Je sors d’une réunion-bilan regroupant les responsables informatiques de 47 écoles d’ingénieurs françaises.
Il fallait créer un site web mutualisant le recrutement de ces 47 écoles, sachant que:
– les 47 écoles sont concurrentes
– le nombre de candidats global est en baisse
– certaines écoles jouent leur survie à chaque rentrée
– les dates de recrutement sont toutes différentes
– les modes de recrutement sont différents (concours, dossiers, oraux…)
– les organisations sont différentes (écoles multi-sites, concours communs, parfois concours communs mais coefficients des épreuves différents…)
– les systèmes d’information sont différents
– certaines écoles disposent d’extranets existants pour le recrutement et veulent les conserver
– certaines écoles n’ont pas de service informatique
– le projet a démarré en octobre pour une mise en production en janvier
– aucune gestion de projet n’était prévue et n’a été mise en œuvre.
Et bien vous savez quoi, on y est arrivé !
Comment le groupe s’y-est-il pris ? Quelqu’un a pris la direction des opérations et un consensus s’est formé autour de ses propositions ?
Qu’est devenu ce projet un an et quelque après ?
Je suis curieux, mais ce serait un bon exemple à méditer pour ce genre de situations, qui revient très souvent dans le cadre associatif par exemple 🙂
(ceci dit, 47… vous avez fait fort…)
C’est exactement cela: l’un des membres a pris les commandes et mené le projet de façon consensuelle.
Un an après, le projet a été remis à plat pour en modifier 20%.
Cette année, il nous faut encore travailler sur des modifications qui représentent environ 10% du total.