Ce blog est un journal intime en ligne.
INTIME (dictionnaire de l’Académie française, 9e édition)
adj. XIVe siècle.
Emprunté du latin intimus, « le plus en dedans, le plus intérieur ».
1. Qui est intérieur à une chose, qui en constitue l’essence. La structure intime de la matière, d’un tissu vivant. Fig. Qui est tout à fait intérieur à l’être, à la conscience. J’en ai l’intime conviction. Une intime persuasion. Un sentiment intime de confiance.
2. Qui est strictement personnel, privé. Révéler ses sentiments intimes. Vie intime. Journal intime, où une personne note, en principe pour elle-même, ses réflexions ainsi que les évènements de son existence. Tenir un journal intime. Publier son journal intime. Par méton. Se dit de ce qui convient à la vie privée, favorise les relations familières, permet l’intimité. Un lieu, une atmosphère intime. Une pièce intime. Cet endroit n’est pas très intime.
3. Qui lie très étroitement. L’alliage intime de deux métaux. Mélange intime. Fig. Une union intime entre deux êtres. Avoir un commerce intime, des rapports intimes, des relations intimes avec une personne, avoir avec elle des relations amoureuses. Se dit d’une personne qui est liée à une autre par une affection très forte, une familiarité étroite. Un ami intime. Ils sont devenus très intimes. Subst. La famille et les intimes. Nous serons entre intimes. Par méton. Un repas, une cérémonie intime, qui réunit un petit nombre de proches, de familiers.
4. Par euphémisme. Qui a rapport aux organes génitaux. Parties intimes. Toilette intime.
L’expression « journal intime en ligne » fait donc pour moi référence à « Publier son journal intime » par opposition à « en principe pour elle-même« .
Pourquoi ce rappel à la Bible?
Et bien pour dissiper quelques malentendus…
Je ne suis pas un journaliste, et je ne prétends pas l’être.
Je n’en ai pas la formation, ni l’employeur (pour avoir une carte de presse, le journaliste professionnel est celui qui a pour occupation principale, régulière et rétribuée l’exercice de sa profession dans une ou plusieurs publications quotidiennes ou périodiques ou dans une ou plusieurs agences de presse et qui en tire le principal de ses ressources).
On me contacte parfois pour me demander mon avis sur tel ou tel aspect de la vie politique, sur la menace climatique, sur l’évolution de telle ou telle technologie…
Bon, j’ai bien un avis, mais que vaut-il?
Pas de recoupement, pas de vérification, pas de sources d’information spécifiques. Je n’ai pas de réseau, pas d’entrée particulière.
Bref, en général, et malgré une grande concentration, mon avis ne vaut pas tripette, alors qu’il y a des journalistes spécialisés qui vous répondront bien mieux que moi sur ces sujets.
Bien sur, si un journaliste me pose des questions sur l’activité d’expert judiciaire, sur la gestion d’un service informatique ET technique, sur la spéléologie martienne, bref, s’il me demande de parler de MOI, alors là OUI, j’ai un avis et c’est le meilleur!
Lorsque j’ai été nommé « responsable des systèmes d’information », les étudiants, qui me (re)connaissaient comme « professeur », m’ont titillé en me demandant si c’était une confirmation de l’omniprésence de la surveillance informatique. Je leur réponds toujours que je ne suis pas moustachu… Je crois bien qu’ils confondent avec la notion de ministère de l’information.
Les journalistes, eux, travaillent sur l’information.
Les faits qu’un journaliste rapporte au public sont porteurs de sens, par exemple dans le domaine de la politique, de l’économie ou de la culture. Cela confère un pouvoir aux journalistes (dont la profession est souvent qualifiée de quatrième pouvoir, par allusion aux trois pouvoirs constitutionnels) dans le processus de la formation de l’opinion et dans l’influence que la révélation de ces faits peut avoir dans les prises de décisions de ce public. (extrait de Wikipédia)
Oups, cela m’a encore échappé. J’avais pourtant promis de ne plus utiliser wikipédia…
Donc, JOURNALISTE n. XVIIIe siècle. Dérivé de journal.
Personne qui a pour métier de participer à l’élaboration des journaux et autres moyens d’information.
Suffisamment de personnes sont mortes ou sont en prison pour avoir voulu exercer ce métier.
Je suis un (petit) blogueur.
Je ne suis pas journaliste, je suis journalintimiste.
Bande de voyeurs…
mon avis ne vaut pas tripette
J’aurais plutôt laissé le soin au lecteur de découvrir le sens de « valoir tripette » au sein de ce magnifique document normatif.
est à cause que la mauvaise perception de ce blog par certains experts, que vous l’aviez arrêté durant une semaine ?
Non. Les raisons évoquées dans mon billet « d’arrêt » étaient les vraies et seules raisons.
Un blog ne peut pas plaire à tout le monde. Les personnes bien éduquées gardent leurs critiques pour elles ou m’en font part en aparté par un envoi d’email hors commentaire.
Aujourd’hui, aucun expert ne m’a fait part directement de son sentiment de désapprobation.
Et comme « qui tacet consentiret » (qui se tait, consent)…
Par contre, plusieurs experts s’amusent de me lire.
En faites-vous partie?