Fluctuat nec mergitur

A la barre du Scilicet, je tiens bon malgré les assauts du vent et la charge… du travail!

Jeudi soir, premier “vrai” conseil municipal avec 24 points à l’ordre du jour. Je pensais en sortir à 1h du matin, et en fait tout était bouclé à 23h. J’ai même pu visiter les sous-sol de la mairie avec le directeur technique qui était tout fier de me montrer la salle serveur et les onduleurs. Mon œil critique et exercé n’y a vu que ordre et discipline, avec baie de brassage étiquetée, prise parafoudre sur la liaison ADSL et serveur en sécurité.

Je me suis porté volontaire sur la commission “Voirie, environnement et développement durable”, la commission “Communication et culture” (pour le site internet et les listes de diffusion à développer) et la commission “Urbanisme et transports”. J’ai de plus été désigné volontaire pour le syndicat informatique et la commission des impôts et taxes locales.

J’ai déjà inscrit sept réunions pour le mois d’avril… Quand on aime, on ne compte pas 🙂

Je vais donc ajouter quelques commandements à ma rubrique si mal nommée:

– Les habitants de la commune sont tes Maîtres

– Tu ne prononceras pas leurs noms en vain

– Tu sanctifieras les jours désignés par le Comité des Fêtes

– Tu honoreras ton Maire et ses adjoints

– Tu ne tueras point tes opposants

– Tu ne commettras pas d’infidélité à tes opinions

– Tu ne voleras pas les idées d’autrui, ni n’useras de la langue de bois

– Tu ne colporteras pas de commérages

– Tu ne désireras pas le poste de ton prochain

– Tu ne convoiteras pas le bien commun (ni celui du prochain).

Jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien…

Conseils à un jeune expert

En nettoyant les anciens liens de mon navigateur, je suis tombé sur cette page des carnets de JLK reproduisant la version complète des “Conseils à un jeune écrivain” de Danilo Kis.

Autant les conseils originaux méritent d’être lus avec attention, autant je me suis amusé à les transformer en “conseils à un jeune expert”:

  1. Cultive le doute à l’égard des idéologies régnantes et des princes.
  2. Veille à ne pas souiller ton langage du parler des idéologies.
  3. N’écris pas de reportages sur des pays où tu as séjourné en touriste ; n’écris pas de reportages du tout, tu n’es pas journaliste.
  4. Sois conscient du fait que l’imagination est sœur du mensonge, et par là-même dangereuse.
  5. Ne t’associe avec personne : l’expert est seul.
  6. Ne sois pas prophète, car le doute est ton arme.
  7. Sois mécontent de ton destin, car seuls les imbéciles sont contents.
  8. Ne sois pas mécontent de ton destin, car tu es un élu.
  9. Sois persuadé que la langue dans laquelle tu écris est la meilleure de toutes, car tu n’en as pas d’autres.
  10. Sois persuadé que la langue dans laquelle tu écris est la pire de toutes, bien que tu ne l’échangerais contre aucune autre.
  11. Aie en toute chose ton avis propre.
  12. Ne donne pas en toute chose ton avis.
  13. Si tu ne peux pas dire la vérité – tais-toi.
  14. Garde-toi des demi-vérités.
  15. Ne te laisse pas persuader que nous avons tous également raison, et que les goûts ne se discutent pas. « Etre deux à avoir tort ne veut pas dire qu’on soit deux à avoir raison » (Karl Popper )
  16. « Admettre que l’autre puisse avoir raison ne nous protège pas contre un autre danger : celui de croire que tout le monde a peut-être raison ». (Popper)
  17. N’aie pas de Mission.
  18. Garde-toi de ceux qui ont une Mission.

Qui habet aures audiendi, audiat

(que celui qui a des oreilles pour entendre entende)

Légionnaire romain dans “Le cadeau de César”.

S’emploie pour avertir qu’on doit faire son profit de ce qui a été dit.

