Quand un nombre important de problèmes vous remonte, il faut trouver une méthode de résolution qui vous permet de les surmonter en apportant à chacun une solution, si possible pérenne…
En tant que responsable informatique, j’organise ma résolution de problèmes autour d’une réflexion à long terme, formalisée par un schéma directeur informatique (SDSI) et une politique de sécurité des systèmes d’information (PSSI).
En tant que responsable technique fraîchement nommé, j’ai choisi de me focaliser sur le document unique d’évaluation des risques professionnels. Accompagné d’un consultant extérieur, j’ai rédigé ce document et j’en assure la mise à jour annuelle. C’est la clef de voûte de mes décisions à long terme.
Pour le court terme, j’ai fait confiance à toute l’équipe en place : je leur ai demandé quelles étaient les améliorations qu’ils souhaitaient voir mises en place et j’ai fait le nécessaire pour faciliter leurs interventions et mettre en valeur leurs savoir-faire : mise en place d’un logiciel de gestion des services d’assistance (OTRS, déjà utilisé par le service informatique), externalisation des tâches chronophages ou ne correspondant pas à leurs formations (entretien des espaces verts, nettoyage des abords des bâtiments…), et achat des outils indispensables à chacun.
J’ai ensuite essayé de faire ce que tout manager doit faire : mettre en valeur ses équipes auprès des utilisateurs, et assumer les erreurs humaines de son équipe : quand quelque chose de positif est fait dans le service, c’est grâce aux techniciens, mais quand quelque chose de négatif est fait dans le service, c’est à cause du responsable du service.
Pour pourvoir assumer cela, j’ai demandé à suivre moi-même toutes les
formations techniques obligatoires : CACES chariot élévateur, CACES
nacelle, habilitation électrique, formation de Sauveteur Secouriste du
Travail (SST), formation à la manipulation d’extincteurs… Et après chaque
formation, je faisais le point avec mon équipe sur les règles de sécurité, les
procédures et les équipements de protection individuel (EPI).
Comme l’Homme qui plantait des arbres (livre gratuit selon la volonté de Jean Giono, vous pouvez le lire ici par exemple), j’ai commencé à essayer de changer les choses par petites touches.
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Ce récit est basé sur des faits réels, les noms et certains lieux ont été changés.
Sécurité au travail, ce qu’il ne faut pas faire, exemple n.3248 |
Juste un petit commentaire, pas méchant: "savoir-faire" est composé de 2 verbes. Donc le pluriel de "savoir-faire" c'est … "savoir-faire". Bonne continuation! (il y a au mois 3 mois que je n'étais pas venu sur ce très intéressant site et ce matin je me suis dit "Bon sang, mais c'est bien sûr!")
Et aussi (mais c'est toujours gentil – ne pas publier!!) "Le Certificat d’Aptitude à la Conduite En Sécurité, abrégé en CACES" pas "CASES"
Merci, c'est corrigé. Et merci pour les commentaires gentils (que je publie toujours 😉