouvants.
Par mes affaires professionnelles? Non. Pourtant les étudiants sont en vacances, ce qui correspond pour moi à une période de travail intense pour effectuer toutes les tâches de maintenance préventive. Il y a en ce moment 34 tâches dans ma « to do list », et elle ne désemplit pas. Et il y a les projets « de fond »: migration de la salle serveurs (Novell vers Windows, EDirectory vers Active Directory), expérimentation de la virtualisation, remplacement des 24 stations de CAO, commande d’une tranche de 100 PC dans le cadre du renouvellement matériel, construction d’un agrandissement de 800 m2, j’en passe et des meilleurs. Et je le répète encore: tous ces projets sont passionnants et j’y travaille de 8h à 19h (avec une pause saladette d’un quart d’heure).
Par mes activités de conseiller municipal? Non plus. J’ai découvert que toutes les activités étaient parfaitement gérées par le personnel de la Mairie, et que celui-ci était parfaitement compétent. Et ce n’est pas une réunion par semaine en fin d’après-midi (18h30-21h) qui va me traumatiser au point de devoir délaisser ce blog…
Par ma vie privée alors? Non…
Je suis un mari et un père attentif. J’ai une famille que j’aime et qui m’aime. Je baigne dans le bonheur, avec en plus la conscience de la chance extraordinaire que j’ai, épargné que je suis pour l’instant des malheurs du monde. La conscience aussi que ce bonheur ne durera pas, ne peut pas durer. C’est ce qui rend ces moments aussi intenses. Comme celui qui marche sur ses deux jambes et qui sait ce que c’est d’avoir une jambe dans le plâtre.
Mais alors, qu’est-ce qui peut devenir aussi envahissant et chronophage pour m’empêcher de venir raconter ma vie sur ce blog?
Une nouvelle recherche en intelligence artificielle?
La préparation de ma candidature comme astronaute le 19 mai?
Les tests de gOS, de Mandriva 8, de FolderShare?
Non, non, non.
Je viens d’acheter Mario Kart pour la Wii et je m’éclate comme un fou…
J’en ai mal aux bras!