Semper Fidelis

– Voici mon ordinateur. Il y en a bien d’autres comme lui, mais celui-ci c’est le mien.

– Mon ordinateur est mon meilleur ami. Il est ma vie. Je dois en être le maître comme je le suis de ma propre vie.

– Mon ordinateur, sans moi, ne sert à rien. Et sans lui, moi non plus je ne sers à rien. Je dois bien programmer, mieux que le virus qui cherche à me tuer. Il faut que je le tue avant que lui ne me tue. Et c’est ce que je ferai.

– Mon ordinateur et moi-même nous savons que ce qui compte dans cette guerre, ce ne sont pas les coups que nous tirons, ni le bruit de nos rafales ni la fumée que nous dégageons. Nous savons que ce qui compte ce sont les coups au but… LUI ET MOI, ON FERA MOUCHE…

– Mon ordinateur est humain, tout comme moi, puisqu’il est ma vie même. C’est pour ça que je veux apprendre à le connaître comme un frère. Je connaîtrai ses faiblesses, sa puissance, ses pièces, ses accessoires, son système de pointage et son clavier. Je le garderai toujours propre et prêt à servir comme moi-même je suis propre et prêt à servir. Nous ne ferons plus qu’un. C’EST COMME ÇA QU’ON FERA…

– Devant Turing, j’affirme ce serment. Mon ordinateur et moi nous sommes là pour défendre nos valeurs. Nous sommes maîtres de l’ennemi. NOUS SOMMES LES GARANTS DE MON EXISTENCE.

– Ainsi soit-il jusqu’à ce que Linux remporte la victoire, et qu’il n’y ait plus d’ennemi mais seulement la paix !

C’est fou comme le remplacement d’un mot ou deux par ci par là peut changer l’âme d’un texte

Ligne éditoriale

Vous avez été 1500 visiteurs sur ce blog durant le mois de janvier 2007 (merci à ceux qui sont venus plusieurs fois…).

Ce chiffre est à la fois une surprise, une satisfaction et une gène:

  • une surprise, car en commençant ce blog en septembre 2006, je ne pensais pas écrire pour autant de visiteurs. Je remercie donc chaleureusement tous les visiteurs de ce blog.
  • une satisfaction, car franchement, je ne pensais pas intéresser plus d’une dizaine de personnes, la plupart étant des amis ou de la famille, que j’ai obligés à venir sur ce blog en les harcelant de questions pour savoir s’ils étaient bien venu lire mes billets… Qu’ils en soient remerciés.
  • une gène car pour chaque billet, je sens comme un poids. Le billet sera-t-il bien perçu? Ce thème intéressera-t-il les visiteurs “habituels”? Bref, je me sens redevable à mes lecteurs.

Les règles que je me suis fixées sur “les dix commandements de ce blog” restent valables, mais je vais ajouter un onzième commandement :

“Tu continueras à écrire ce que tu veux, sans chercher à satisfaire tes lecteurs”

Et oui, c’est cela la liberté éditoriale !

Mais, bon, je t’aime, cher lecteur…

Les 10 commandements de ce blog

1) Je suis Blog, ton Dieu, qui t’ai fait sortir de la vie réelle, monde de servitude

2) Aucune image tu ne posteras

3) Orthographe et grammaire toujours tu vérifieras

4) Souviens toi du jour de RTT, pour le sanctifier

5) Honore ton entreprise, qui te nourrit, afin que tes jours se prolongent dans le pays que Blog, ton Dieu, te donne.

6) Tu ne commettras point d’homicide en pérorant contre autrui.

7) Tu ne commettras point d’adultère en postant ailleurs des commentaires.

8) Tu ne déroberas point de billets sur un autre blog.

9) Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain en jouant au Troll.

10) Tu ne convoiteras point le blog de ton prochain; tu ne convoiteras point l’audience de ton prochain, ni son ordinateur, ni son site web, ni ses compétences, ni sa souris, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain.

Bien sur, toute ressemblance avec ces dix autres commandements est fortuite.