Souvenirs, souvenirs

De retour de vacances, vous voici à la tête d’un bon paquet de photographies numériques. Voici les conseils de tonton Zythom…

Tout d’abord, je suis NUL en photographie. Comme beaucoup de personnes, je prends plein de photos avec un petit appareil photo numérique standard (enfin il était standard au moment de son achat, il est ringard un an après, et aujourd’hui qu’il a trois ans…) d’1.3 mégapixels.

Quand je dis NUL, c’est que je me contente du mode AUTO de prise de vue, car je sais à peine changer de mode et surtout pas faire les réglages moi-même (NUL je vous dis).

Mais je m’en sors relativement bien, car je récupère les photos des autres sur mon ordinateur.

De retour des USA, je me suis donc retrouvé à la tête de 2500 photos issues de cinq appareils photos numériques différents. Quand j’écris “différents”, je pense bien sur aux modèles, mais aussi aux dates et heures respectives de chaque appareil… qu’il va bien falloir synchroniser si on veut pouvoir faire un rangement quelconque. L’un des appareils était en 2005 (probablement la date usine), un autre à l’heure californienne (mais pas à l’heure d’été), etc…

Etape 1: sauvegarde.

Gravure sur DVD de l’ensemble des photos, vérification du DVD sur un autre lecteur, copie des photos sur l’ordinateur de travail avec conservation des photos sur le portable. Ceinture, bretelles et sourire de la crémière comme toujours en informatique… Logiciel préféré: CDBurnerXP (gratuit).

Etape 2: synchronisation horaire.

Dans ce cas là (et dans bien d’autres, mais pas toujours) “google is my friend” (blogspot also indeed): j’ai trouvé un petit utilitaire bien pratique: JpgTime. Vous placez les photos de chaque appareil photo dans un répertoire séparé (un appareil, un répertoire) et vous trouvez une photo commune par couple d’appareils photos (un coucher de soleil, un gâteau d’anniversaire, etc). Et hop, le logiciel vous corrige les dates, heures, minutes et secondes des 500 photos du répertoire en ajoutant l’intervalle de temps nécessaire (il faut juste ne pas avoir modifié la date pendant le séjour).

Etape 3: mélange.

Ensuite, il ne reste plus qu’à utiliser l’excellent IrfanView pour modifier les noms de fichiers des 2500 photos. Pour ma part, j’ai choisi de nommer chaque photo ANNEEMOISJOURHEUREMINUTESECONDEANCIENNOM.jpg à partir des informations EXIF extraites automatiquement par IrfanView (et qui viennent d’être corrigées par JpgTime si vous suivez correctement).

Je mélange ensuite l’ensemble des photos des cinq appareils dans des répertoires ANNEEMOISJOURs.

Etape 4: première élimination.

Il est enfin possible de parcourir les 2500 photos. Si vous mettez 5 secondes par photo, vous allez en avoir pour 3 plombes (3h28’20”). Il faut donc faire défiler très rapidement (et à la main) les 2500 photos pour éliminer sans pitié les photos floues, noires. Bref, toutes celles manifestement ratées. J’en profite au passage pour tourner de 90° les photos qui en ont besoin, corriger les yeux rouges et les sous exposées. Mon outil préféré pour cela: Picasa. Simple, rapide avec sauvegarde des originaux.

Etape 5: panoramas.

Je vous l’ai déjà dit en début de billet: je suis NUL en photographie. Mais face à certains paysages, j’ai vraiment envie de les emporter chez moi en poster. Donc, j’achète des posters (plus précisément, des calendriers). Mais je veux aussi pouvoir agrandir mes propres photographies… et avec un 1.3 mégapixels on ne va pas très loin. Sauf si on prend plusieurs photos que l’on assemble ensuite! C’est tout l’intérêt des photos numériques. A l’aide de l’excellent Hugin et un peu de chance, j’ai pu obtenir quelques belles photos comme celle-ci (issue d’un assemblage de sept photos):

Taille originale avant transfert sur le blog: 10792 x 1875

Etape 6: gravure et envois.

L’étape précédente (qui en pratique a duré plusieurs jours) avait pour objectif de retirer les photos ratées, sans trop faire de choix sur les photos. En effet, chaque famille ayant ses propres critères de sélection, j’envoie à chaque propriétaire d’appareil photo un DVD à ce stade et les moutons seront bien gardés. Gardez un exemplaire de DVD pour vous, c’est toujours une sauvegarde de plusieurs jours de travail. Il reste 2300 photos.

Etape 7: sélection finale.

Objectif: conserver 30% des photos prises et les faire développer sur papier photo. Il faut faire ce travail seul et avoir un mental d’acier. A chacun sa technique. Personnellement, je procrastine.

Etape 8: développement.

Il faut absolument s’obliger à développer ses photos pour les transmettre aux générations suivantes. Je vous laisse choisir le meilleur site de développement photos.

Etape 9: évaluation.

Il ne reste plus qu’à faire évaluer vos albums par vos amis et enfants. S’ils s’endorment au delà de la 10e page, c’est que vos vacances n’intéressent que vous.

Et c’est souvent le cas 🙂

5 réflexions sur « Souvenirs, souvenirs »

  1. “Etape 9: évaluation. Il ne reste plus qu’à faire évaluer vos albums par vos amis…”

    Depuis qu’on fréquente votre blog, on est un peu comme des amis !

    Allez Zythom, dites-nous sur quel blog vous avez téléchargé vos photos qu’on vous donne notre avis.

  2. Mettre les photos sur papier évite les désagréments d’une panne ou d’un vol de disque dure. Mais cela ne gère pas le problèmes en cas d’incendie ou d’inondation. Un duplicata informatique est quand même plus simple et prends moins de places que son équivalent papier.
    De plus, le format d’image JPG a la joie d’être publique, documenté et ouvert. Il y a donc une très forte probabilité de pouvoir lire une telle image dans 20 ans. (ce qui ne sera pas le cas d’un document .doc)

  3. @Poilauxpattes: Pas d’autres blogs que celui-ci… J’ai déjà assez d’ennui avec un seul blog.

    @Nicolas: Il faut utiliser le meilleur de chaque solution. Les photos numériques ont énormément d’avantages, dont celui que vous signalez, à savoir la simplicité de sauvegarde et de stockage. Encore faut-il effectuer des sauvegardes, et croyez-moi, je vois suffisamment de personnes ayant perdu toutes leurs données (personnelles et professionnelles). Les tirages papiers ont pour eux la simplicité de consultation: accessibles à toute la famille lors des réunions. Sans compter la durée de vie (plusieurs siècles). Avez-vous déjà cherché la plus vieille donnée présente sur votre disque dur? Ou simplement lisible par votre ordinateur? Sauriez-vous lire les disquettes 5 pouces 1/4? Sont-elles même encore magnétisées? Le problème n’est pas dans le format, mais dans le support de stockage… Et je sais profiter des tirages papiers duo (pour avoir une sauvegarde de mes tirages:)

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