25 ans dans une startup – billet n.19

Introductionbillet n.18

Tout le monde travaillait dur. De mon côté, la coupe était pleine : je ne pouvais plus assurer correctement tous les cours, les faire évoluer au mieux des intérêts des étudiants, manager l’équipe d’enseignants vacataires, tout en assumant le développement quasi-exponentiel de l’informatique pédagogique, de l’informatique centrale, de l’architecture du système d’information, de sa sécurité, et de son maintien en condition opérationnelle… Tout reposait sur mes épaules et sur celles de mes deux techniciens.

Les tensions grandissaient dans la startup car tout le monde souffrait de la surcharge d’activité. L’informatisation de l’activité était une des solutions, mais si celle-ci était mal faite, tout risquait de s’écrouler.

Mes deux techniciens bossaient durs et demandaient de plus en plus la reconnaissance de leur travail. La startup était encore trop petite pour leur permettre d’avoir des postes plus importants et mieux payés. L’horizon était bouché pour eux : s’ils voulaient évoluer et mettre en valeur tout ce qu’ils avaient appris, ils devaient partir. Ce qu’ils ont fait, à mon grand désespoir, mais avec ma bénédiction et mes encouragements.

Il a fallu que je recrute rapidement deux nouveaux techniciens, que je les forme aux outils techniques et aux méthodes que j’avais mis en place. Entre temps, le personnel exigeait toujours plus de l’informatique. Outre les demandes d’intervention techniques, nous devions également répondre aux demandes angoissées concernant Excel, Word et tous les nouveaux outils débarquant dans l’univers de chacun…

Les premières grosses pannes ont commencé à arriver. Un serveur important a lâché, les sauvegardes étaient « presque » fonctionnelles. Un mauvais point pour le PCA
La climatisation de la salle serveurs est tombée en panne un week-end :
la température est montée à 45 degrés, entraînant l’arrêt d’une grande
partie des processeurs des machines (heureusement sans panne
matérielle)…

Bref, les responsabilités grandissaient sur mes épaules, j’apprenais vite et beaucoup, mais j’étais arrivé à un stade où je ne pouvais plus uniquement traiter les problèmes par ordre d’urgence.

Il me fallait demander une ré-organisation de mes missions. Voici ce que j’ai proposé.

Billet n.20

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Ce récit est basé sur des faits réels, les noms et certains lieux ont été changés.

Extrait de https://salemoment.tumblr.com/

avec l’aimable autorisation de l’auteur Olivier Ka