Cela faisait longtemps que je voulais faire un billet sur le thème du « geek », mais je viens de tomber sur un billet très bien fait qui traduit exactement mon fond de pensée.
Alors, comme un vulgaire « Troll », je vais dire « Pareil », « Bien dit », et « je suis d’accord avec vous » et vous envoyer à la lecture de ce que je n’ai pas su écrire:
« Parce que ça commence à bien faire… »
Un petit extrait quand même:
À une époque, la Terre était peuplée de beaucoup de gens pauvres, d’une minorité de riches, et parmi eux, d’une toute petite minorité de geeks, qui se tapaient une honte permanente de par leur simple existence […] mais désormais il existe également ce que j’appellerai ici la communauté des pseudo-geeks, qui eux ne se tapent pas du tout la honte, et sont au contraire plutôt hype […] Un geek, c’est donc quelqu’un qui est passionné d’informatique et potentiellement de sciences en général, et qui passe une très grande partie de son temps sur son ordinateur à essayer d’en tirer plus que ce qui lui a été vendu […]
Je dois ajouter que parmi les critères qualifiants cités (allez lire le billet, c’est tellement juste), je me reconnais dans les suivants:
– Être capable de tenir une discussion sur les langages de programmation plusieurs heures (mon côté prof).
– Être fortement agacé par la fuite en avant vers le convivial (mon côté chercheur).
– Savoir pourquoi « Software is like sex » (mon côté privé)…
En fait, plus qu’un « geek » dont le mot me semble trop récent (au moins dans mon vocabulaire), je me sens plus un « hacker » au sens premier du terme, c’est-à-dire « bidouilleur ». Je me souviens d’ailleurs que du temps de ma jeunesse, dans notre coin TRS80, nous avions inscrit sur une banderole-papier-listing « hacker’s corner ». Et le terme n’avait alors aucune connotation « pirate ».
Suis-je resté « hacker » en ce sens premier: oui un peu, mais plus avec ce côté virtuose d’antan.
Suis-je alors un « geek » des temps moderne? Non, probablement pas.
Je reste un passionné d’informatique, même si ma passion pour l’intelligence artificielle s’est un peu émoussée au contact de la dure réalité du chercheur besogneux que j’étais.
Et avec l’âge, je suis peut-être devenu un bobo de l’informatique…
J’ai par contre acquis un certain sens civique et je mets le peu de savoir technique que j’ai au service de la justice.
En attendant la relève.
… »ma passion pour l’intelligence artificielle s’est un peu émoussée au contact de la dure réalité du chercheur besogneux que j’étais »…
Aujourd’hui sur france inter à 14h (émission https://www.radiofrance.fr/franceinter/em/lateteaucarre/index.php ) il y avait une émission sur l’intelligence artificielle.
Je suis sûr que vous auriez retrouvé un intérêt pour votre vieille passion aujourd’hui un peu émoussée… vous pouvez toujours podcaster l’émission ou participer au débat, ou mieux travailler en écoutant la radio.
Chercheur un jour, chercheur toujours!
Je travaille toujours sur l’intelligence artificielle, mais en solitaire, par petites touches.
Aujourd’hui, je suis en train de lire « A la recherche de la conscience, une enquête neurobiologique » de Christof Koch. Simple, clair et passionnant.