Le deuxième saut était encore mieux !
Un seul moniteur, le plaisir de mieux maîtriser son saut… avec un nouvel objectif : faire la flèche (voir la vidéo). Les sensations sont différentes : je suis toujours concentré, mais sur la nouveauté, un peu comme une sauvegarde incrémentielle…
Ce deuxième saut se fera le même jour que le premier saut. J’ai encore toutes les sensations en tête, et la crainte d’une procédure de sécurité (ouverture du parachute de secours).
Les objectifs qui m’ont été fixés par le moniteur pour ce saut sont simples :
– sortir correctement de l’avion
– trouver rapidement une position stable (il est maintenant seul à me tenir)
– faire la flèche lorsqu’il me fait le signe ad hoc avec sa main
– reprendre une position stable
– lire ma hauteur sur mon altimètre
– faire une poignée témoin
– surveiller mon altimètre pour ouvrir le parachute à 1700 m
– gérer le vol sous voile (toujours avec les conseils via l’oreillette)
– atterrir correctement et au bon endroit.
Mes prédécesseurs ont sauté dans un nuage (voir vidéo) alors que j’ai la chance de profiter d’une trouée. Tous les objectifs à réaliser sont atteints, sauf peut-être ma poignée témoin (j’ai mis la main un peu à côté, immédiatement corrigé par le moniteur). J’oublie un peu de regarder mon altimètre après chaque exercice, et je m’en rappelle d’un seul coup (d’où le geste un peu brutal)…
Mais cette fois, c’est bien moi qui ouvre le parachute, tout seul comme un grand, malgré la présence de la main du moniteur sur la mienne.
2e saut PAC : faire la flèche
Ce que ne montre pas la vidéo, c’est que je m’attendais à une ouverture en douceur du parachute, comme lors du premier saut. Or, et c’est en forgeant que l’on devient forgeron, chaque ouverture de voile est différente. Sur ce deuxième saut, ma voile s’est ouverte brutalement, me secouant comme un pantin désarticulé ! J’en ai gardé deux magnifiques bleus sur le haut des bras… Mais l’adrénaline des 45″ de chute, puis de la gestion de la voile et de l’atterrissage m’a fait ressentir une puissance qui m’a rappelé mes 20 ans 😉
L’atterrissage s’est fait comme pour le premier saut : sur les pieds, pour amortir, puis sur les fesses, pour le confort.
Le mauvais temps ne permettra pas de faire comme prévu le troisième saut le jour même. Ce n’est que partie remise. Deux montées à 4200 m et deux poussées d’adrénaline d’une demi-heure ont eu raison de mes capacités physiques : ce soir-là, j’ai dormi comme un bébé, en rêvant d’une chute dans un couloir lumineux qui se terminait par « Oh mon Dieu, c’est plein d’étoiles ! » 😉
Encore ! Vite vite, la suite, les autres sauts, les sensations, et tout et tout. Et pour moi, une belle motivation pour repasser sous les 90kg durablement !!!
Merci !
Après Franck Herbert, Arthur C Clarke! Que de la bonne SF classique. Essayez Mary Doria Russell. Et surtout régalez-nous avec vos aventures sportives et judiciaires.
Ne pas succomber à l'appel, ne pas succomber…