Question à deux euros: A quoi reconnait-on un provincial à Paris?
Réponses:
1) Dans le métropolitain:
– A son air souriant;
– C’est le seul qui regarde les publicités;
– Il sourit du phénomène acoustique permettant d’écouter une conversation du quai d’en face;
– Il se tient immobile sur la partie gauche des escalators (quelle horreur);
– Il n’emprunte pas les mystérieux couloirs marqués d’un sens unique (« David Vincent has seen them. For him it began one lost night on a lonely country road, looking for a short-cut that he never found. »);
– Il propose sa place assise à une femme enceinte qui refuse d’un air méfiant;
– Il attend pour monter dans la rame que les personnes aient fini de descendre;
– Il regarde sans arrêt les noms des stations (et le plan au dessus des portes) pour ne pas rater la sienne;
– C’est le seul à ne pas avoir de lecture dans la rame (car il ne sait pas où sont distribués « 20minutes » ou « Métro », et n’a pas pensé à prendre un livre de poche);
– Il est habillé « différemment »;
– C’est le seul à dire (et écrire) « métropolitain » en parlant du métro.
2) Dans la rue:
– Il attend le signal « piéton vert » debout sur le trottoir au lieu d’être avancé d’un mètre sur la rue (trouillard va);
– Il regarde partout, surtout en l’air, pour observer les structures des bâtiments;
– Il marche systématiquement dans la première déjection canine présente sur le trottoir;
– Il ne s’extasie pas devant la première station Vélib’ venue, la province étant équipée en bicyclettes partagées depuis des décennies.
3) Partout:
– Il a dans les oreilles de discrets écouteurs au lieu d’avoir un gros casque hifi sur la tête comme tout le monde;
– Il dit « bonjour » et « merci » aux différents commerçants, même si ceux-ci lui parlent à la troisième personne: « Il veut quoi le monsieur? »;
– Il marche incroyablement lentement.
Vous l’aurez compris, votre serviteur s’est expatrié pour une journée dans la ville des Lumières.
Je suis un plouc!
Oui ben quelques fois mieux vaut être un plouc et avoir une vraie qualité de vie, sans stress inutile, sans grèves etc…
« Quand on est à la campagne, la classe c’est de partir vivre « à » la capitale. Quand on est à Paris, le luxe c’est de pouvoir retourner vivre à la campagne! »
Dites, puisque vous montez à la capitale, allez voir et dites nous si c’est vrai qu’il y a une sorte de grand échafaudage métallique pointu que plein de gens vont photographier.
Oh que non ce n’est pas la « classe de partir vivre à la capitale » quand on est à la campagne !! Que non ! Que non ! Beaucoup le redoute bien au contraire. Paris… Berk berk berk!!!!!