Je dois écrire six choses sur moi qu’on ne connaît pas et qui n’ont aucun intérêt.
Je dois dire qu’après avoir vu de nombreuses chaines de ce type sur la plupart des blogs que je lis, je désespérais d’en être la cible.
Autant dire que je suis rouge de confusion, et ce pour deux raisons: être une cible, et en être très content.
Bien sur, je pourrais écrire que je refuse, ou que je m’exécute de mauvaise grâce. Mais non, je rends grâce à Maître Eolas d’avoir pensé à moi et je m’exécute avec un plaisir infantile et vaniteux.
Six choses sur moi qu’on ne connaît pas et qui n’ont aucun intérêt:
1) Pendant mon service militaire, lors de l’examen de tir à 20m au Famas (position couché), sur trois tirs, j’ai mis deux balles dans le même trou. Le sergent croyait que j’avais raté la cible et se moquait de moi. Je lui ai montré alors que la troisième balle avait légèrement mordue la cible lors de son passage dans l’un des deux trous précédents. Je revois encore sa tête.
2) J’ai fait beaucoup de voile dans ma jeunesse. A un assez bon niveau. Lors de mon dernier stage, j’avais passé le voyage en car à frimer devant les débutant(e)s en racontant tous mes stages précédents. A l’arrivée, j’ai rejoint les membres de mon équipage, et, après avoir fait connaissance avec le bateau, nous sommes partis toutes voiles dehors pour nous échouer lamentablement cinq minutes plus tard sur un rocher (non signalé) situé face au camp des débutant(e)s. J’ai passé cinq heures dans le mât sur les barres de flèches à faire contrepoids pour éviter que la coque ne se fendît. Et bien sur, sur la plage, les débutant(e)s nous regardaient aux jumelles…
3) J’aime quand on me fait un compliment. Comme tout le monde me direz-vous, mais j’en ai fait un art, une recherche. J’aime qu’on me dise que je brille. Je fais un travail sur moi pour me corriger. C’est un défaut très lourd quand on est responsable d’un service informatique et d’un service technique. Avoir des amis très corrosifs, cela aide aussi à se corriger.
4) J’ai croisé le chemin de mon épouse quand elle avait douze ans. J’en garde le souvenir d’une baffe mémorable qu’elle m’a donnée parce que je me moquais d’elle.
5) Mon père et ma mère étaient instituteurs et j’ai été élève dans leur classe. J’ai commencé la primaire avec ma mère (en CP) et l’ai fini avec mon père (en CM2). Je suis très fier d’eux. En classe, je les appelais « Maitresse » et « Monsieur », comme les autres élèves.
6) Mon premier contact avec l’informatique date des salons des années 1970 où les fabricants montraient leur matériel informatique. Sur chaque stand se trouvait toujours une grosse imprimante matricielle qui permettait d’imprimer des posters ASCII à la demande. La plupart des « images » représentaient des femmes nues. Personne n’osait demander une impression et partir avec. Moi si.
Je transmets le flambeau à Pascal Charest, Nono, Paxatagore, Pfelelep, Bertrand Lemaire, Fourrure en espérant qu’ils me lisent et n’ont pas déjà été attrapés.
Vanitas vanitatum et omnia vanitas
Ce n’est pas plutôt à 200 m le tir Famas ? Dire que moi, dans la même situation, je me suis retrouvé avec 4 trous dans ma cible, à cause de mon voisin !
Tsss…
Les tags sont réprimandés par la loi en tant que dégradation de biens, non ?
Ca mériterait des TIG, comme de nouveaux billets sur les expertises elles-mêmss, non ?
je relève le gant et relance de 100, pour voir. 😀
et merci beaucoup d’avoir pensé à moi.
ps: j’ai été exempté du service, mon grand regret est de n’avoir pas tiré au Famas. Depuis, je bave devant les sites de Airsoft…
Comme je l’ai déjà écrit chez Eolas : avec toutes ces révélations en 6 points, on a l’impression de voir une file d’attente toute excitée devant un confessionnal !
Sinon, pour revenir aux 6 révélations de Zythom, c’est vrai que tirer au famas à 20 m, c’est un peu comme chasser l’éléphant dans un couloir avec une escopette… Ceci étant, y en a qui peuvent encore rater l’animal !